4 mai 1966

Vive la grande révolution culturelle prolétarienne (1966)

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Editorial du Hongqi (Drapeau rouge), N° 8, 1966

 

Conduite directement par le président Mao Tsé­toung et le Comité central du Parti, une grande révolution culturelle prolétarienne sans précédent dans l'histoire et à caractère de masse se développe rapidement et impétueusement. Pareille à une avalanche, elle porte en elle une force irrésistible.

Levant haut le grand drapeau rouge de la pensée de Mao Tsé­ toung, les larges masses des ouvriers, des paysans et des soldats, ainsi que celles des cadres et des intellectuels révolutionnaires balaient les représentants de la bourgeoisie qui se sont infiltrés dans notre Parti, tous les génies malfaisants et toutes les idéologies corrompues, bourgeoises et féodales. Une excellente situation, meilleure que jamais, est apparue sur les fronts politique, idéologique et culturel.

Cette révolution est une lutte des classes extrêmement aiguë et complexe en vue de l'épanouissement de l'idéologie prolétarienne et de l'élimination de l'idéologie bourgeoise dans les domaines de la superstructure et de l'idéologie. C'est une lutte à mort entre la restauration de la bourgeoisie et la contre­restauration du prolétariat.

De cette lutte dépendent la question de savoir si la dictature du prolétariat et les bases économiques du socialisme dans notre pays pourront ou non se consolider et se développer, la question de savoir si notre Parti et notre Etat dégénéreront ou non ; de cette lutte dépendent la destinée et l'avenir de notre Parti et de notre Etat et de la révolution mondiale. Nous ne pouvons en aucun cas rester indifférents devant cette lutte. Pourquoi faut­il mener la révolution culturelle prolétarienne ? Pourquoi revêt­elle une telle importance ?

 

Le camarade Mao Tsé­toung a dressé d'une façon scientifique le bilan de l'expérience historique de la dictature du prolétariat sur le plan international et formulé la théorie sur les contradictions, les classes et la lutte des classes en société socialiste.

Il nous a constamment recommandé de ne jamais perdre de vue la lutte des classes, de ne jamais oublier de donner la primauté à la politique et de ne jamais oublier de consolider la dictature du prolétariat, de ne pas manquer de prendre toutes sortes de mesures pour nous prémunir contre l'usurpation de la direction par le révisionnisme et contre la restauration du capitalisme. Il a souligné : Pour renverser un pouvoir, il faut commencer par opérer dans le domaine de la superstructure et de l'idéologie et par bien préparer l'opinion ; cela est valable aussi bien pour une classe révolutionnaire que pour une classe contre­ révolutionnaire.

C'est en partant de ce point de vue fondamental que le camarade Mao Tsé­toung nous a appelés à déclencher dans le domaine idéologique une lutte de classe en vue de l'épanouissement de l'idéologie prolétarienne et de l'élimination de l'idéologie bourgeoise.

 

C'est une grande vérité, un développement considérable du marxisme­léninisme.

 

Dans l'histoire, pour arracher le pouvoir des mains de la classe des propriétaires fonciers féodaux, la bourgeoisie commença par agir dans le domaine idéologique et préparer l'opinion. Depuis la  «Renaissance », la bourgeoisie de l'Europe ne cessa de critiquer l'idéologie féodale et de propager l'idéologie bourgeoise.

C'est après avoir préparé l'opinion pendant plusieurs siècles que la bourgeoisie des pays européens s'empara successivement du pouvoir aux XVIIe et XVIIIe siècles, instaurant sa propre dictature.

 

Marx et Engels entreprirent de propager la doctrine communiste il y a plus d'un siècle. C'était pour préparer l'opinion à la prise du pouvoir par le prolétariat.

Ce n'est qu'après une préparation de l'opinion qui prit plusieurs dizaines d'années que la révolution du prolétariat russe est parvenue à prendre le pouvoir.

Et notre propre expérience demeure d'autant plus fraîche dans notre mémoire. Lorsque le prolétariat chinois parut sur la scène politique, il était faible, sans armes.

Par où commencer pour faire la révolution ?

Par propager le marxisme­léninisme et par dénoncer l'impérialisme et ses laquais chinois. La lutte du prolétariat chinois pour la prise du pouvoir débuta par la révolution culturelle du  «4 Mai » 1919.

 

En dernière analyse, l'histoire de la conquête du pouvoir par le prolétariat chinois est celle de l'assimilation de la pensée de Mao Tsé­toung par les masses des ouvriers, des paysans et des soldats.

Elles disent à juste titre :  «Sans la pensée de Mao Tsé­toung, pas de Chine nouvelle. »

Le camarade Mao Tsé­toung, grand porte­drapeau de la révolution, a su associer le marxisme­léninisme et la pratique de la révolution chinoise, transformant de façon radicale l'aspect de cette révolution.

L'expérience historique nous montre que la pensée de Mao Tsé­ toung nous a permis de bénéficier du soutien croissant des masses, de fonder notre propre armée et de posséder des fusils, d'établir une à une des bases révolutionnaires, de nous emparer du pouvoir de région en région et finalement de prendre le pouvoir dans l'ensemble du pays.

