27 sep 2016

Progressive Labor Party : La voie de la révolution (1982)

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Un Manifeste Communiste - 1982

Avis au lecteur 

Le Parti Progressiste du Travail rédigea ce texte en 1981 et l'adopta comme ligne stratégique de base une année après.

Depuis lors, le mur de Berlin s'est écroulé, l'Union Soviétique a implosé pour devenir une société ouvertement capitaliste, ainsi que les autres pays ex-socialistes d'Europe de l'est.

Les conditions de vie pour les travailleurs de ces pays vont de mal en pis.

La guerre est devenue l'ordre du jour dans l'ex-Yougoslavie, en Tchétchénie, en Géorgie et dans bien d'autres républiques de l'ex-URSS.

Le racisme y sévit, tout comme le nationalisme, l'oppression sexiste des ouvrières, les salaires bas et tous les autres maux du capitalisme.

Dans la Chine impérialiste de l'époque actuelle, des centaines de millions de travailleurs se retrouvent au chômage ou sans abri.

La lutte pour le communisme, telle que la décrit <<La Voie de la Révolution (IV)>>, est plus que jamais une question de vie ou de mort pour les travailleurs du monde, qu'ils soient de Moscou, de Washington, de Mexico, de Lagos, de Beijing ou de Londres.

La Voie de la Révolution (IV)

Malgré les pleurnicheries des patrons, le communisme prospère aujourd'hui dans le Parti Progressiste du Travail (PLP).

En 1848, Karl Marx a écrit dans Le Manifeste Communiste: <<Un spectre hante l'Europe, le spectre du communisme.>>

Il avait raison! Or ce spectre hante encore les patrons du monde. La lutte entre les patrons et les travailleurs a dominé le siècle passé.

Les travailleurs ont fait leurs plus grands pas en avant, par exemple les révolutions russe et chinoise, sous la direction des communistes.

Bien que le capitalisme ait ete restauré en Russie et en Chine, le <<spectre du communisme>> hante encore les patrons du monde. La bataille entre les patrons et les travailleurs fait rage partout.

Pour survivre, le capitalisme, le système raciste fondé sur les profits d'une infime classe de patrons, doit exploiter tous les travailleurs et doit en surexploiter quelques-uns.

Cette avidité pour le profit maximum aggrave l'oppression des travailleurs dans chaque pays.

Même dans un pays très industrialisé comme les Etats-Unis, les travailleurs subissent le chômage massif, le racisme, voire l'esclavage.

Le gouvernement patronal harcèle les travailleurs immigrés sans papiers, en déporte un grand nombre, et en emprisonne d'autres dans des camps de concentration horribles.

Des millions de travailleurs ont froid, ont faim, se trouvent sans foyer. Beaucoup sont brûlés ou gèlent à mort dans des taudis.

Des dizaines de millions de jeunes travailleurs, surtout les noirs, les latins, les asiatiques et les amérindiens, sont au chômage. Des millions parmi cette jeunesse ne trouveront jamais de travail dans cette société capitaliste.

Les travailleurs plus âgés sont jetés comme des ordures quand ils n'ont plus de valeur pour les patrons.

Le capitalisme a échoué complètement à fournir les nécessités premières de la vie à des centaines de millions de travailleurs à travers le monde.

Les loups ne se mangent pas entre eux. Chez les capitalistes, c'est le contraire: ils se querellent toujours.

Les patrons US ont pillé le monde au cours du siècle passé. Maintenant ils sont en train de perdre leur hégémonie.

Les patrons de l'Europe de l'ouest, du Japon, et de Russie menacent leurs milliards volés et leur empire. Ce combat de chiens, qui mènera à la Troisième Guerre Mondiale, provoque déjà des guerres plus petites dans tous les coins du monde.

Pour faire accepter leurs projets de guerre par les travailleurs, les étudiants et les soldats, les leaders imposent des formes de fascisme à travers le monde.

