27 déc 2013

L’unité internationale des communistes exige de la fermeté dans la défense du MLM

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L'UNITE INTERNATIONALE DES COMMUNISTES EXIGE DE LA FERMETE DANS LA DEFENSE DU MARXISME-LENINISME-MAOÏSME!

Déclaration commune

La crise économique mondiale persistante démontre la déliquescence du système capitaliste, dont la phase impérialiste actuelle d’agonie et de décomposition est le plus haut et le dernier stade dans l’existence historique du capitalisme, au-delà duquel ne suit que la Révolution Prolétarienne Mondiale et le Socialisme – première phase vers la société communiste.

La crise économique n’a pas seulement exacerbée toutes les contradictions de l’impérialisme mondial mais, par elle-même, exprime l’antagonisme extrême de la contradiction fondamentale du système, entre une production toujours plus sociale et une appropriation toujours plus privée.

Un tel antagonisme est la cause profonde de la lutte des nations, pays et peuples opprimés contre leurs oppresseurs, à l’avant-garde desquels marche aujourd’hui l’héroïque guerre populaire en Inde, en Turquie, aux Philippines, auxquelles se joignent les efforts gigantesques pour la réorganiser au Pérou. C’est la cause profonde des mouvements incessants des esclaves salariés et des larges masses travailleuses, dans tous les pays.

C’est la raison de la peur de la bourgeoisie des pays impérialistes, qui semblent s’arracher les cheveux face au danger des armes de destruction massive alors même qu’elle les fabrique en quantités colossales, qu’elle soutient des guerres réactionnaires, qu’elle s’arme et se réarme pour une nouvelle guerre mondiale.

C’est la raison de la panique de tous les réactionnaires face à la révolution, condamnant les guerres justes des opprimés, louant des pacifistes soumis comme Mandela, appelant à la paix entre exploiteurs et exploités et à l’harmonie entre oppresseurs et opprimés, propagande hypocrite appuyée par le socialisme bourgeois du XXIe siècle, mais aussi par les faux communistes qui, se repentant d’avoir pris les armes contre les oppresseurs, se font les auxiliaires de la bourgeoisie, des propriétaires fonciers et des impérialistes pour troquer la révolution contre de serviles « accords de paix ».

La situation objective actuelle est excellente pour la révolution mondiale, mais dépend toujours de la résolution du plus grand obstacle : l’unité internationale des communistes. Contre elle conspire le grand danger révisionniste qui agite le drapeau rouge contre le Marxisme-Léninisme-Maoïsme.

Le 120ème anniversaire de la naissance du Président Mao nous offre l’occasion de réaffirmer la juste Déclaration : VIVE LE MARXISME-LENINISME-MAOÏSME ! du défunt  Mouvement Révolutionnaire Internationaliste  – MRI, proclamé il y a juste 20 ans, le 26 décembre 1993, et pour manifester publiquement notre fermeté dans sa défense. Le MRI fut détruit par le révisionnisme, mais pas la ligne de sa Déclaration, défendant le Maoïsme comme le développement le plus complet du Marxisme-Léninisme vers une nouvelle, troisième et supérieure étape : le Marxisme-Léninisme- Maoïsme.

Aujourd’hui, nous soulignons la question du pouvoir, guide politique des trois étapes du développement du marxisme que le président Mao résumait en cette phrase magistrale : Le pouvoir est au bout du fusil.

Ceci est la ligne de délimitation et de distinction avec toute autre forme médiocre de marxisme.

Ceci est la ligne de défense véritable et conséquente du Marxisme-Léninisme-Maoïsme, basée sur la reconnaissance de la violence comme accoucheuse de l’Histoire et de la lutte armée des masses, la voie inévitable de la Révolution Prolétarienne Mondiale, développée et intégrée par le Maoïsme comme la ligne militaire du prolétariat international, comme la puissante théorie et pratique de la Guerre Populaire, forme supérieure et continuation de la lutte politique par d’autres moyens, qui servent certainement aux masses pour conquérir le pouvoir, tant dans les pays impérialistes que dans les pays opprimés, où le maoïsme fut tant développé dans la théorie que dans la pratique, la Révolution de Nouvelle Démocratie pour les pays semi-coloniaux et semi-féodaux comme partie de la Révolution Prolétarienne Mondiale, c’est à dire comme une révolution démocratique d’un nouveau type dirigée par le prolétariat dont le nouvel État démocratique populaire est déjà une forme de la Dictature du Prolétariat.