 

En accédant au pouvoir, le prolétariat devient la classe dominante, les propriétaires fonciers et la bourgeoisie, les classes dominées.

Mais la classe des propriétaires fonciers et la bourgeoisie réactionnaire ne se résignent en aucun cas ni à être placées sous cette domination, ni à être anéanties ; elles rêvent à chaque instant de restaurer leur pouvoir et de renverser la dictature du prolétariat, espérant vainement tenir de nouveau en laisse le peuple travailleur.

Elles disposent encore de forces très puissantes ; elles ont de l'argent, de vastes relations sociales et internationales ; elles ont aussi l'expérience de la contre­révolution.

En particulier, leur idéologie de classes exploiteuses peut encore trouver une très large audience.

Dans les rangs des révolutionnaires, les éléments instables sont susceptibles de se laisser corrompre par l'idéologie des classes exploiteuses et de devenir ainsi des contre­révolutionnaires. En outre, la petite bourgeoisie a une tendance spontanée à engendrer à tout instant le capitalisme.

Après la prise du pouvoir par le prolétariat, le danger de perdre le pouvoir subsiste encore.

Après l'établissement du régime socialiste, le danger de la restauration du capitalisme subsiste également.

Si nous n'y prêtons pas une attention sérieuse, si nous ne prenons pas les mesures nécessaires, notre Parti et notre Etat dégénéreront, des millions et des millions de têtes tomberont.

 

Après la transformation socialiste de la propriété des moyens de production, les idéologies bourgeoise et féodale constituent la position la plus importante de la classe des propriétaires fonciers et de la bourgeoisie qui ont été renversées. Dans leurs activités de restauration, ils agissent d'abord dans le domaine de l'idéologie et ils utilisent, de mille et une façons, leurs idées corrompues afin de tromper les masses. Agir dans le domaine de l'idéologie et façonner l'opinion publique sont des préparatifs de la bourgeoisie pour renverser la dictature du prolétariat. Et, au moment propice, elle n'hésite pas à monter un coup d'Etat, par tel moyen ou tel autre, pour s'emparer du pouvoir.

 

En Union soviétique, après l'établissement des rapports socialistes de production, la révolution culturelle prolétarienne n'a pas été sérieusement entreprise.

Aussi l'idéologie bourgeoise s'est­elle répandue chaque jour davantage, corrompant les esprits et désagrégeant d'une manière difficilement perceptible les rapports socialistes de production.

Après la mort de Staline, le groupe révisionniste khrouchtchévien a, de façon encore plus flagrante, préparé l'opinion publique à la contre­révolution.

Plus tard, il a entrepris une  «révolution de palais » pour renverser la dictature du prolétariat et a usurpé la direction du Parti, clé l'armée et du gouvernement.

 

Au cours des événements contre­révolutionnaires de Hongrie, en 1956, les contre­révolutionnaires commencèrent, eux aussi, par une préparation de l'opinion publique. Puis, ils descendirent dans la rue pour provoquer des troubles et des émeutes. Ce fut la bande des intellectuels anticommunistes du club Petöfi qui provoqua ces événements contre­révolutionnaires à l'instigation de l'impérialisme.

Imre Nagy qui, à cette époque, portait encore l'étiquette de communiste  «monta sur le trône », devenant ainsi le chef de la contre­révolution.

 

L'expérience historique de la dictature du prolétariat dans le monde nous enseigne que si nous ne menons pas la révolution culturelle prolétarienne, si nous ne persévérons pas dans la lutte pour liquider l'idéologie bourgeoise, la dictature du prolétariat et le régime socialiste ne pourront jamais être consolidés. Le libre débordement des idées bourgeoises a pour résultat inévitable le renversement de la dictature du prolétariat et l'apparition de représentants de la bourgeoisie comme Khrouchtchev qui, pour s'emparer du pouvoir, recourront à une  «révolution de palais » ou à un coup d'Etat militaire ou encore à une combinaison de ces deux moyens.

Afin de consolider la dictature du prolétariat et de faire progresser les pays de dictature prolétarienne vers le socialisme et le communisme, il faut entreprendre une révolution culturelle prolétarienne, faire rayonner l'idéologie prolétarienne, éliminer l'idéologie bourgeoise, éliminer complètement les sources idéologiques du révisionnisme et faire en sorte que s'implantent solidement dans nos esprits le marxisme­léninisme et la pensée de Mao Tsé­toung.

 

Pour la révolution et l'édification socialistes, il nous faut déployer tous nos efforts dans toutes les sphères d'activité. Mais toutes ces activités doivent être guidées par une ligne rouge : la lutte de classes entre le prolétariat et la bourgeoisie, la lutte entre la voie du socialisme et la voie du capitalisme, et la lutte de classes entre le prolétariat et la bourgeoisie dans le domaine idéologique.

 

Le camarade Mao Tsé­toung nous a enseigné :

 

La lutte de classes entre le prolétariat et la bourgeoisie, entre les diverses forces politiques et entre les idéologies prolétarienne et bourgeoise sera encore longue et sujette à des 9vicissitudes, et par moments elle pourrait même devenir très aiguë.

