La Ve république est un régime obéissant à des règles très précises, et le social-libéral François Hollande l'a appris à ses dépens. En fait de changement, il a dû même « renouer » hier 14 juillet 2013 avec l'allocution télévisée depuis l'Élysée - bien qu'en la modernisant sous la forme d'une interview - , un « classique » du néo-gaullisme.

Et de par la nature de la crise générale du capitalisme, la seule chose « de proposable » est un régime policier, militarisant la société et popularisant les thèmes du fascisme. Toute la construction idéologique « Marine Le Pen » est faite pour satisfaire à cette exigence.

François Hollande, s'il était progressiste de manière authentique, briserait les exigences venant de la nature du régime lui-même au lieu de les rétablir, mais il ne le peut et il ne le veut pas, ce qui fait de lui l'agent objectif du fascisme. La social-démocratie est le frère jumeau du fascisme; sa nature est de perpétuer les illusions, jusqu'à ce que le fascisme soit prêt à prendre le relais.

Lorsque François Hollande affirme que l'économie capitaliste va se relancer, il sème des illusions qui se retourneront contre les progressistes et contribueront au fascisme. Lorsqu'il met en avant l'intervention militaire au Mali, il renforce les positions idéologiques de l'impérialisme français.

Avec ce qu'a diffusé François Hollande hier comme idées et conceptions, il y a un boulevard pour une idéologie nationaliste qui appelle à de profondes restructurations, à des réformes radicales... C'est-à-dire pour le fascisme, dont Marine Le Pen est le représentant principal, mais pas unique.

L'interview télévisée de François Hollande, où celui-ci a montré encore une fois son auto-satisfaction et sa culture fondamentalement bourgeoise sur tous les plans, révèle une fois de plus la dimension dramatique de la situation française.

La société française est bloquée, prête à croire à n'importe quelle option démagogique portée par le système à travers des représentants politiques sociaux-démocrates (comme Jean-Luc Mélenchon), sociaux-libéraux (comme Manuel Valls), populistes (comme Nicolas Sarkozy), fascistes (comme Marine Le Pen).

Face à cette tendance, seule l'idéologie révolutionnaire de notre époque, appliquée à la situation française, peut contrebalancer toute la situation, pavant la voie pour la révolution socialiste !

Seule l'affirmation complète et intransigeante du matérialisme dialectique peut satisfaire les exigences de notre époque !

Pour la diffusion du mot d'ordre du PCMLM: socialisme ou barbarie !

Vive le marxisme-léninisme-maoïsme, vive la guerre populaire !

Parti Communiste Marxiste Léniniste Maoïste [France]

juillet 2013