1 mai 2009

Socialisme et écologie

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Le Parti Communiste Marxiste Léniniste Maoïste [PCMLM] a comme objectif la révolution socialiste. Son objectif immédiat est le socialisme ; son objectif en tant que tel est le communisme.

Le socialisme est aujourd'hui une véritable nécessité, démontrée par l'ampleur et la profondeur de la contradiction entre le travail manuel et le travail intellectuel, ainsi que la contradiction entre les villes et les campagnes.

D'un côté, la société française se divise de plus en plus en deux pôles antagoniques, la bourgeoisie exploitant de manière toujours plus brutale, avec à sa tête une fraction toujours plus réactionnaire.

De l'autre, la nature est anéantie par le mode de production capitaliste, qui asservit absolument tout à sa quête de profits, y compris les êtres vivants, la végétation.

Le socialisme vise donc à dépasser la contradiction entre bourgeoisie et prolétariat, par l'abolition de la classe bourgeoise et la planification organisée par la classe ouvrière. Et sa nature est écologique, car remettant en cause les choix fondamentaux du capitalisme, en choisissant des rapports excluant toute domination et toute exploitation.

Le socialisme dépasse le mode de production capitaliste ; il bouleverse ses choix culturels ; il établit un rapport harmonieux avec l'environnement, avec notre planète, avec la biosphère.

« Seule une société qui engrène harmonieusement ses forces productives l’une dans l’autre selon les lignes grandioses d’un plan unique peut permettre à l’industrie de s’installer à travers tout le pays, avec cette dispersion qui est la plus convenable à son propre développement et au maintien ou au développement des autres éléments de la production.

La suppression de l’opposition de la ville et de la campagne n’est donc pas seulement possible.

Elle est devenue une nécessité directe de la production industrielle elle-même, comme elle est également devenue une nécessité de la production agricole et, par-dessus le marché, de l’hygiène publique.

Ce n’est que par la fusion de la ville et de la campagne que l’on peut éliminer l’intoxication actuelle de l’air, de l’eau et du sol ; elle seule peut amener les masses qui aujourd’hui languissent dans les villes au point où leur fumier servira à produire des plantes, au lieu de produire des maladies. [...]

La suppression de la séparation de la ville et de la campagne n’est donc pas une utopie, même en tant qu’elle a pour condition la répartition la plus égale possible de la grande industrie à travers tout le pays.

Certes, la civilisation nous a laissé, avec les grandes villes, un héritage qu’il faudra beaucoup de temps et de peine pour éliminer. Mais il faudra les éliminer et elles le seront, même si c’est un processus de longue durée. »

Engels, Anti-Dühring (1878)

Le PCMLM considère donc que l'objectif immédiat – le socialisme – se définit par le dépassement de la contradiction entre les villes et les campagnes, de la contradiction entre le travail manuel et le travail intellectuel.

Toutes les définitions du PCMLM, toutes ses orientations, tous ses choix, se fondent sur ce double objectif. Le PCMLM mène l'agitation et la propagande pour le triomphe des nouvelles grandes définitions, celles qui correspondent aux exigences de notre époque.

Les communes populaires, telles qu'elles se sont développées en Chine populaire avec le Grand Bond en Avant et la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne, constituent un grand poteau indicateur sur la voie de la résolution des contradictions entre travail intellectuel et travail manuel et entre villes et campagnes.

La commune populaire unifie en effet les ouvriers, les paysans, les soldats et les intellectuels, dans une réalité à échelle humaine, qui n'est pas une ville au sens capitaliste du terme, ni la campagne au sens capitaliste du terme. La commune populaire permet en effet à tous les individus d'exercer le maximum d'activités sociales de telle manière que des échanges soient faits, que les rôles puissent être changés, que la critique et l'autocritique fassent avancer les individus et l'ensemble de la société.

Le communisme signifie l'effacement des différences sociales, et pour que celles-ci soient effacées, il faut une société où chaque personne puisse assumer toute fonction sociale. La commune populaire est ainsi une expérience très profitable, à l'opposé des campagnes capitalistes, véritablement mutilées, et des villes capitalistes, monstres énormes opposés à toute vie. La commune populaire est également un pas en avant pour le rétablissement d'un rapport réaliste avec la nature.

Le mode de production capitaliste n'accorde aucune valeur à la nature, à part pour l'asservir ; à l'inverse, le communisme affirme lui-même que l'humanité ne peut vivre qu'en accord avec la planète, et la commune populaire, en refusant de nier l'existence de la nature, est une avancée dans l'établissement de rapports communistes.

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