Le prolétariat cherche à transformer le monde selon sa propre conception du monde, et la bourgeoisie veut en faire autant. A cet égard, la question de savoir qui l'emportera, du socialisme ou du capitalisme, n'est pas encore véritablement résolue. (De la juste solution des contradictions au sein du peuple)

 

La révolution culturelle prolétarienne a pour but de régler la question de savoir qui l'emportera dans le domaine idéologique, du prolétariat ou de la bourgeoisie.

C'est une tâche historique ardue, à long terme, qui se présente dans tous les domaines de notre travail.

 

Un certain nombre de camarades considèrent la polémique entre le prolétariat et la bourgeoisie réactionnaire dans les journaux et périodiques comme une simple  «polémique sur le papier » entre des lettrés, qui  «ne peut produire de grands effets ».

Certains autres se confinent dans leurs activités professionnelles, ne s'intéressent pas à la lutte sur le front idéologique et culturel et ne prêtent aucune attention à la lutte de classes dans le domaine de l'idéologie.

Ces attitudes sont entièrement erronées et extrêmement dangereuses. Si nous laissons répandre l'idéologie bourgeoise, la dictature du prolétariat finira par se transformer en dictature bourgeoise, et le système socialiste en système capitaliste, en système semi­colonial et semi­féodal.

A ces camarades, nous devons crier bien fort : Camarades, l'ennemi est en train d'aiguiser son couteau pour nous couper la tête et renverser notre pouvoir, comment pourriez­vous rester indifférents comme si vous n'aviez rien vu ni entendu ?

 

La prise du pouvoir nécessite le fusil et la plume, la consolidation du pouvoir également.

Pour défendre et développer la cause révolutionnaire, nous devons non seulement tenir fermement notre fusil, mais aussi prendre notre plume prolétarienne et balayer la plume bourgeoise.

C'est seulement en éliminant l'idéologie bourgeoise que nous pourrons consolider le pouvoir du prolétariat et tenir encore plus fermement le fusil du prolétariat.

 

La lutte de classes sur le front idéologique et culturel est vraiment impressionnante.

 

La lutte entre le prolétariat et la bourgeoisie, la lutte entre le marxisme et l'antimarxisme sur le front idéologique et culturel n'ont jamais cessé depuis la fondation de notre République. Après l'établissement des rapports socialistes de production, cette lutte de classes dans le domaine de l'idéologie est devenue encore plus profonde, plus complexe et plus acharnée.

 

En 1957, les droitiers bourgeois lancèrent de furieuses attaques contre le Parti et le socialisme.

Dans ces attaques, avant l'apparition sur la scène de l'alliance des politiciens réactionnaires dirigée par Tchang Po­kiun et Louo Long­ki, les intellectuels de la Droite bourgeoise avaient répandu une grande quantité de venin.

Des idées et des programmes politiques contre­révolutionnaires furent rendus publics et des films et romans contre­ révolutionnaires firent leur apparition.

Il est évident que toutes ces activités servaient à préparer l'opinion publique à la prise du pouvoir par les droitiers bourgeois.

 

Sous la direction clairvoyante du Comité central du Parti et du président Mao, le peuple chinois repoussa les attaques furieuses des droitiers bourgeois et remporta une importante victoire sur les fronts politique et idéologique.

 

En 1958, guidé par le grand drapeau rouge de la ligne générale pour l'édification du socialisme, le peuple chinois, plein de dynamisme et d ;ardeur, amorça un grand bond en avant sur tous les fronts et fonda sur une vaste échelle les communes populaires.

En outre, les masses des ouvriers, des paysans et des soldats étudièrent et appliquèrent avec enthousiasme et de façon vivante les œuvres du président Mao.

Une révolution venait de commencer sur le front idéologique et culturel.

 

De 1959 à 1962, notre pays fut en butte à des difficultés économiques temporaires dues au sabotage des révisionnistes soviétiques et aux graves calamités naturelles de trois années consécutives.

Mais le peuple chinois révolutionnaire ne se laissa pas abattre par ces difficultés.

Sous la direction clairvoyante du Comité central du Parti et du président Mao, il travailla assidûment en déployant tous ses efforts pour parvenir à la prospérité. Au bout de quelques 13années, les difficultés étaient surmontées et une excellente situation s'ensuivit.

Mais durant les années des difficultés économiques, les génies malfaisants avaient fait leur apparition et les attaques lancées par la bourgeoisie réactionnaire contre le Parti et le socialisme avaient été les plus furieuses.

 

Dans les milieux philosophiques, Yang Hsien­tchen prôna bruyamment une thèse absurde niant l'identité de la conscience et de l'être, en vue de rabattre l'activité subjective de la masse des ouvriers, des paysans et des soldats, et de s'opposer au grand bond en avant.