Aux Etats-Unis, comme ailleurs, les patrons avides reprennent les réformes pour lesquelles les travailleurs se sont battus avec acahrnement.

Les dirigeants espèrent de cette façon amasser plus de milliards pour renforcer leurs complexes militaro-industriels.

Les capitalistes ont transformé le monde en camp armé, dans le but de maximiser leurs profits. Pour gagner plus de profits, ces patrons lutteront jusqu'à la dernière goutte de notre sang. La seule solution est la révolution communiste sous les bannières du Parti Progressiste du Travail.

Autrement, nous souffrirons les guerres sans fin et l'oppression du capitalisme. Le capitalisme veut dire la destruction de notre classe, de nos familles, de nos amis.

Seul le communisme mondial offre aux travailleurs, aux soldats, aux étudiants une alternative à la misère du capitalisme.

Le PLP lutte pour la dictature du prolétariat

Notre Parti lutte pour une société égalitaire communiste sous la dictature du prolétariat.

Le capitalisme est la dictature des patrons. Ils tiennent le pouvoir avec leurs partis politiques, leurs agents de police, leurs tribunaux, et leur armée.

Ils prétendent être démocratiques, mais leur <<démocratie>> est une fraude. Ils présentent les élections à bulletin secret comme le modèle de la démocratie.

Mais tous les partis, sauf le PLP, représentent les patrons. Pour nous, les travailleurs, les élections patronales signifient que, pile ou face, nous perdons.

L'idée que les patrons puissent céder le pouvoir pacifiquement est un mythe. Ils n'accepteront jamais d'être votés hors du pouvoir.

Sous le capitalisme, les travailleurs n'ont pas vraiment leur mot à dire dans le fonctionnement de la société.

La classe ouvrière ne gagnera une vie stable que si elle organise une révolution violente, détruit le pouvoir d'état des dirigeants, saisit toute la terre et toutes les usines, et construit ses propres instruments politiques.

Les travailleurs du monde ont besoin d'un seul parti communiste, et d'une seule stratégie communiste.

Ce parti doit comprendre une grande section de la classe ouvrière, des soldats, et des étudiants et doit en diriger beaucoup d'autres qui ne sont pas encore dans ses rangs.

Sous les bannières de son parti révolutionnaire communiste, la classe ouvrière doit s'armer et lutter pour gagner le pouvoir.

Après que le Parti aura dirigé la prise du pouvoir, la classe ouvrière devra rester armée.

Pour gagner le pouvoir et pour le conserver, elle devra edifier sa propre Armée Rouge. Après que les travailleurs auront gagné l'émancipation politique dans une partie du monde, les patrons et leurs agents du monde entier essayeront de remettre la bourgeoisie locale au pouvoir. Les travailleurs auront besoin de cette Armée Rouge pour prendre l'offensive contre les patrons et les écraser définitivement.

Quand les milices ouvrières, qui existeront partout pour défendre la révolution, auront besoin d'aide, I'Armée Rouge la leur fournira.

L'Armée Rouge d'une région où les travailleurs seront déjà au pouvoir aidera les travailleurs en lutte pour la révolution dans d'autres régions.

A mesure que le communisme se développera à travers le monde et que les classes disparaîtront éventuellement, la nécessité de la violence par les ouvriers et leur parti contre l'ennemi capitaliste diminuera.

Ce développement correspondra à la chute définitive du capitalisme mondial et de sa façon de penser.

Quand les travailleurs et les principes communistes gouverneront le monde, quand les forces capitalistes se seront éteintes, le besoin de violence révolutionnaire disparaîtra.

Mais qu'on ne s'y trompe pas: ce <<dépérissement>> n'aura lieu que dans un avenir lointain. La lutte des classes sera violente à court, à moyen et à long terme.

Nous voulons une société dont les travailleurs dirigent tout dans l'intérêt des travailleurs du monde entier.

