26 oct 2011

Baisse des indemnités journalières pour arrêt maladie

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Hier mardi 25 octobre, le président de la République était à Carcassonne pour une visite à propos de la « modernisation du secteur public de la santé ». C'était l'occasion pour lui de rappeler à qui ne l'aurait pas encore compris que l’État entend réduire les dépenses. Nicolas Sarkozy à ainsi bien précisé que le secteur de la santé ne serait pas épargné car « il y a une crise, je voudrais que chacun le comprenne » à t-il dit.

 

Pendant ce temps, l'Assemblée Nationale commençait l'examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Ce projet prévoit notamment la réduction des indemnités journalières pour arrêt maladie.

 

Cela est une attaque frontale contre les masses populaires, qui doivent déjà faire face à une réduction de leur revenues lors d'une maladie. Mais le message est clair pour la bourgeoisie, il s'agit clairement d'inciter les personnes malades à allez travailler, par peur de perdre trop d'argent et voir les difficultés s’accumuler.

 

Car se sont les prolétaires les plus pauvres qui risquent d'être touché par cette mesure, particulièrement chez les 30% de salariés ne bénéficiant pas d'un contrat de prévoyance qui permet de compenser, plus ou moins, la baisse de salaire lors d'un arrêt maladie. Les prolétaires précaires, notamment les intérimaires qui sont très nombreux dans la classe ouvrière, sont encore une fois en première ligne face aux attaques de la bourgeoisie.

 

Mais pour les membre de la bourgeoisie justement, il n'y a par contre aucun soucis à se faire car leurs revenus les assurent largement face à la maladie, surtout quand ils n'ont même pas besoin d'avoir une activité pour accumuler de l'argent.

 

La maladie est une menace permanente qui guette les prolétaires. D'abord sur le plan sanitaire lui même, mais de plus en plus pour des raisons d'argent, quand la perspective d'un arrêt maladie longue durée annonce un appauvrissement générale.

 

Et aujourd'hui, la bourgeoisie entend bien accentuer la pression sur les prolétaire, incapable qu'elle est d'organiser la vie quotidienne du Peuple et de garantir à chacun l'accès au progrès, le droit et la possibilité de se soigner dans les meilleurs conditions.

 

Dans le capitalisme, la seule perspective pour les prolétaires c'est d'écraser la bourgeoisie, de lui confisquer son pouvoir pour enfin construire le socialisme !

 

Tant que les masses prolétaires n'auront pas totalement conscience de cela, tant que la classe ouvrière ne sera pas organisé et acharnée dans son offensive contre le capital, la bourgeoisie pourra toujours continuer de faire passer ce genre de mesures odieuses.

 

Elle pourra continuer de se permettre des offenses telle que, autre mesure prévu dans ce projet de loi de financement de la Sécurité sociale, la baisse du plafond auquel les indemnités de licencient sont soumises à cotisation, c'est à dire amputées.

 

Le plafond passerait alors de 109 110 € actuellement à 72 744 €. Cette mesure vise directement la classe ouvrière très sujette aux licencient. Mais quand se sont des patrons qui sont remerciés leur indemnités sont le plus souvent déjà au dessus des 110 000 € !

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