Culture et civilisation
Submitted by Anonyme (non vérifié)Le Parti Communiste Marxiste Léniniste Maoïste [PCMLM] considère que la période que nous vivons est celle de la crise générale du capitalisme.
Le mode de production capitaliste peut de moins en moins satisfaire ses besoins en termes de profit ; sa base sociale – la bourgeoisie – sombre dans la décadence, alors que la tendance à la guerre devient de plus en plus forte.
La classe ouvrière doit ainsi assumer le meilleur de l’humanité, atteindre un haut niveau de culture afin d’être en mesure d’organiser le dépassement du capitalisme et la construction du socialisme, afin d’en arriver à un nouveau niveau de civilisation : le communisme.
Le PCMLM accorde une grande attention à la compréhension de la décadence du capitalisme et de la bourgeoisie. Comprendre la contradiction entre le travail intellectuel et le travail manuel est la clef pour comprendre la décadence de la bourgeoisie, ses tendances irrationnelles et mystiques, alors qu’en arrière-plan c’est toute l’économie capitaliste qui s’effondre.
Toutefois, la décadence de la bourgeoisie et de sa société n’est qu’un aspect de notre période. L’autre aspect, c’est la nécessité pour la classe ouvrière et les masses populaires de relever le drapeau de la culture et d’établir un programme de civilisation.
La bourgeoisie s’effondre et entend emporter toute l’humanité avec elle ; il s’agit d’avoir les moyens de dire non, et d’organiser l’abolition de la bourgeoisie en tant que classe.
Et cela d’autant plus que la bourgeoisie veut emporter, avec elle en enfer toute la planète elle-même. La destruction des lieux naturels et de leurs habitants – l’anéantissement de la nature – est quelque chose d’essentiel dans la lutte pour les fondements du communisme.
C’est cet aspect qui souligne l’importance de la question des valeurs, de la question de la civilisation.
« Le sort de la révolution socialiste se joue ici. Soit la bourgeoisie arrive à entraîner avec elle les rurbains, en s’appuyant sur l’individualisme et le culte de la petite propriété. Le paysage de la France continuera alors d’être clairsemé de zones rurbaines, les derniers espaces naturels étant définitivement intégrés dans ce paysage.
Soit au contraire la classe ouvrière prouve qu’il vaut mieux vivre dans des zones collectives, où la vie dans des immeubles à taille humaine permet une démarche écologique, une solidarité générale, un meilleur développement culturel, une vie véritablement épanouie.
C’est le projet des communes populaires, qui s’intègrent harmonieusement à la nature, s’appuyant sur des zones agricoles reliées aux communes populaires, et protégeant de très larges espaces à la nature sauvage.
L’alternative pour les 30 prochaines années en France est la suivante : soit la continuation du capitalisme avec généralisation de centres-villes riches et ayant tendance à former une oligarchie, et étalement toujours plus grand des zones rurbaines, jusqu’à l’absorption complète de la nature.
Et finalement la généralisation de la barbarie pour une longue période, en raison du caractère dénaturé de l’humanité et de l’effondrement de toutes les valeurs de civilisation.
Soit la révolution socialiste, signifiant l’arrêt de la destruction de la nature, par le recul des villes et la construction de communes populaires conjuguant de manière harmonieuse nature et culture.
Tel est le sens du slogan du PCMLM : Socialisme ou retombée dans la barbarie ! »
(La contradiction entre les villes et les campagnes, septième partie ; article de Révolution, organe de presse exprimant le point de vue du PCMLM)
Le PCMLM souligne par conséquent l’importance de la culture, comme l’ont fait auparavant les communistes en URSS à l’époque de Lénine et Staline, ainsi qu’en Chine populaire à l’époque de Mao Zedong, notamment avec la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne.
Garder le meilleur de la culture de l’humanité d’un côté, dépasser les préjugés du passé faisant obstacle à la construction de la société communiste : tel est le programme du PCMLM.
« Dans une phase supérieure de la société communiste, quand auront disparu l’asservissante subordination des individus à la division du travail et, avec elle, l’opposition entre le travail intellectuel et le travail manuel ; quand le travail ne sera pas seulement un moyen de vivre, mais deviendra lui-même le premier besoin vital ; quand, avec le développement multiple des individus, les forces productives se seront accrues elles aussi, et que toutes les sources de la richesse collective jailliront avec abondance, alors seulement… la société pourra écrire sur ses drapeaux : De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins »
(Marx et Engels, Critique des programmes de Gotha et d’Erfurt)