L'esthétique petite-bourgeoise de la contestation du projet de loi travail
Submitted by Anonyme (non vérifié)Dans les années 1960, nos précurseurs maoïstes maîtrisaient mal la dialectique. Ils sont passés du refus initial de mai 1968 à son acceptation complète, ce qui a provoqué l'échec de notre première émergence politique. Cette fois, nous aurons l'intelligence de ne pas faire pareil avec le mouvement contre la loi travail, à laquelle il faut associer Nuit debout.
Car, c'est indéniable, ce mouvement a été petit-bourgeois, tout comme mai 1968. Il a charrié des choses progressistes, mais il n'a jamais été qu'une protestation mesurée dans le but d'obtenir un aménagement du capitalisme. La petite-bourgeoisie veut un espace pour subsister et pour cela elle utilise la révolte en apparence. Cela a déjà été le cas en mai 1968, vaste révolte tellement esthétique qu'elle n'a pas fait de morts, à part quelques uns liés au mouvement ouvrier et qui furent maquillés en accidents de la circulation...