Il sortit ensuite la théorie  «deux fusionnent en un », dans l'intention de fournir des  «fondements » philosophiques à la ligne politique on ne peut plus réactionnaire consistant à  «vivre en bonne intelligence avec l'impérialisme, la réaction et le révisionnisme moderne et à fournir peu d'assistance à la lutte révolutionnaire des peuples de tous les pays », ainsi qu'à  «se réserver davantage de parcelles individuelles, à établir davantage de marchés libres, à multiplier les entreprises disposant librement de leurs profits et supportant leurs propres pertes, et à fixer un quota de production par foyer paysan ». Les soi­disant  «autorités » qui représentaient la bourgeoisie et s'étaient infiltrées dans le Parti brandirent furieusement les trois 14massues que sont les épithètes :  «vulgaire »,  «simpliste » et  «pragmatiste », pour s'opposer à ce que les ouvriers, paysans et soldats étudient et appliquent de manière vivante les œuvres du président Mao.

Usant de leurs fonctions et pouvoirs, elles interdirent aux journaux et revues de publier les essais philosophiques des ouvriers, des paysans et des soldats.

En même temps, certains  «experts » bourgeois, sous prétexte d'effectuer des recherches sur l'histoire clé la philosophie, prêchèrent à cor et à cri  «la liberté, l'égalité et la fraternité » et glorifièrent bruyamment Confucius, se servant de ce cadavre pour propager leur assortiment complet de points de vue bourgeois.

 

Dans les milieux de la science économique, Souen Yé­fang et d'autres avancèrent toute une série d'absurdes théories révisionnistes.

Ils s'opposèrent à ce qu'on mette la pensée de Mao Tsé­toung et la politique au poste de commandement et préconisèrent de donner la primauté au profit et à l'argent.

Ils tentèrent vainement de modifier les rapports socialistes de production et de transformer les entreprises socialistes en entreprises capitalistes.

 

Dans les milieux de la recherche historique, un ramassis d' »autorités » bourgeoises attaqua furieusement la révolution qui y avait débuté en 1958.

Ces  «autorités » s'opposèrent à ce qu'on mette le marxisme­ léninisme, la pensée de Mao Tsé­toung au poste de commandement dans la recherche historique, et proclamèrent que les documents et les matériaux historiques étaient tout. Elles excipèrent du soi­disant  «historisme » pour s'opposer à la théorie marxiste­léniniste sur la lutte des classes.

Elles vouent une haine profonde aux historiens révolutionnaires qui répudient empereurs, rois, généraux et ministres et mettent en relief paysans et guerres paysannes. Elles portent aux nues les premiers, mais s'acharnent à calomnier ces derniers.

Ce sont les  «monarchistes » bourgeois des milieux historiques. Certains d'entre eux sont des anticommunistes chevronnés. Wou Han et Tsien Po­tsan sont de tels personnages.

 

Dans les milieux littéraires et artistiques, les représentants de la bourgeoisie n'ont épargné aucun effort pour prôner une ligne révisionniste complète en matière de littérature et d'art, afin de 16contrecarrer la ligne du président Mao dans ces domaines, et ils se sont évertués à glorifier leurs prétendues traditions des années 30.

 «Ecrire la vérité »,  «la large voie du réalisme »,  «l'approfondissement du réalisme », l'opposition au  «rôle décisif du sujet »,  «les personnages indécis », l'opposition à «l'odeur de la poudre à canon »,  «la synthèse de l'esprit de l'époque »,  «rompre avec les canons et se rebeller contre l'orthodoxie », etc., telles sont leurs thèses les plus représentatives.

A la  «lumière » de ces thèses sont apparues un grand nombre de mauvaises œuvres, antiparti et antisocialistes : drames, films, romans, ouvrages sur l'histoire du cinéma, ouvrages sur l'histoire de la littérature.

 

Dans les milieux enseignants, les représentants de la bourgeoisie se sont efforcés de s'opposer à la politique définie par le président Mao dans le domaine de l'éducation, politique devant permettre à tous ceux qui bénéficient de cette éducation clé se former sur le plan moral, intellectuel et physique, afin qu'ils deviennent des travailleurs cultivés, ayant une conscience socialiste.

Ils s'évertuent à s'opposer au système d'enseignement mi­travail mi­étude et prônent les  «théories » sur l'éducation et le système d'enseignement révisionnistes de l'Union soviétique. Ils nous 17disputent avec acharnement la jeune génération et tentent vainement d'en faire la relève de la bourgeoisie.

 

Dans les milieux de la presse, les représentants de la bourgeoisie se sont opposés de toutes leurs forces à ce que l'information ait une mission d'orientation et ont professé la conception bourgeoise selon laquelle elle devait  «communiquer des connaissances ».

Vainement, ils ont tenté d'étrangler là direction du marxisme­ léninisme et de la pensée de Mao Tsé­toung dans la presse, essayé de laisser le champ libre à la camelote bourgeoise et de s'emparer de nos positions dans le domaine de la presse.

 

Dans ce contre­courant, c'est le groupe antiparti, le  «Village des Trois », qui s'est montré le plus réactionnaire et le plus forcené. Il avait de nombreuses positions : journaux, revues, tribunes et maisons d'édition.

Ses tentacules étaient très longs ; ils se sont étendus à tous les milieux culturels où il usurpa certains pouvoirs de direction. Son flair politique réactionnaire était des plus sensibles, ses œuvres sortaient au moment le plus opportun pour produire leur effet dans le cadre du climat politique réactionnaire. Ayant une direction et une organisation et agissant selon un plan déterminé et dans un but défini, il préparait l'opinion publique en vue de restaurer le capitalisme et de renverser la dictature du prolétariat.

