La chute du mur de Berlin, symbole de la chute des nouveaux tzars
Submitted by Anonyme (non vérifié)« L’année du changement, 1990,
1989 en a été l’esquisse
Car le bloc de l’est a explosé sous la pression
de sa jeunesse qui bouge qui lutte qui combat l’oppression
le peuple en action, voilà la solution! »
(Supreme NTM, Le monde de demain/le pouvoir, 1991)
Le 9 novembre 1989, il y a 20 ans, le mur de Berlin s’effondrait sous la pression des masses. Dans la foulée, c’est tout le bloc de l’Est qui s’effondrait.
La destruction du mur du Berlin, comme l’effondrement du bloc de l’Est, allait dans le sens de l’histoire. Les pays de l’est européen étaient des Etats policiers, dominés par des cliques bureaucratiques au service du social-impérialisme russe.
Les peuples de l’Est européen avaient vu leurs pays réduits en semi-colonies, subissant l’exploitation et l’oppression orchestrée par l’URSS. Grande a été leur joie de voir cette dernière puissance ne plus être en mesure de maintenir sa domination!
Bien entendu, les pays de l’Est européen ont du subir immédiatement les assauts des puissances impérialistes, qui ont pris la place de l’Union Soviétique. La France, l’Allemagne, les Etats-Unis, l’Italie, l’Autriche etc. ont acquis une place prépondérante dans les décisions politiques de ces pays.
Pour cette raison, le nationalisme explose dans les pays de l’est européen, nationalisme fruit de l’incompréhension de la nécessité de mener en réalité un mouvement de libération nationale.
Pour autant, il n’est absolument en rien possible de regretter le passé. Même les régimes ultra-autoritaires des pays de l’Est européen sont bien plus démocratiques que les dictatures fascistes faites sous le drapeau du « socialisme. »
Il est pareillement honteux qu’en France il existe un véritable culte de la RDA, bien entendu porté par les révisionnistes, principalement issus du Parti « Communiste » français.
La République Démocratique Allemande était une dictature fasciste, où le simple fait d’écouter certaines musiques, comme le punk, amenait en prison. Les communistes, armés de l’idéologie de Mao Zedong, luttaient d’ailleurs pour la révolution tant en RFA qu’en RDA.
Et bien évidemment le mur de Berlin n’avait strictement rien « d’antifasciste. » La construction d’un tel mur relève de la barbarie, de la plus haute méfiance envers le peuple.
Sa destruction allait dans le sens de l’histoire, comme la réunification allemande. Pareillement, il y aura nécessairement la réunification des peuples séparés par l’impérialisme, comme le peuple coréen, ou bien encore le peuple bengali.
L’effondrement du bloc de l’Est était inévitable, et il était annoncé par les communistes de Chine dès les années 1960. A partir du moment où une clique révisionniste avait pris le pouvoir en URSS à partir de la mort de Staline, ce pays était devenu un social-impérialisme, ses dirigeants de nouveaux tzars.
La chute du mur de Berlin est la chute des nouveaux tzars, qui masquaient leur impérialisme par un discours « communiste. » La chute de ces tyrans étaient inéluctable; c’est le prix à payer pour opprimer les peuples, depuis la Hongrie jusqu’à l’Afghanistan.
Notre propre impérialisme, l’impérialisme français, a temporairement profité de la défaite du bloc concurrent pour se relancer. Comme d’ailleurs toutes les autres puissances impérialistes, notamment l’impérialisme US.
Mais l’impérialisme est condamné tout autant que le social-impérialisme! Pareillement aux pays du bloc de l’Est, la France impérialiste s’effondrera sous les coups des masses populaires!