Nous voulons un système qui encourage chaque travailleur à participer au fonctionnement de la société; une société qui forme tout le monde à agir pour le bien commun et n'endoctrine pas les gens à s'intéresser seulement à eux-mêmes; une société qui s'oppose à ce qu'on place les intérêts égoistes de quelques-uns au-dessus des intérêts de tous.

Nous voulons que la société aide chaque personne à se développer, à corriger ses erreurs, à encourager une évaluation honnête et sincère des autres et d'elle-même.

Nous voulons un système qui élimine les idées capitalistes telles que le racisme, l'oppression des femmes, l'anti-communisme et les attitudes anti-ouvrières.

Nous voulons éliminer la toxicomanie, qui détruit la vie de millions de jeunes travailleurs.

Nous voulons mettre en échec la religion. La religion ne sert que les intérêts des dirigeants, qui s'en servent pour tromper et mystifier les travailleurs pour que les conditions sociales restent les mêmes. Nous voulons un système qui corrige ou punit les comportements capitalistes.

Il nous faut une démocratie communiste basée sur le centralisme démocratique. Ce système exige la critique et l'auto-critique de ce que nous faisons et ne faisons pas.

Nous luttons pour vaincre les comportements anti-collectifs et pour nous aider mutuellement à devenir de meilleurs communistes.

La <<démocratie>> capitaliste revient à <<fais ce que tu veux>>.

Chacun est soi-disant libre de faire ce qu'il veut. En réalité la <<liberté d'expression>> capitaliste protège les ordures racistes et l'anti-communisme. La liberté capitaliste veut dire que les patrons sont libres de profiter de nous.

Dans la société capitaliste, seuls les patrons sont libres, libres d'embaucher et de débaucher, libres de piller et de massacrer, libres de forcer notre classe à se battre pour leurs profits.

Par contraste, le centralisme démocratique, sous lequel nous fonctionnons, encourage la discussion complète et ouverte dans les intérêts exclusifs des travailleurs et de leurs alliés. Nous n'admettrons aucune liberté d'exploiter les travailleurs.

A l'intérieur du parti et dans la société en général après la révolution, le rôle de la direction centrale est décisif.

La classe ouvrière a besoin d'un quartier général qui place la victoire du communisme au-dessus de tout autre but et qui lutte pour faire du parti le dirigeant de la société.

Après que la direction aura garanti la discussion complète et ouverte de toute question politique, chaque membre et chaque travailleur devra acquérir la discipline nécessaire pour accepter et appliquer la décision collective.

Même ceux qui ne sont pas d'accord doivent se plier à cette discipline. L'effort pour mettre les décisions du parti en action doit être partout uni.

Plus tard, il sera possible de voir clairement la justesse ou l'inexactitude des décisions, et si c'est nécessaire, de les modifier ou de les abandonner.

De cette manière, le point de vue de la majorité et celui de la minorité recevront à la fois une attention équitable.

UN PARTI COMMUNISTE DOIT DIRIGER LA SOCIÉTÉ

A travers le processus de la prise, de la conservation et de l'expansion du pouvoir révolutionnaire, les travailleurs n'ont besoin que d'une force politique dirigeante - le parti communiste.

Avant et pendant la révolution, des dizaines de millions de travailleurs, de soldats et d'étudiants vont adhérer au parti communiste ou, tout au moins, le soutenir.

Seul un parti avec une telle base de masse peut mener la révolution à la victoire.

Après la révolution, les travailleurs et leurs alliés n'auront pas besoin d'un gouvernement séparé du parti.

Un tel gouvernement ne serait qu'une autre version du parti ou bien il représenterait les ennemis du communisme.

Certes un gouvernement du premier type est inutile et trompeur.

Et d'autre part, les travailleurs ne doivent plus jamais partager leur pouvoir avec les ennemis de classe. Nous proposons qu'après la révolution le parti- composé de dizaines de millions de travailleurs - dirige la société.

Nous avons dit plus haut que les travailleurs du monde ont fait de grands pas en avant avec les révolutions en Russie et en Chine.