 

Dans ce contre­courant, les représentants de la bourgeoisie qui s'étaient infiltrés dans le Parti ont joué un rôle principal. Ils ont brandi le  «drapeau rouge » pour s'opposer au drapeau rouge, se sont couverts du manteau du marxisme­léninisme et de la pensée de Mao Tsé­toung pour s'opposer au marxisme­ léninisme et à la pensée de Mao Tsé­toung.

En se maquillant en  «autorités » du marxisme, en  «autorités » dans l'explication de la politique du Parti, ils ont répandu impudemment beaucoup de venin et trompé les masses. Usant de leurs fonctions et pouvoirs, ils ont d'une part laissé se déchaîner un grand nombre de génies malfaisants, et de l'autre, ils ont étouffé les contre­attaques de la Gauche prolétarienne. C'est une poignée de conspirateurs qui, sous l'enseigne du communisme, mènent une activité antiparti et antisocialiste. Ce sont les individus les plus dangereux.

 

En face des attaques lancées par la bourgeoisie depuis 1959, nous avons procédé sans cesse à des contre­attaques. A partir de novembre dernier en particulier, lorsque le camarade Yao Wen­yuan publia un article intitulé :  «A propos de la nouvelle pièce historique La Destitution de Haï Jouei », le tocsin de la grande révolution culturelle prolétarienne se mit à sonner, et le combat des masses pour riposter aux attaques de la bourgeoisie commença.

 

Dans cette contre­attaque, les masses des ouvriers, des paysans et des soldats, et celles des cadres et intellectuels révolutionnaires ont vu leur conscience politique s'élever comme jamais, et leur puissance de combat s'accroître considérablement.

Grâce aux luttes des masses, nous avons brisé le groupe antiparti le  «Village des Trois » et arraché sa racine, l'ancien Comité du Parti de la Municipalité de Pékin.

La direction de ce Comité était traversée d'un bout à l'autre par une ligne noire antiparti et antisocialiste.

Certains responsables principaux de ce Comité n'étaient pas des marxistes­léninistes, mais des révisionnistes.

Ils avaient placé sous leur contrôle absolu de nombreuses positions et instruments, exerçant la dictature sur le prolétariat. Ils constituaient une bande d'ambitieux et d'intrigants. Leur complot a été dénoncé : ils ont échoué.

Notre Comité central a réorganisé le Comité du Parti de la Municipalité de Pékin et en a formé un nouveau. C'est là une décision des plus clairvoyantes et des plus justes. C'est une nouvelle victoire de la pensée de Mao Tsé­toung.

 

Dès notre grande contre­attaque de l'année dernière, les représentants de la bourgeoisie, qui s'étaient infiltrés dans le Parti et s'opposaient au drapeau rouge en arborant le  «drapeau rouge », ont été plongés dans une confusion extrême. Ils ont recouru en toute hâte à cinq  «talismans » pour soutenir et protéger la Droite bourgeoise, opprimer et attaquer la Gauche prolétarienne.

 

Le premier  «talisman » s'appelle  «encouragement à l'expression des opinions ».

 

Les représentants de la bourgeoisie, qui se sont infiltrés dans le Parti et s'opposent au drapeau rouge en arborant le  «drapeau rouge », s'efforcent de déformer la politique du Parti sur l'encouragement de l'expression des opinions, la privent de son contenu de classe et la transforment en libéralisation bourgeoise.

Ils autorisent la Droite bourgeoise à s'exprimer mais ne permettent pas à la Gauche prolétarienne d'entamer des discussions ; ils autorisent celle­là à attaquer, mais ne permettent pas à celle­ci de contre­attaquer.

Ils laissent la Droite s'exprimer à profusion, et cependant, ils enterrent les articles de riposte de la Gauche ou ordonnent aux auteurs de les modifier selon leur volonté.

Ils disent : II ne faut pas critiquer La Destitution de Hai Jouei sur le plan politique, sinon l'expression des opinions serait entravée et on n'oserait plus parler.

Nous voudrions demander à ces messieurs : En auriez­vous trop peu parlé ?

N'avez­vous pas attaqué politiquement le Parti, baïonnette au canon ?

Pourquoi n'avez­vous pas permis au prolétariat de s'exprimer et de contre­attaquer politiquement la Droite bourgeoise ? En réalité, votre  «encouragement à l'expression des opinions » consiste à donner le feu vert à la bourgeoisie et à opposer le feu rouge au prolétariat.

 

Le deuxième  «talisman » s'appelle  «la construction avant la destruction ».

 

Les représentants de la bourgeoisie, qui se sont infiltrés dans le Parti et s'opposent au drapeau rouge en arborant le  «drapeau rouge », se posent en  «dialecticiens ».

Ils ont réclamé à cor et à cri  «la construction avant la destruction » lorsque le prolétariat contre­attaquait la bourgeoisie.

Au nom de  «la construction avant la destruction », ils interdisent au prolétariat de détruire l'idéologie bourgeoise et de prendre d'assaut la forteresse politique réactionnaire de la bourgeoisie.  «La construction avant la destruction » est contraire à la dialectique et à la pensée de Mao Tsé­toung.

