18 aoû 2009

La justice bourgeoise ne parviendra pas à briser l’élan révolutionnaire du prolétariat!

Submitted by Anonyme (non vérifié)

La justice bourgeoise est un outil contre-révolutionnaire aux mains des exploiteurs du peuple, comme le montre le traitement différencié des ouvriers de Continental et des jeunes prolétaires de Villiers-le-bel (Val-d’Oise).

D’une part, les réquisitions contre sept ouvriers de Continental à Clairoix (Oise), pour leur juste explosion de colère contre la sous-préfecture de Compiègne (Oise) le 21 avril 2009, s’échelonnent de trois à six mois de prison avec sursis (sans amende) ce qui suffit à les qualifier de « clémentes » par les médias bourgeois aux ordres des capitalistes.

D’autre part, les condamnations des dix jeunes prolétaires de Villiers-le-Bel, pour leur juste explosion de colère contre l’Etat bourgeois et ses policiers en novembre 2007, s’échelonnent de un à trois ans de prison fermes et ne font l’objet d’aucun commentaire par les médias bourgeois aux ordres des capitalistes.

La bourgeoisie, par le biais de SA « justice », cherche donc à diviser le prolétariat qui, dans son ensemble, avance inexorablement sur la voie lumineuse de la révolution.

Ceci s’explique pour plusieurs raisons. Ainsi, la bourgeoisie a depuis longtemps préparé le terrain en jouant sur le registre de la « compréhension », de la « compassion » pour les mouvements ouvriers en essayant de les ramener à la « raison », c’est-à-dire l’acceptation de l’exploitation capitaliste et de fausses solutions du légalisme bourgeois.

Au contraire, la bourgeoisie, bien aidée par toute la sociale-démocratie (NPA, P « C » F, Verts, PS) tente de faire passer la révolte des jeunes prolétaires des banlieues pour une manifestation « irrationnelle », « incompréhensible » d’enragés sans scrupule ni « moralité ».

Pourtant, les soulèvements prolétaires convergent dans leur lutte contre l’Etat bourgeois et ses représentants (flics, patrons, cadres, travailleurs sociaux, pompiers, etc.), ainsi que dans leur besoin de révolution, plus clair de jour en jour.

La justice bourgeoise, pour éviter qu’une « étincelle mette le feu à toute la plaine », a donc intérêt à diviser le prolétariat en présentant les uns (ouvriers) comme des victimes qu’ « on peut comprendre », et les autres (jeunes prolétaires des banlieues) comme de dangereux voyous à mater.

Cette manœuvre de division montre que la bourgeoisie craint plus que tout l’embrasement révolutionnaire du prolétariat.

Mais nous, marxistes-léninistes-maoïstes, savons que cet embrasement est inévitable et que le prolétariat sera bientôt uni sous le drapeau rouge de la révolution pour mener la guerre populaire qui anéantira le capitalisme et son alter-égo fasciste!

Et pour endiguer l’océan des masses en armes, la bourgeoisie mène une contre-révolution de tous les instants, charriant les idées les plus réactionnaires qui inévitablement viennent renforcer la dynamique fasciste déjà bien développée.

Hier, un grand quotidien bourgeois a donc sorti opportunément un long article intitulé « comment être un bon flic dans ce climat de haine? ».

Sur deux pages, les flics se plaignent d’être mal considérés, alors même que les masses ont l’expérience de leur comportement habituel, tout patriarcal, visant à rabaisser, à humilier à chaque fois qu’ils se sentent forts. D’ailleurs, un des flics qui témoignent regrette expressément de ne plus inspirer la peur : « Je travail où je suis né, où j’ai côtoyé et connu mes amis.

A l’époque tout n’était pas rose, mais le respect et la « crainte du gendarme » étaient forts. Depuis plusieurs années, la délinquance est de plus en plus violente.

La faute au système et aux parents qui pondent des gosses sans s’en occuper en les laissant libres d’aller et venir, sans trop se soucier de ce qui se passe ».

On note aussi le mépris insupportable pour le peuple qui « pond » des enfants, un langage approprié pour ces serviteurs de la bourgeoisie qui voudraient s’essuyer les pieds sur des masses appeurées et obéissantes.

Mais la bourgeoisie sait que tout cela est bien fini et que notre époque est celle de la révolution. Dans la stratégie contre-révolutionnaire, ces policiers paternalistes ( « la police veille et prend des risques pour vous ») et moralistes ( « aujourd’hui, on dirait que les gens confondent bien et mal ») essaient de faire culpabiliser les masses concernant leur juste volonté de révolte et demain de révolution, dans le cadre absolument invivable et traumatisant qu’est le capitalisme.

La bourgeoisie voudrait même renverser le sens de la domination criminelle du capitalisme ( « Nous vivons dans la terreur de la bavure »).

« Ce que je veux, moi, c’est que les gens vivent en paix », déclare un des policiers en concluant « si nous n’étions pas là, la France, ce serait vraiment le désordre. Qui peut vouloir le désordre pour son pays ? Certainement pas moi ». Les masses du monde entier, elles aussi, veulent vivre en paix mais ceci est impossible tant qu’existe l’oppression capitaliste et impérialiste qui perpétue ses crimes sur toute la planète! Le policier est en faveur de l’ordre, l’ordre criminel du capitalisme, alors il assume sa place de cerbère de l’exploitation capitaliste, celle-là même que les masses veulent faire voler en éclats! Dès lors, le policier ne peut être autre part que dans la ligne de mire du prolétariat révolutionnaire en marche pour sa libération dans le communisme!

La violence révolutionnaire des masses est nécessaire pour briser à jamais l’ignoble brutalité de l’ordre bourgeois dans lequel nous sommes forcés de vivre! Il faut « semer le désordre sur et sous le ciel »! C’est pourquoi, en France, le PCMLM est le seul parti qui se tient toujours résolument du côté des masses et répond à leur exigence d’organisation pour les guider vers la révolution, vers le communisme!   

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