24 oct 2011

ODC: Le PCm d'Italie sur le front du centrisme et de la conciliation avec l'ennemi de classe

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Tout le monde sait que le léninisme est né, a grandi et s'est fortifié à travers une lutte implacable contre l'opportunisme de toutes nuances, y compris le centrisme d'Occident (Kautsky), le centrisme de chez nous (Trotsky et les autres). Cela, même les ennemis directs du bolchévisme ne peuvent le nier. C'est un axiome.

(Staline, Les questions du léninisme)

 

Beaucoup de camarades se sont concentrés, dans la lutte contre le trotskisme, sur celui-ci comme quintessence des maux idéologiques du communisme. En réalité, le trotskysme n'est qu'un aspect d'un problème idéologique plus ample et profond, dénommé « centrisme », qui a accompagné le marxisme et léninisme depuis ses origines.

 

C'est le fait de vanter les concepts marxistes en théorie, mais de les nier en pratique, la fait d'accompagner la classe ouvrière en parole, mais de l'abandonner dans ses révolutions.

 

Lénine considérait les centristes, les opportunistes comme extrêmement dangereux, car ils ont couvert l'opportunisme avec des phrases gauchistes.

 

Aujourd'hui, dans le mouvement communiste qui se dénomme lui-même MLM, il y a une ligne assumée par certains partis qui peuvent être qualifiés, sans aucun doute, de centristes.

 

Ils sont caractérisés par le fait d'essayer de concilier les communistes avec les révisionnistes modernes, par le fait de maintenir un discours ambigu sur le révisionnisme au Népal, par le fait de maintenir une phraséologie révolutionnaire en paroles mais d'en fait se réconcilier avec les révisionnistes, pour soutenir une « fraction rouge au Népal » dont les principes sont clairement révisionnistes, par opposition à la conception communiste d'un se divise en deux, ils défendent la conception révisionniste comme deux fusionnent en un, etc.

 

En première ligne de ces opportunistes centristes et de droite se trouve le Parti communiste maoïste d'Italie (PCM d'Italie).

 

Depuis quelque temps, ce parti est sur le front du centrisme, de l'opportunisme de droite et de la réconciliation avec l'ennemi de classe dans le camp MLM, mène une campagne d'attaques contre la Odio de Clase ODC) et le Comité prolétarien Internationaliste (CPI).

 

Nous sommes tout à fait conscient des raisons de cette charge et attaques subis de notre part par ces opportunistes: la raison n'est autre que la dénonciation que nous avons fait au sujet de leurs actions cyniques et conciliatrices avec le révisionnisme au Népal.

 

Ce parti a été un défenseur obstiné du prachandisme, qu'il a jusqu'à très récemment continué à défendre bec et ongles. Maintenant la dérive du prachandisme est tellement évidente qu'ils n'ont pas d'autre choix que de « dénoncer ».

 

Mais ce parti, loin de reconnaître les erreurs de son soutien au prachandisme, loin de se rectifier et de pratiquer et l'auto-critique, s'engage actuellement contre ceux qui dénoncent ses vacillations, ses ambiguïtés et conciliations avec le révisionnisme.

 

Ce parti a défendu en 2006 comme une question de tactique et comme une question de flexibilité les « accords de paix » au Népal, ce qui représente une trahison claire.



Face à des partis communistes qui en 2006 ont dénoncé le fait que les thèses et le chemin proposés par le Parti communiste du Népal (maoïste) soient erronées, que cela représentait une capitulation devant l'impérialisme et une trahison de la révolution, ces opportunistes du PCM d'Italie ont non seulement fait la sourde oreille, mais de plus recouru à la disqualification [des critiques].

 

Aujourd'hui l'histoire a rendu son verdict et a confirmé qu'étaient correctes les critiques formulées à l'encontre des déviations prachandistes, qui représentent une profonde abjuration du marxisme et une renonciation à la stratégie et au programme de la révolution.

 

Ce n'était pas seulement un problème de flexibilité dans la tactique, mais la pompeuse « théorie tactique » du prachandisme qui signifiait une renonciation à la stratégie de la Révolution de Nouvelle Démocratie, comme l'ont confirmé les faits.

 

Ces opportunistes du PCM d'Italie critiquent durement en paroles le PCR des Etats-Unis, mais en fait, ils suivent ses traces et sa manière d'agir.

 

Ce fut précisément l'action conciliatrice et opportuniste du PCR des Etats-Unis qui a conduit à la faillite et l'effondrement du MRI, ce sont eux qui contrôlaient le Comité du MRI.

 

Le Comité du MRI se caractérisait précisément par son ambiguïté et la conciliation avec le révisionnisme en deux points particulièrement graves: les pseudo "lettres de la paix" au Pérou et le silence complice sur la trahison de prachandisme au Népal.

 

Le PCM d'Italie, comme la PCR des Etats-Unis à la direction du MRI, défend aujourd'hui des positions ambiguës et conciliantes avec le révisionnisme, il soutient une prétendue « fraction rouge » qui est pleinement impliquée dans la dérive actuelle du prachandisme et défend des thèses révisionnistes.

 

Ces opportunistes du PCM d'Italie appuient actuellement au Népal une prétendue « fraction rouge » représentée par Kiran, Basanta et Gaurav, etc. qui étaient partisans du « Chemin Prachanda » comme «un développement du marxisme», qui préconisaient « l'accord de paix global », qui sont responsables du confinement de l'Armée Populaire de Libération et le démantèlement du pouvoir populaire dans les bases d'appui, qui participent et défendent l’État et le gouvernement réactionnaire du Népal, qui ont été les protagonistes de l'union avec le vieux parti révisionniste Mashall.

 

Ils oublient que ces personnes et cette « fraction rouge » sont autant responsables du révisionnisme du PCNU (M) et de la trahison de la révolution que Prachanda et Battharai. Ils oublient aussi que les théories de PCNU (M) et sa trahison de la révolution au Népal ont été la cause immédiate de l'effondrement du MRI.

 

QUELQUES CARACTÉRISTIQUES DU CENTRISME



Les caractéristiques les plus remarquables et les particularités du centrisme sont entre autres les suivantes:



- Dans le domaine de la théorie, le centrisme est amorphe et éclectique ; autant que possible il évite les obligations théorique et tend (en paroles) à privilégier la "pratique révolutionnaire" à la théorie, sans comprendre que seule la théorie marxiste peut fournir une orientation révolutionnaire à la pratique.



- Sur le plan de l'idéologie, il utilise contre les marxistes révolutionnaires les vieux arguments menchéviques (Martov, Axelrod, Plekhanov).

 

- Le centrisme proclame en paroles son hostilité au réformisme, mais ne mentionne jamais le centrisme. Il estime que la définition du centrisme est « peu claire », « arbitraire », etc. en d'autres termes, le centrisme n'aime pas être appelé par son nom.

 

- Les centristes, toujours incertains de leur position et de leurs méthodes, haïssent le principe révolutionnaire de dire les choses comme elles sont. Il tend à remplacer la politique de principe par des manœuvres personnelles et rampantes.



- Ils s'appuient sur des groupes de droite et sont enclins à se soumettre aux plus modérés, à taire leurs erreurs opportunistes et cacher ses actions contre les travailleurs.

 

- Ils masquent leurs fluctuations en parlant du danger de « sectarisme » et de « dogmatisme. »



La position centriste est analogue, en un sens, à celle du petit-bourgeois entre le capitaliste et le prolétaire : il s'humilie devant le premier, et méprise le second...



Colectivo Odio de Clase

23 octobre 2011

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