Le camarade Mao Tsé­toung nous a souvent enseigné qu'il n'y a pas de construction sans destruction.

Nous voulons donc que la destruction vienne en premier lieu. La destruction, c'est la révolution, c'est la critique. Pour la destruction, il faut le raisonnement, et celui­ci porte naturellement en lui la construction.

C'est dans la lutte pour détruire l'idéologie bourgeoise, l'opportunisme de droite et l'opportunisme  «de gauche » que se sont développés le marxisme­léninisme et la pensée de Mao 23Tsé­toung.

La destruction vient avant la construction et porte en elle la construction.

Telle est la dialectique historique.

Le marxisme­léninisme, la pensée de Mao Tsé­toung, voilà la plus grande vérité que le monde ait connue ; ne s'agit­il pas de construction ?

Nous voudrions demander à ces messieurs bourgeois : Que voulez­vous construire ?

De toute évidence, la construction ne s'applique pour vous qu'aux idées réactionnaires de la bourgeoisie et vous l'interdisez aux idées révolutionnaires du prolétariat. Et quand le prolétariat utilise le marxisme­léninisme et la pensée de Mao Tsé­toung pour contre­attaquer la bourgeoisie avec la violence de la foudre et détruire vigoureusement l'idéologie bourgeoise, vous réclamez à cor et à cri  «la construction avant la destruction ».

De cette façon, vous protégez la Droite, vous interdisez à la Gauche de contre­attaquer et vous vous opposez à la révolution culturelle du prolétariat.

 

Le troisième  «talisman » s'appelle : s'opposer aux  «savants despotes de gauche » et empêcher leur apparition.

 

Chaque fois que la Gauche prolétarienne contre­attaquait la bourgeoisie, les représentants de celle­ci, qui se sont infiltrés dans le Parti et s'opposent au drapeau rouge en arborant le  «drapeau rouge », ont exigé, entre autres prétextes, des méthodes  «minutieuses » et  «approfondies », accusant injurieusement la Gauche d'être  «brutale », d'être le  «bâton ». Dans la grande riposte contre la bourgeoisie, ils recourent encore à un autre  «talisman » — s'opposer aux  «savants despotes de gauche » et empêcher leur apparition —, s'imaginant pouvoir abattre la Gauche prolétarienne. Ils n'y réussiront pas.

Selon nous, cette étiquette de  «savant despote » ne va parfaitement qu'à vous autres les représentants et les  «autorités académiques » de la bourgeoisie.

C'est précisément vous autres, les messieurs infiltrés dans le Parti, les protecteurs et les soutiens des savants despotes bourgeois, qui êtes de grands despotes du Parti, de grands savants despotes qui ne lisez ni journaux ni livres, qui vous détachez des masses, êtes dépourvus de toute connaissance, mais employez vos forces à opprimer les autres. La Gauche prolétarienne s'en est toujours tenue fermement à la vérité du marxisme­léninisme, de la pensée de Mao Tsé­toung ; elle s'est toujours appuyée sur une argumentation scientifique pour critiquer les idées bourgeoises.

La Gauche prolétarienne n'a rien de commun avec les  «savants despotes ».

Contre les  «savants despotes » bourgeois, contre vous autres, la poignée de grands despotes du Parti, de grands savants despotes, nous entendons lancer une grande expédition contre vous.

A ces messieurs qui taxent la Gauche d'être le  «bâton », nous proclamons que la Gauche est le bâton d'acier, le bâton d'or du prolétariat !

C'est justement avec ce bâton que nous réduirons en miettes le vieux monde, que nous vous abattrons, vous, la poignée de grands despotes du Parti et de grands despotes, et que nous détruirons vos palais de seigneurs des enfers.

Voilà ce qui s'appelle la dictature du prolétariat.

 

Le quatrième  «talisman » est le  «débat purement académique ».

Les représentants de la bourgeoisie, qui se sont infiltrés dans le Parti et s'opposent au drapeau rouge en arborant le  «drapeau rouge », présentent la lutte de classes dans le domaine idéologique comme un  «débat purement académique », dans le double but de camoufler l'attaque de la Droite bourgeoise contre le Parti et le socialisme et d'entraver la contre­attaque de la Gauche prolétarienne.

Nous voudrions demander à ces messieurs : Mais qu'y a­t­il vraiment d'académique dans l'article  «Hai Jouei invective l'Empereur » et la pièce La Destitution de Hai Jouei de Wou Han, ainsi que dans les propos obscurs antiparti et antisocialistes de Teng Touo, Liao Mo­cha et consorts ? Le  «débat purement académique » est une supercherie dont se sert constamment la bourgeoisie.

Dans la société de classes, rien n'est  «purement académique ». Les études académiques sont toutes basées sur la conception du monde par une classe déterminée et subordonnées à la politique.

D'une manière ou d'une autre, elles servent la politique et l'économie d'une classe déterminée.