Nous avons dit aussi que ces révolutions, qui avaient établi le socialisme, avaient été renversées, et que maintenant la Russie et la Chine sont des sociétés capitalistes avec de nouveaux patrons.

Marx et Lénine ont décrit le socialisme comme le premier stade du communisme.

Ces grands révolutionnaires ne pensaient pas que la classe ouvrière puisse aller directement du capitalisme au communisme.

Eux, et bien d'autres, pensaient qu'il fallait faire d'importantes concessions au capitalisme et aux idées capitalistes pour gagner assez de gens à la révolution socialiste.

Ils pensaient que le socialisme mènerait éventuellement au communisme.

ABOLIR L'ESCLAVAGE SALARIAL

La conservation du système des salaires a été la plus grande concession au capitalisme.

Sous le socialisme, chaque travailleur recevait un salaire. Votre travail déterminait votre salaire.

Les gens dans les professions libérales gagnaient beaucoup plus que ceux qui travaillaient de leurs mains.

Parmi les manuels, ceux qu'on disait qualifiés gagnaient beaucoup plus que les non-qualifiés. Ces idées vous semblent-elles familières? Le motif de ces inégalités était l'idée fausse que les travailleurs produirait seulement s'ils étaient soudoyés.

Les différences de salaires ont renforcé la production des marchandises - une production pour la vente, le profit plutôt que pour l'usage ou le besoin de la société.

Les biens ne pouvaient jamais être distribués selon le besoin collectif parce que certains travailleurs avaient un pouvoir d'achat plus grand que d'autres.

Quelles que soient les bonnes intentions de la planification faite par la société, le système des salaires force chaque travailleur à penser à son travail en termes égoïstes.

Seul le communisme peut changer cela. Le communisme abolira le système des salaires.

Dans la société communiste le principe <<à chacun suivant ses besoins>> sera aussi fondamental que le principe <<chacun pour soi>> dans le capitalisme. Les enfants comprendront cela dès que leurs sens s'éveilleront.

Sous le communisme, le principe du travail sera: <<de chacun suivant son dévouement à la classe ouvrière>> .

Les gens travailleront parce qu'ils le voudront, parce que leurs frères et soeurs de classe à travers le monde auront besoin de leur travail - de même que les gens lutteront dans les guerres révolutionnaires pas seulement pour eux-mêmes mais pour leur classe.

Ils partageront la prise de décisions, y compris celles qui auront trait à la distribution des biens et des services suivant les besoins de la société. Ils partageront les pénuries comme l'abondance.

S'il y a de l'égoïsme - et il y en aura certainement - le parti luttera politiquement pour le vaincre, ou si nécessaire, pour le punir.

Cependant, la base quotidienne de l'individualisme - le système dés salaires - aura été abolie.

L'établissement immédiat d'un système de distribution communiste rendra possible l'existence d'un nouveau type de parti et d'une nouvelle relation entre le parti et le reste de la population.

La distribution communiste éliminera les stimulants matériels qui favorisent l'apparition de nouveaux patrons corrompus par toutes sortes de privilèges.

Les représentants du parti ou du gouvernement, les travailleurs spécialisés ou les artistes ne recevront plus une quantité supérieure d'argent pour un travail supposé <<plus important>>.

La mesure du travail n'aura rien à voir avec ce que les gens recevront.

Les gens devront recevoir, et recevront effectivement, ce dont ils auront besoin dans les limites de ce qui pourra être produit par tout le monde.

La mesure du travail pour déterminer le salaire est en contradiction directe avec le communisme.

L'élimination des salaires est ce qui permet de faire disparaïtre les privilèges et les nouvelles classes de patrons.

Pour la première fois de l'histoire, les travailleurs recevront une part équitable de la richesse sociale, quel que soit leur travail.

Le communisme abolira des types de travail socialement inutiles qui existent maintenant pour le seul profit capitaliste. Le communisme n'aura pas besoin de millions d'avocats, de publicitaires ou de vendeurs.