Une ligne de rupture définie, claire et diamétralement opposé à la « transition pacifique », théorie putride et révisionniste rééditée dans ce siècle au nom du MLM pour justifier les « accords de paix » qu’exigent et nécessitent l’impérialisme, la bourgeoisie et les propriétaires fonciers. Véritable opportunisme qui entaille le fil révolutionnaire du marxisme pour le rendre acceptable aux ennemis de classe. Sa déroute est essentielle à l’unité internationale des communistes.

La défense conséquente du Marxisme-Léninisme-Maoïsme exige d’aller plus loin que la reconnaissance de la lutte des classes et la voie de la Guerre Populaire pour conquérir le pouvoir. 

Elle exige d’accepter et de défendre sans hésitation que la lutte des classes conduit nécessairement à la dictature du prolétariat, transition vers l’abolition de toutes les classes et l’avènement d’une société sans classes, en suivant précisément le développement maoïste du Marxisme Léninisme, qui éleva la théorie et la pratique de la Dictature du Prolétariat vers l’avènement de la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne : Continuer la Révolution sous la Dictature du Prolétariat.

Ce fut le développement maoïste du Marxisme Léninisme qui éleva dans la théorie et la pratique la compréhension par le prolétariat mondial des lois de la lutte des classes dans la société socialiste, contre la conception mécaniste du rôle des forces productives et contre les tendances militaristes, qui rendit clair la contradiction principale entre le prolétariat et la bourgeoisie, le rôle dirigeant de la Révolution sur la production et qui affirma le rôle du politique sur le fusil.

Mais aujourd’hui, les révisionnistes Avakian et Prachanda considèrent la Dictature du Prolétariat comme une erreur historique, lui nient son rôle de pierre angulaire du Marxisme-Léninisme-Maoïsme, appellent à l’accommoder avec les théories bourgeoises pestilentielles sur le « droit de dissidence »  et la « démocratie multi- ou pluripartite », consistant à donner aux classes exploitantes renversées le droit d’organiser et de participer aux affaires de l’Etat sous le socialisme, appellent à abandonner la force – lire à abandonner la Dictature du Prolétariat – dans le socialisme en effaçant ainsi l’existence des classes et leur lutte irréconciliable dans la période de transition vers le communisme.

De telles théories, présentées comme des développements supposés du Marxisme-Léninisme-Maoïsme, son un « oubli » opportuniste typique et une tergiversation révisionniste du marxisme révolutionnaire, qui soutient exactement le contraire :

« Si on laisse l’idéologie bourgeoise se déployer librement, la dictature du prolétariat se transformera en dictature de la bourgeoisie et le système socialiste se transformera en système capitaliste, ou semi-colonial, ou semi-féodal. Nous devons vous lancer un avertissement clair : Camarades ! L’ennemi est en train d’affuter le couteau pour nous décapiter et renverser notre pouvoir ! Comment est-il possible que vous ne le voyez pas, ne l’entendiez pas, ne le preniez pas en compte ? Le pouvoir se prend et se consolide en s’appuyant sur le fusil et la plume » (1).

« Bien entendu, établir une claire distinction entre nous et nos ennemis, c'est en même temps distinguer le vrai du faux. Ainsi, par exemple, la question de savoir qui a raison et qui a tort - nous ou les forces réactionnaires intérieures et extérieures que sont l'impérialisme, le féodalisme et le capital bureaucratique - est également une question de distinction entre le vrai et le faux, mais elle est différente par sa nature des questions sur le vrai et le faux qui se posent au sein du peuple.