Dans la grande contre­attaque qui se déroule actuellement, en brandissant le  «talisman » du  «débat purement académique » pour s'opposer au principe consistant à donner la primauté à la politique, les représentants de la bourgeoisie visent à dissimuler le problème politique fondamental concernant les sinistres auberges antiparti, que ce soit le  «Village des Trois » ou le  «Village des Quatre », à donner la primauté à la politique bourgeoise pour s'opposer à la mise au premier plan de la politique prolétarienne, à faire dévier à droite cette grande lutte et à l'intégrer dans l'orbite du révisionnisme.

 

Enfin, le dernier  «talisman », qui est important, s'appelle  «tous sont égaux devant la vérité »,  «chacun a sa part de propos erronés »,  «un combat confus ».

 

Dans la contre­attaque du prolétariat contre la bourgeoisie, les représentants de celle­ci, qui se sont infiltrés dans le Parti et s'opposent au drapeau rouge en arborant le  «drapeau rouge »,, agitent ce  «talisman », d'une part, pour que leurs hommes ; tiennent tête, défendent opiniâtrement leurs positions et ne reculent pas d'un seul pouce, d'autre part, afin de semer la confusion, de pêcher en eau trouble et de saisir l'occasion pour lancer une contre­attaque.

 

 «Tous sont égaux devant la vérité », c'est le mot d'ordre à cent pour cent bourgeois, un mot d'ordre entièrement hypocrite. Il n'est aucunement question d'égalité entre classes antagonistes. La vérité a un caractère de classe.

A notre époque, seul le prolétariat peut détenir la vérité objective, car ses intérêts de classe sont entièrement conformes aux lois objectives.

Il y a longtemps que la bourgeoisie réactionnaire et décadente n'a plus rien à voir avec la vérité.

Ce qu'elle appelle la  «vérité » ne peut qu'être une absurdité allant à rencontre du courant de l'époque et des lois objectives. Il n'est aucunement question d'égalité entre le prolétariat et la bourgeoisie, entre l'idéologie prolétarienne et l'idéologie bourgeoise, entre la vérité prolétarienne et l'absurdité bourgeoise ; si ce n'est pas le vent d'Ouest qui l'emporte sur le vent d'Est, c'est le contraire.

Peut­on admettre une égalité, quelle qu'elle soit, dans les questions fondamentales telles que la latte du prolétariat contre la bourgeoisie, la dictature du prolétariat sur la bourgeoisie, la dictature du prolétariat dans le domaine de la superstructure, tous les secteurs de la culture y compris, la lutte du prolétariat pour poursuivre l'épuration des représentants de la bourgeoisie qui sont parvenus à s'infiltrer dans le Parti communiste et 29brandissent le  «drapeau rouge » pour s'opposer au drapeau rouge ?

Les vieux Partis sociaux­démocrates, datant d'il y a quelques dizaines d'années, et les révisionnistes modernes, qui existent depuis une bonne dizaine d'années, n'ont jamais admis l'égalité du prolétariat avec la bourgeoisie.

Les représentants bourgeois qui se sont infiltrés clans le Parti ont recouru au mot d'ordre  «tous sont égaux devant la vérité » pour épauler les éléments antiparti et antisocialistes et réprimer la contre­attaque de la Gauche.

Une question encore à ces messieurs : N'avez­vous pas réclamé à tout bout de champ l'égalité ?

Pourquoi alors avez­vous enferré les articles de la Gauche, alors que les éléments de droite étaient autorisés à distiller abondamment leur venin ?

Etait­il alors question d'égalité ?

Nous vous le disons et en toute franchise : Nous n'admettons nullement que vous puissiez être sur un pied d'égalité avec le prolétariat ; la lutte que nous menons contre vous est une lutte à mort ; nous ne pouvons qu'exercer la dictature sur la sinistre bande antiparti et antisocialiste que vous êtes.

 

 «Chacun a sa part de propos erronés » et  «un combat confus », cet argument n'est qu'une grande conspiration. Nous maintenons qu'il faut tout d'abord opérer une nette distinction entre classes et entre révolution et contre­révolution. Dans la connaissance de la réalité objective, la Gauche révolutionnaire peut également commettre telles ou telles erreurs, mais ces erreurs diffèrent radicalement des propos et des actes antiparti, antisocialistes et contre­révolutionnaires de la Droite bourgeoise.

On ne doit jamais les confondre.

La contradiction principale dans cette grande révolution culturelle, c'est la contradiction de caractère antagoniste entre les larges masses des ouvriers, des paysans et des soldats ainsi que celles des cadres et intellectuels révolutionnaires, et vous, la petite poignée de représentants de la bourgeoisie antiparti et antisocialiste.

Il s'agit d'une contradiction entre la révolution et la contre­ révolution, d'une contradiction inconciliable entre l'ennemi et nous.

Nous devons réfuter catégoriquement et attaquer, tambour battant, tous vos propos et actes contre­révolutionnaires. 31Nous devons naturellement critiquer les idées académiques bourgeoises en général, mais ces critiques diffèrent de la façon dont nous vous traitons, vous, éléments antiparti et antisocialistes ?

Nous fournissons à la grande masse des savants bourgeois des conditions de travail convenables et nous les laissons transformer sans cesse leur conception du monde dans le travail, pourvu qu'ils ne soient pas anticommunistes et antipopulaires.

