26 déc 2011

Parti Communiste Populaire : un phare lumineux pour amener les masses loin de l'eau stagnante du révisionnisme

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Nous saluons la déclaration commune de différents détachements du Mouvement Communiste International (MCI) qui dans leurs pays respectifs visent à être au niveau de l'Avant-garde Politique Organisée de leur peuple.

 

Nos forces concentrées dans la dénonciation du centrisme devraient se redoubler, en se concentrant sur des secteurs cibles qui cherchent à liquider tous les projets révolutionnaires dans nos pays respectifs.

 

Au sein du MCI les masques commencent à tomber, et nous savons qui sont les amis et qui sont les ennemis, ceux qui pratiquent les trois oui et ceux qui pratiquent les trois non: pratiquer le marxisme et non le révisionnisme, unir et non pas diviser, et être franc et ouvert et non pas ourdir des intrigues et des machinations.

 

Au niveau régional, le bolivarisme, courant social-démocrate bourgeois, et l'éclectisme idéologique que répand ses partisans partout en Amérique latine, se produit également en Argentine. Nous ne sommes pas une exception.

 

Bien sûr, il y a des particularités propres et historiques qui facilitent l'immersion dans la société des pratiques opportunistes qui conduisent au liquidationnisme de tout projet véritablement révolutionnaire. Dans ces brefs documents que nous promettons d'élargir, nous nous référerons à deux points que nous considérons d'une importance primordiale dans la compréhension pour exposer, combattre et écraser le révisionnisme : le dernier congrès du PCR, révisionniste, et le cubanisme.

 

SUR LE XIème CONGRES DU PCR

 

Le Parti communiste révolutionnaire (PCR), le frère du PCR des Etats-Unis et défenseur du PCUN [Parti Communiste Unifié du Népal], dans son dernier congrès, tenu dans la Province de San Luis, a appelé à soutenir «... les soldats, sous-officiers et officiers patriotes et démocratiques » (type de pays et caractère de la révolution: Chapitre I: les contradictions fondamentales).

 

Les forces armées et la police en Argentine et en Amérique latine sont de véritables gardes prétoriennes des États, qui organisent l'exploitation des masses. Ils sont les principaux instruments pour le soutien des dictatures de classe.

 

Il s'agit d'armées d'occupation dans leur propre pays. Liquider, vaincre militairement les forces armées et la police est une question de premier ordre de la Guerre Populaire pour écraser les propriétaires terriens et les grands bourgeois, pour expulser l'impérialisme yankee et toute puissance impérialiste et établir la République populaire d'Argentine.

 

Leur effronterie dépasse toutes limites quand ils parlent de « Secteurs patriotiques des forces armées » (c'est le même discours que le PC révisionniste soutenant la dictature de Videla de 1976, pointant une « ample convergence civilo-militaire » dans le style « révolution des oeillets » au Portugal).

 

Nous sommes curieux de savoir: Où sont les soldats patriotiques et démocratiques des forces armées que jusqu'à présent le peuple ne connaît pas? Où étaient les soldats patriotiques et démocratiques lors de la répression en Décembre 2001 qui a fait 38 morts?

 

Et maintenant, pourquoi ne se manifestent-ils pas alors qu'il y a l'actualité des groupes paramilitaires qui expulsent de leurs terres et assassinent des paysans (Cristian Ferreyra) à Santiago del Estero? Pourquoi ne pas agir en Jujuy, Salta, Chaco, Catamarca, et en d'autres provinces du nord argentin, où le problème démographique dû à l'extension des propriétés des propriétaires terriens conduit les masses paysannes à se mobiliser et à être cruellement réprimées?

 

Au niveau international, le onzième Congrès du PCR dit:



« Au Népal, après une décennie de lutte armée et à travers des soulèvements du peuple, la monarchie a été abattue et a été instaurée la République Démocratique Fédérale avec l'élection d'une assemblée constituante (1) et la formation d'un gouvernement de coalition dirigé par CPN-maoïste. La première révolution réussie du XXI siècle. »



LA PREMIÈRE REVOLUTION RÉUSSIE DU SIÈCLE????? PAS MOINS QUE ÇA ?????

 

Dans la Russie tsariste au début de 1917, la dualité de pouvoir se voyait d'un coup d'œil. Le gouvernement provisoire bourgeois d'un côté et de l'autre, le soviet. Sur la base des Soviets, dans les usines et dans les campagnes, s'organisaient des milices afin de remplacer la police tsariste (au Népal les milices sont démembrées afin d'intégrer l'appareil répressif).



