10 mar 2013

Entre honte et détresse pour les masses : une jeune prolétaire revendiquant d'être "mère porteuse"

Submitted by Anonyme (non vérifié)

La phrase est terrible : « En juillet 2011, elle a donné naissance, en Belgique, à une petite fille. Un bébé de 3,350 kg, « en pleine santé », qu’elle n’a pas pris dans les bras après l’accouchement, la remettant immédiatement à ses parents d’intention. »

Qu'une mère ne prenne pas son enfant dans ses bras est du pur terrorisme. C'est une insulte absolue aux valeurs régnant dans la biosphère ; on se souvient de la beauté des vers de Lucrèce présentant de manière élégiaque les terribles tourments endurés par la vache lorsque son veau lui a été enlevé.

Ce qu'a fait le quotidien Le Parisien est ainsi sordide, et ô combien représentatif du climat actuel. Faut-il que les masses populaires soient K.O. idéologiquement et culturellement pour laisser passer cela !

Car tolérer que soit présentée une femme du peuple pétrie de « bons sentiments » et revendiquant son statut d'esclave comme « mère porteuse », c'est catastrophique, c'est honteux, c'est criminel.

Le Parisien a joué « intelligemment » dans l'horreur et l'anti-civilisation en présentant « Raphaella, 24 ans », habitant dans une zone éminemment prolétarienne (Calais), et ayant naturellement très jeune déjà deux enfants, âgés de 3 et 5 ans, donc le premier obtenu à 18 ans, l'empêchant de pouvoir passer son baccalauréat...

Un portrait terrible, typique des situations des zones prolétariennes les plus fortes et par conséquent les plus arriérées culturellement, où les droits des individus, leur possibilité d'épanouissement, sont très rapidement anéanties.

Cette femme, bernée culturellement et idéologiquement par le capitalisme, est même au chômage. Elle doit tenir avec 900 euros par moi pour elle et ses enfants... C'est une sorte de portrait caricatural de la catastrophique vie quotidienne prolétarienne féminine qui est présentée le lendemain du 8 mars, journée internationale de la femme...

Le tout pour vanter un acte de « gentillesse » puisque Raphaela explique ne pas avoir été « mère porteuse » pour l'enfant, mais pour « rendre service » et d'ailleurs elle aurait elle-même insisté « pour être la première mère porteuse clandestine à témoigner à visage découvert ».

Terrible détresse que tout cela, odieuse détresse, scandaleuse et honteuse moralement. Le Parti Communiste Marxiste Léniniste Maoïste a le premier à l'extrême-gauche affirmé le danger que représente la « Gestation Pour Autrui » et cette position a été juste (voir Document 29 - les progressistes doivent refuser la gestation pour autrui ainsi que le dossier sur le mariage gay et lesbien).

Il n'y a d'ailleurs plus grand monde aujourd'hui de progressiste pour ne pas voir que la question de la « GPA » est une arme du capitalisme, revendiquée uniquement par les libéraux libertaires, les décadents, les individualistes.

Sans compter que cet argument de la « GPA » est largement utilisé par la droite catholique, encore à l'offensive contre le droit des gays et des lesbiennes à se marier.

 

Car bien évidemment, au sein du peuple, la « GPA » ne passe pas. Le prolétariat est faible idéologiquement, mais il porte en lui la culture de l'humanité. Il entrevoit les frontières.

Le Parisien est obligé de le constater :

« Raphaella a déjà essuyé de la part de certains de ses proches des nombreuses condamnations sans appel, certains n’hésitant pas à voir en elle une fille pauvre du Nord qui fait cela « pour l’argent », une illuminée mystique se prenant pour une sainte alors que la médecine n’arrive pas à rendre d’autres femmes « enceintes », ou même une « poule pondeuse » qui fait… des enfants!

A l’inverse, sa mère et sa sœur la soutiennent. Raphaella se considère comme une « nourrice prénatale », affirme n’être manipulée par personne et ne revendique qu’une rétribution d’ordre symbolique, lorsqu’elle a vu « s’allumer » le visage des parents « malheureux » pour qui elle a porté un enfant. »

La dimension chrétienne, si prégnante dans le Nord de la France, ressort ici dans toute sa dimension criminelle. L'aliénation, l'anti-civilisation, la négation de la dignité... Tout cela ne fait que ressortir de manière plus forte, plus urgente, le mot d'ordre du PCMLM : Socialisme ou retombée dans la barbarie !

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