D'un seul coup, il éliminera des couches entières de bureaucrates et de fonctionnaires inutiles, aussi bien que les hordes de peitits chefs, de gérants et d'administrateurs qui nous surveillent et contrôlent pour les patrons.

Il libérera tout le monde pour pouvoir effectuer un travail socialement utile, qui est la source réelle d'une véritable créativité.

Le capitalisme crée l'illusion que les grandes vedettes dégénérées et ceux qui ont mis au point le meilleur système pour opprimer les autres sont <<créateurs>> . Les valeurs anti-ouvrières du système de profits pervertissent toute la culture capitaliste.

L'organisation communiste de la société exige la participation active de millions de travailleurs.

Le communisme ne réussira que si les gens le comprennent, le soutiennent et s'engagent à le faire réussir.

La fin du système de salaires réduira les problèmes causés par le capitalisme à l'intérieur de la classe ouvrière. Le racisme, un des plus grands maux du capitalisme, exploite un travailleur encore plus qu'un autre.

Cette sur-exploitation et les sur-profits qui en proviennent mènent à une oppression intensifiée de tous les travailleurs.

Il y a plus de cent ans, Marx a dit <<le travailleur de peau blanche ne pourra jamais être libre tant que le travailleur de peau noire sera dans les chaînes.>>

A tous les stades du processus révolutionnaire, le parti doit mener une lutte sans compromis contre tous les aspects du racisme.

Cependant, seule une société communiste mettra fin au système exploiteur des salaires, au cours d'une ferme lutte de classe contre le racisme, à la fois politique et idéologique, pour écraser le racisme une fois pour toutes.

LE COMMUNISME ABOLIRA LE RACISME


Le racisme reste un élément essentiel du capitalisme. Une société capitaliste sans racisme n'a jamais existé ni n'existera jamais. La lutte anti-raciste joue donc un rôle indispensable dans la luttle pour le communisme.

C'est le capitalisme qui a créé le racisme, ainsi que le faux concept de <<race>>.

C'est en prétendant que certains peuples sont <<naturellement>> supérieurs à d'autres que les capitalistes européens ont justifié le pillage, l'asservissement et l'extermination en Afrique, en Asie et en Amérique à partir du XVIe siècle.

Comment les grands capitalistes industriels d'Amérique du Nord ont-ils emprisonné une classe ouvrière multi-<<raciale>> dans l'esclavage salarié à partir du XIXe siècle?

Ils ont fait de l'idée de <<race>> un système de ségrégation légitime, où <<séparé>> n'a jamais signifié <<égal>>.

Les chiens de garde idéologiques des patrons racistes ont justifié cette inégalité économique créée par le capitalisme comme étant due aux "différences héréditaires naturelles>> parmi les <<races>>.

Le communisme abolira tout de suite toutes les lois et institutions racistes.

Mais la lutte pour gagner les masses à attaquer tout vestige du racisme hérité du capitalisme continuera à longue échéance.

Elle fera partie de la lutte idéologique pour éveiller chez les masses une conscience de classe communiste à part entière, qui présuppose à son tour le refus de toute forme de racisme et de nationalisme.

Si l'on n'élimine pas les privilèges, cela se verra sûrement à l'intérieur du parti.

Les sociétés socialistes du passé ont conservé les privilèges, qui ont rapidement fait leur entrée dans le parti.

Certains membres du parti et beaucoup de dirigeants étaient plus à l'aise que les autres.

Cette pratique a rendu beaucoup de travailleurs cyniques, en perpétuant le mensonge patronal que tout pouvoir corrompt.

Une société communiste dans laquelle des millions de dirigeants et de membres du parti vivront et partageront la même chose que tout le monde produira un meilleur parti communiste.

Un tel parti développera les relations les plus saines possibles entre lui et tous les travailleurs.