Dès que nous avons riposté à l'attaque lancée par la bourgeoisie, les représentants de la bourgeoisie qui se sont infiltrés dans le Parti ont fait un grand tapage sur les thèmes de « chacun a sa part de propos erronés » et  «un combat confus » dans le seul but de s'acharner sur la Gauche et de semer la confusion pour contre­attaquer et se venger.

Vain espoir.

En suivant les instructions du président Mao, nous devons opérer une distinction entre la Gauche, le Centre et la Droite, nous appuyer sur la Gauche, combattre la Droite et gagner à notre cause la grande majorité, nous unir avec elle et l'éduquer pour mener jusqu'au bout la grande révolution culturelle prolétarienne.

Pour ces représentants de la bourgeoisie qui se sont infiltrés dans le Parti et s'opposent au drapeau rouge en arborant le ''drapeau rouge », ces  «talismans » visent à un même but : exercer la dictature sur le prolétariat.

Dans les milieux culturels, ils ont déjà usurpé une partie de la direction et exercent la dictature sur nous. Il nous faut recouvrer ces positions perdues et abattre tous ces représentants de la bourgeoisie.

 

Le trait le plus important des représentants de la bourgeoisie qui se sont infiltrés dans le Parti, c'est qu'ils arborent le ''drapeau rouge » pour s'opposer au drapeau rouge.

 

Comment les déceler ?

Un seul moyen :  «Etudier les œuvres du président Mao, suivre ses enseignements et agir selon ses instructions. »

 

La pensée de Mao Tsé­toung est le sommet du marxisme­ léninisme clé notre époque, l'expression la plus haute et la plus vivante du marxisme­léninisme de notre temps.

La théorie et l'activité pratique du camarade Mao Tsé­toung sont comme le soleil et la lune qui se meuvent dans le ciel, les fleuves et les rivières qui coulent sur la terre.

33Les œuvres du camarade Mao Tsé­toung sont les instructions suprêmes pour toutes nos activités.

Soutenir la pensée de Mao Tsé­toung et agir en s'y conformant ou bien faire le contraire, c'est là la ligne de partage entre le marxisme­léninisme et le révisionnisme, entre la révolution et la contre­révolution.

 

Nous approuvons et soutenons tout ce qui se conforme à la pensée de Mao Tsé­toung.

Nous combattons avec intrépidité et abattons tous ceux qui s'opposent à la pensée clé Mao Tsé­toung, si haut placés qu'ils soient et malgré toute leur  «renommée » et leur  «autorité ».

 

Les représentants de la bourgeoisie qui se sont infiltrés dans le Parti semblent être des  «colosses », mais en réalité ils ne sont que des tigres en papier, de même que tous les réactionnaires.

 

La pensée de Mao Tsé­toung est la boussole, et les ouvriers, les paysans et les soldats constituent la force principale de la révolution culturelle prolétarienne.

Avec cette boussole et cette force principale, nous pouvons abattre tous les monstres et mener la révolution culturelle prolétarienne de victoire en victoire.

Au moment où nous dévoilons et critiquons le groupe antiparti, le  «Village des Trois », propriétaires fonciers, paysans riches, contre­révolutionnaires, mauvais éléments et droitiers, à l'intérieur du pays, impérialistes et révisionnistes, à l'étranger, se réjouissent, estimant qu'ils pourront tirer quelque profit de cette lutte.

Nous tenons à dire à tous les réactionnaires, à ceux de l'intérieur comme à ceux de l'étranger : Vous êtes plus stupides que des ânes.

Dévoiler et critiquer le groupe antiparti, le  «Village des Trois », balayer tous les génies malfaisants, c'est purger notre Parti et notre Etat de vos agents, enlever les  «bombes à retardement » dans lesquelles vous placiez vos espoirs.

Au fur et à mesure que la grande révolution culturelle prolétarienne gagne en profondeur, nous enracinerons encore plus solidement la pensée de Mao Tsé­toung parmi notre peuple, nous éliminerons radicalement toutes les sources du révisionnisme et de la restauration du capitalisme. L'Histoire vous ridiculisera impitoyablement, vous, les ânes stupides. En outre, les réactionnaires de l'intérieur et de l'étranger nous accusent calomnieusement d'attaquer tous les intellectuels. C'est absurde.

Notre grande révolution culturelle prolétarienne est dirigée contre une poignée de mauvais éléments qui vendent la pacotille de l'anticommunisme sous l'enseigne du communisme, contre une poignée d'intellectuels bourgeois qui s'opposent au Parti, au socialisme et à la révolution. Quant aux masses des intellectuels venus de l'ancienne société, nous appliquons à leur égard une politique d'union, d'éducation et de rééducation.

Dans la grande révolution culturelle, les rangs des intellectuels prolétariens grossissent chaque jour.

 

Révolutionnaires, unissez­vous tous plus étroitement sur la base de la pensée de Mao Tsé­toung !

Poursuivons notre marche triomphale en portant haut le grand drapeau rouge de la pensée de Mao Tsé­toung et celui de la grande révolution culturelle prolétarienne !

Vive la grande révolution culturelle prolétarienne !