2 oct 2011

35 euros d'encerclement anti-populaire qui sera inévitablement violemment brisé

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Depuis hier, l’État bourgeois impose aux travailleurs en appelant aux prud'hommes une... taxe de 35 euros, qui devra être payée pour pouvoir mener l'action à bien.

Naturellement, l’État prend comme prétexte la réforme sur la justice (plus précisément la réforme de la garde à vue) pour exiger cet argent, surtout qu'en cas de victoire aux prud'hommes, les 35 euros payés sont rajoutés à ce que devra payer le patron.

Sauf qu'évidemment, en pratique cela ne se passera pas comme cela ! Et bien évidemment, une telle accusation est un couteau sous la gorge des masses les plus pauvres qui doivent le cas échéant déjà batailler pour que le patron paie les salaires !

Imaginons le travailleur qui demande une simple attestation d'employeur que le patron refuse de lui donner, et qui doit en appeler aux prud'hommes, avec un prix automatique à payer, quelle que soti sa situation !

Autant dire qu'il s'agit là ni plus ni moins que d'une déclaration de guerre au monde du travail, les travailleurs devant être toujours plus sous pression et toujours plus individualisés.

C'est ce que les sociologues appellent « l'atomisation du monde du travail » et que les syndicats les plus combatifs tentent de refuser. Sauf que les luttes de classe et l'avant-garde organisée en Parti peut unifier des masses terriblement divisées.

C'est là le cœur de l'idéologie marxiste-léniniste-maoïste. L’État bourgeois ne reculera sur les 35 euros à payer si l'on saisit les prud'hommes que si une pression véritable s'exerce sur la bourgeoisie, une pression prolétarienne, une pression violente, de masse, agressive, offensive.

Surtout quand on sait qu'à partir du 1er janvier 2012, la taxe en cas d'appel sera de... 150 euros !

Mais allons également plus loin que les prud'hommes : c'est toute action devant une juridiction civile qui va être taxée de 35 euros. Cela veut dire qu'il s'agit d'un encerclement des masses, et si cet encerclement est brisé mais que l'action n'est pas suffisante, la seconde barrière de 150 euros encercle de nouveau.

Il est évident que la bourgeoisie rêve si elle pense que cette loi va pouvoir être tranquillement appliquée, sans qu'il n'y ait de résistance prolétarienne. La tempête se lève, le pavillon se lève, la situation va changer très bientôt, pour ouvrir l'espace à une nouvelle époque.

Un nouveau cycle de luttes de classes va s'ouvrir, et là les idéologies seront mises à l'épreuve, tout comme les mentalités, les organisations, les stratégies, les objectifs, les programmes.

Dans le feu de la lutte des classes, le PCMLM saura montrer qu'il est à la hauteur des exigences révolutionnaires des masses populaires !

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