Transformation de la France

26 juin 2013

Il existe en France un gigantesque malentendu sur Charles Baudelaire, un malentendu exprimé par exemple en février 2012 par Marine Le Pen : « Le livre sur ma table de chevet, ce sont les Fleurs du mal de Baudelaire et je ne suis pas une droguée syphilitique. » Telle est la triste image accordée à Charles Baudelaire par l'idéologie dominante : il ne serait qu'un demi-fou, consommant du haschisch et de l'opium, écrivant des poètes hallucinés dont le sens échappe nécessairement, lui-même ne vivant que dans une grande dépression, une grande détresse. Une telle vision est, bien entendu, erronée, elle est le fruit d'une reconstruction de la figure de Charles Baudelaire, sans juste compréhension de son époque, de la culture de son époque, de l'idéologie dominante. En réalité, Charles Baudelaire était particulièrement critique des drogues, sa seule perspective étant la quête esthétique de l'idéal. Il est souvent présenté comme quelqu'un préfigurant le symbolisme, cependant il est surtout une grande figure du romantisme. S'il fallait définir Charles Baudelaire, alors il faudrait dire : c'est un romantique. Il voit bien que la bourgeoisie qui domine se moque de l'esthétique, même si certains esprits jouent aux mécènes. Alors il cherche dans les marges une certaine vérité, à défaut de la rechercher dans le prolétariat – c'est là qu'il est un romantique et non quelqu'un ayant le même parcours que Karl Marx (né en 1818, Charles Baudelaire étant né en 1821).

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23 juin 2013

Les Chouans d'Honoré de Balzac

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Les Chouans est un roman du tout début de l’œuvre d'Honoré de Balzac. Par la suite, lui-même aura un regard très critique dessus. Mais quelle force on retrouve déjà ! Quelle vivacité dans la description, quelle capacité à dresser le portrait d'une époque, de la sensibilité des protagonistes !

23 juin 2013

Z. Marcas d'Honoré de Balzac

Submitted by Anonyme (non vérifié)

« Je n’ai jamais vu personne, en comprenant même les hommes remarquables de ce temps, dont l’aspect fût plus saisissant que celui de cet homme ; l’étude de sa physionomie inspirait d’abord un sentiment plein de mélancolie, et finissait par donner une sensation presque douloureuse. » C'est ainsi que commence la nouvelle d'Honoré de Balzac intitulé Z.

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