Ces liens réduiront éventuellement la différence de dévouement et de savoir-faire politique parmi les dirigeants, les militants de base et tous les travailleurs.

Les privilèges économiques dans les sociétés socialistes passées ont maintenu le clivage créé par le capitalisme entre le travail mental et le travail manuel.

Les enfants des professionnels, des dirigeants du parti et des travailleurs les mieux payés ont accédé à une éducation supérieure. Cette pratique perpétuait l'inégalité sociale. Dans une société communiste, le lieu de travail deviendra le centre de l'enseignement.

Les étudiants deviendront des travailleurs, et les travailleurs, des étudiants.

Les travailleurs pourront avoir beaucoup de professions, de carrières, de métiers - certainement plus d'un. Tout le monde travaillera avec son cerveau et ses mains.

SEUL LE COMMUNISME POURRA ÉLIMINER LE SEXISME 

S'étant débarrassée du système des salaires, la société pourra également détruire l'oppression spéciale des femmes et le <<chauvinisme masculin>>, qui ne servent que le capitalisme.

Dans la société communiste, tout le monde aura l'occasion, le droit et le devoir de travailler. L'exploitation capitaliste des femmes dépend de la capacité des patrons de les dégrader sur le plan culturel.

Les patrons peuvent payer les femmes moins que les hommes, ou même rien du tout, comme dans le cas des travaux ménagers.

Seules la destruction du capitalisme et la lutte collective des travailleurs et travailleuses pour le communisme pourront libérer les femmes de cette oppression spéciale. La révolution a besoin de la direction militante des femmes prolétaires.

LES COMMUNISTES, INTERNATIONALISTES, S'OPPOSENT AUX ALLIANCES AVEC TOUS LES PATRONS 

Depuis sa fondation, le Parti Progressiste du Travail a lutté contre les abandons du Marxisme-Léninisme, en particulier la pratique de s'unir avec les patrons <<moindre mal>>, connus généralement sous le nom de libéraux.

Tous les patrons veulent conserver le capitalisme; donc tous les patrons, libéraux ou conservateurs, sont des ennemis de classe.

Nous sommes opposés au nationalisme et luttons pour l'internationalisme.

Par nationalisme, les patrons veulent dire que les travailleurs doivent respecter les frontières capitalistes.

Ces frontières sont artificielles; elles existent pour diviser les travailleurs et maintenir au pouvoir différents groupes de patrons.

Les travailleurs n'ont pas besoin de frontières. Les travailleurs dans une partie du monde ne diffèrent pas des travailleurs d'une autre. Un groupe de travailleurs ne vaut pas mieux qu'un autre. Le nationalisme crée de fausses loyautés.

Les travailleurs ne doivent être loyaux qu'envers leurs frères et soeurs de classe. Nous rejetons toute idée de dévouement pour un patron. Nous sommes pour le slogan révolutionnaire: <<Travailleurs du monde, unissez-vous!>>. Notre parti est multi-<<racial>>; ses membres viennent du monde entier. Ils sont tous unis dans la lutte pour la révolution et la dictature du prolétariat.

PLUS DE RECULS DEVANT LE COMMUNISME 

Nos membres et amis ne toléreront plus de retraites des principes du marxisme-léninisme, du communisme.

Marx a prouvé qu'une société égalitaire communiste se développerait inévitablement.

L'histoire ne montre aucun besoin de reculer du communisme. Les patrons nous feraient croire que le communisme a échoué. Mais seul le capitalisme a échoué.

Les patrons utilisent les exemples de pays capitalistes comme la Russie, la Chine, et la Pologne pour discréditer le communisme.

Ils prétendent cyniquement que ces retours fascistes au système de profits sont des sociétés communistes. Les patrons y insistent trop.

Ils détestent le véritable communisme avec passion parce qu'ils le craignent par-dessus tout. Si les patrons abhorrent le communisme, les travailleurs devront l'adorer.

Tous les compromis faits par les communistes aux capitalistes se sont terminés par des désastres.