Même en exil, Lénine soutint qu'il ne fallait se faire aucune illusion quant au gouvernement provisoire, qu'il fallait qu'avec les masses armées le pouvoir passa aux mains des soviets (Lire les Thèses d'avril).

 

Pour un opportuniste, il est toujours plus commode de marcher sur un chemin apparemment plus court, que de prendre les chemins de la nécessité historique, c'est Prachanda et ses disciples que défend le PCR.

 

Peut-être iront-ils jusqu'à cacher que pendant le gouvernement de Maria Estela Martinez de Perón (1974 - 1976), ils considéraient la Triple A (Alliance Anticommuniste d'Argentine) comme un groupe d'auto-défense du péronisme, produit de l'action de groupes extrémistes? Cacheront-ils que le regroupement du Parti du Travail et du peuple (PTP), ce recyclage d'opportunistes, a été initialement conçu pour soutenir le gouvernement de Carlos Saúl Menem?

 

COMBATTRE LES DÉSASTREUX CRITÉRES CUBANISTES ENRACINÉS DANS D'AMPLES SECTEURS DU CAMP POPULAIRE, DÉNONCER, COMBATTRE ET ÉCRASER LES ROUTES PRISES PAR LES VEUVES DE MOSCOU !

 

Cuba a été la principale forme et l'instrument principal du social-impérialisme soviétique en Amérique latine. Le cubanisme, surgi d'un événement historique important dans la lutte contre la domination étrangère, est devenu le fer de lance des noirs plans géostratégiques de la direction révisionniste de l'URSS.

 

L'absence d'un Parti de la classe ouvrière, marxiste-léniniste-maoïste, la négation du rôle dirigeant du prolétariat et la négation de l'alliance ouvrière-paysanne ont facilité le fait que cette révolution inachevée s'est avant longtemps transformé en une parodie du socialisme dans un appendice politique du social-impérialisme

 

Fidel Castro, par le commandement de leurs anciens maîtres russes, est intervenu de toutes les manières possibles dans la réalité des pays latino-américains.

 

Dans le cas concret de l'Argentine, il est intervenu sans vergogne en faveur des régimes réactionnaires, civils et militaires. Sont bien connues ses embrassades fraternelles avec Nicanor Costa Mendez, Chancelier de la dictature de Videla, et il est bon de rappeler que le gouvernement cubain a invité l'Argentine à participer à la « Réunion des pays non alignés » à La Havane.

 

Videla n'a pas accepté cette invitation parce que, dans la perception de l'armée argentine, le régime de Castro a été le principal promoteur de la « subversion marxiste » dans la région.

 

Toutefois, Videla fini par envoyer un délégué à la conférence de La Havane avec le vice-ministre des Affaires étrangères, le commodore Charles Cavandoli [commodore est grade intermédiaire dans la marine entre capitaine de vaisseau et contre-amiral].

 

A ce moment, la présence de la domination de l'URSS (social-impérialste) dans le pays a commencé à devenir plus visibles (le pire étant que c'était vu comme une expansion « progressiste ». Ce n'est qu'avec l'invasion ouverte de l'Afghanistan et l'invasion du Kampuchea Démocratique par les marionnettes vietnamiennes qu'a vraiment commencé à être clair rôle social-impérialiste de l'URSS).

 

Sa réponse à Mario Roberto Santucho, commandant de l'Armée Révolutionnaire du Peuple (ERP), qui est allé mourir à La Havane en demandant un conseil militaire pour la mise en place d'une guérilla à Tucuman, en 1974, quelle fut-elle ? « Comment est-il possible de faire un foyer de guérilla dans un gouvernement démocratique? Cuba entretient de bonnes relations avec le gouvernement argentin. »

 

Il a été alors dit que le PC cubain marionnette et révisionniste maintient de bonnes relations avec un gouvernement qui a soutenu la Triple A, a signé « l'Opération indépendance » (Operativo Independencia) en Février 1975, afin « d'annihiler les activités des éléments subversifs » (citation) et créer les premier centres de torture et d'extermination, qui se sont en suite étendus à tout le pays avec la dictature militaire de 1976.

 

Dans le contexte international, l'appui du Parti communiste cubain à l'invasion soviétique de la Tchécoslovaquie a démontré sa subordination à l'URSS. Ceci, couplé avec sa dépendance économique élevée à l'URSS et l'utilisation de ses forces armées comme des pions mercenaires dans les plans expansionnistes de la superpuissance dans plusieurs pays du tiers-monde,a également montré que Cuba avait été vaincu dans le projet d'une révolution socialiste.

 

Parti Communiste Populaire

http://pcpargentina.es.tl/

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