Notre Etat a pour régime la dictature démocratique populaire dirigée par la classe ouvrière et fondée sur l'alliance des ouvriers et des paysans. Quelles sont les fonctions de cette dictature ? Sa première fonction est d'exercer la répression, à l'intérieur du pays, sur les classes et les éléments réactionnaires ainsi que sur les exploiteurs qui s'opposent à la révolution socialiste, sur ceux qui sapent l'édification socialiste, c'est-à-dire de résoudre les contradictions entre nous et nos ennemis à l'intérieur du pays » (2).

«  (…) la dictature du prolétariat est nécessaire et la victoire sur la bourgeoisie est impossible sans une guerre prolongée, tenace, féroce, à mort, une guerre qui exige sérénité, discipline, fermeté, inflexibilité et une volonté unique » (3).

« (…) il est impossible de vaincre et de déraciner le capitalisme sans aplatir implacablement la résistance des exploiteurs qui ne peuvent être privées d’un seul coup de leurs richesses et de leurs avantages tant en organisation qu’en connaissances, et en conséquence ils tenteront inévitablement, durant une période relativement longue, de renverser le pouvoir détesté des pauvres » (4).

En honneur et souvenir du Président Mao Tsé-toung qui éleva l’idéologie du prolétariat à l’avènement du MLM, nous proclamons :

Contre la trahison révisionniste au MLM, ourdie tant par Avakian et son « Parti Communiste Révolutionnaire » sous l’appellation d’un développement postmoderniste du marxisme, que par la clique de Prachanda, Kiran et Cie., et leurs partis au Népal, nouveaux pratiquants de la « transition pacifique ».

Contre le centrisme tolérant et conciliant avec l’Accord traitre au Népal et son héritier, le nouveau «Parti Communiste » du Népal (« Maoïste ») dont la ligne et le programme proclament fidélité aux compromis accordés aux classes réactionnaires de ces pays.

Contre le renoncement au Marxisme-Léninisme-Maoïsme , depuis des positions de « gauche », soit vacillation et éclectisme menant à revenir à un « Marxisme Léninisme sans Maoïsme », position incompatible avec la défense de la guerre populaire et le chemin enseigné par la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne de continuer la Révolution sous la Dictature du Prolétariat ; soit de réduire la nouvelle, troisième et ultime étape du Marxisme à un simple « Maoïsme sans Marxisme Léninisme », et donc renoncer au Maoïsme ou nier son unité dans un tout unique avec le Marxisme Léninisme, ce qui revient à abandonner le marxisme révolutionnaire de l’époque.

Contre de telles lignes et tendances, nous maintenons fermement la bannière du combat contre l’opportunisme hissée en 1993 : Vive le Marxisme Léninisme Maoïsme !, « idéologie universellement applicable, vive et scientifique, en développement constant et enrichie plus encore par son application au travers de la révolution comme médium d’avancement de la connaissance de l’être humain en général. Le marxisme-léninisme-maoïsme est l’ennemi de toutes les formes de révisionnisme et de dogmatisme. Il est tout puissant parce qu’il est vrai ».

Le Marxisme-Léninisme-Maoïsme est la seule voie de développement révolutionnaire du marxisme qui puisse guider au triomphe de la Révolution Prolétarienne Mondiale et l’unique base idéologique pour l’union internationale des communistes.


CONTRE LE REVISIONNISME, LE CENTRISME ET TOUTES LES FORMES D’OPPORTUNISME:

VIVE LE MARXISME LENINISME MAOÏSME !

POUR UNE NOUVELLE INTERNATIONALE COMMUNISTE BASEE SUR LE MARXISME LENINISME MAOÏSME : EN AVANT !


26 décembre 2013

Arab Maoists

Centre Marxiste-Léniniste-Maoïste - Belgique

Union Ouvrière Communiste (MLM) – Colombie

Parti Communiste d’Equateur – Soleil Rouge


Notes

1 Vive la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne, Editorial du Hongqi numéro 8, 1966.

2 Mao Zedong, De la juste solution des contradictions au sein du peuple, février 1957.

3 Lénine, La maladie infantile du communisme (le « gauchisme »).

4 Lénine, Les tâches immédiates du pouvoir des Soviets.

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