L'histoire prouve que les travailleurs veulent une existence sans exploitation capitaliste, et qu'au grand chagrin des patrons, ils lutteront jusqu'au bout pour cet objectif.

Les travailleurs ont besoin d'une révolution communiste, pas de réformes.

Des décennies d'expériences amères nous ont appris que le capitalisme ne pourra jamais être réformé. Il doit être écrasé.

Des grottes du Yennan en Chine à la bataille de Stalingrad en Russie, les travailleurs se sont montrés capables de combattre et travailler ensemble d'une manière communiste.

Nous aurons à reconstruire une société grièvement bouleversée par une troisième guerre mondiale.

A quoi bon faire une révolution pour garder certains des ornements empoisonnants du capitalisme?

Notre parti fait totalement confiance aux travailleurs. Cependant nous demeurons trop timides quand il s'agit de répandre les idées et pratiques communistes parmi eux.

Certains d'entre nous conservent des illusions sur le capitalisme.

Parfois nous nous laissons berner par le cynisme patronal. Les patrons prétendent que la <<nature humaine>> ne peut pas changer. Ils veulent vraiment dire que les travailleurs encaisseront le capitalisme pour toujours.

Les patrons croient que l'instinct humain est capitaliste, que tout le monde est né égoïste et que c'est la nature qui détermine la richesse et la pauvreté.

Ces idées sont ignobles-- et d'ailleurs fausses aussi.

Pendant des siècles les travailleurs ont lutté pour et partagé le bien commun.

Des dizaines de millions de gens ont recherché le communisme.

Les patrons tremblent rien qu'en y songeant.

LE PLP DOIT FAIRE DES MILLIONS DE RECRUES PARMI LES TRAVAILLEURS 

Pour diriger une société communiste, le parti doit gagner des millions de travailleurs dans ses rangs et développer des liens étroits avec des millions d'autres.

Nous devons commencer maintenant a édifier une base parmi tous les travailleurs.

Au cours de la bataille révolutionnaire, des millions de travailleurs, de soldats et d'étudiants seront gagnés au communisme.

Quand la révolution et ses idées communistes triompheront, le parti aura déjà gagné d'inombrables millions à initier une société communiste, sans retours en arrière vers le capitalisme.

Le développement d'un immense parti communiste prolétarien exige beaucoup plus que la diffusion des tracts. Il faudra organiser des luttes, petites et grandes, contre toutes les injustices des dirigeants actuels.

Dans ces luttes, nous devons mettre au premier plan les idées et les objectifs révolutionnaires.

Pour organiser une révolution, il faut former des masses de travailleurs, de soldats et d'étudiants selon des idées communistes.

Pour faire une agitation réussie, pour engager et gagner des combats, pour éduquer les gens politiquement, il faut que nous connaissions très bien les travailleurs.

Nous devons édifier des liens à long terme qui puissent mener à la transformation totale de la plupart des individus, y compris nous-mêmes, à mesure que nous nous convaincrons tous qu'il n'est plus possible de vivre de l'ancienne manière, que nous ne pouvons plus tolérer le capitalisme.

Pour que notre parti puisse éliminer le capitalisme mondial et empêcher que les communistes lui fassent des concessions, nous devons faire confiance à la classe ouvrière internationale.

Et la classe ouvrière internationale doit avoir confiance en son parti.

Cette confiance réciproque ne pourra se développer qu'à travers une lutte de classe prolongée et un long débat politique.

Des millions de travailleurs communistes, vivant et travaillant dans une société égalitaire, ne permettront pas un retour au capitalisme.

Les patrons ont surtout peur du communisme.

Son spectre les hante toujours.

Il les détruira. Seul le développement d'un parti révolutionnaire peut garantir le futur de la classe ouvrière internationale.

Notre parti n'est pas une société secrète. Le PLP est ouvert à tous les travailleurs, étudiants et soldats. Joignez-vous à nous!