Les Croix de Feu étaient nés comme structure d'anciens combattants, mais le glissement vers une ligne ouverte à tous avait donc été impulsée par François de La Rocque. En 1935, on lit d'ailleurs dans le Programme du Mouvement Social Français des Croix-de-Feu que :
« Nous ne pratiquerons jamais la religion de l’État, mais nous voulons un État tuteur, un État qui serve, contrôle, sanctionne.
Le Mouvement Croix-de-Feu est aussi loin de la conception totalitaire, à la mode italienne, allemande, où l’enfant dès sa naissance est voué à l’État, que de la conception marxiste où l’individu devient un numéro anonyme, écrasé sous la tyrannie collective d’une poignée de dictateurs. L’épithète fasciste convient à d’autres. Pas à nous. »...