Chiffres de l'INSEE, le capitalisme s'enfonce toujours plus dans sa crise généralisée
Submitted by Anonyme (non vérifié)Hier, l'INSEE, l'institut de statistique de l’État, à rendu publique sa note de conjoncture de décembre 2011. Elle prévoit un recul de 0,2% du PIB français pour ce trimestre et de 1,1% pour le suivant. L'année 2012 devrait donc commencer dans un contexte de récession économique. Cette situation concerne également l’Allemagne (-0,2% puis 0% de croissance) ainsi que l'ensemble de la zone Euro (-0,3% puis -0,1% de croissance).
Pendant ce temps, le taux de chômage ne cesse de grimper et d'approcher le seuil « psychologique » des 10%. Il est prévu à 9,6% pour la mi-2012 (et 10% en incluant les DOM). Les annonces de plans de licenciements ou de suppressions d'emplois se succèdent, comme à Air-France ou à PSA récemment. Les groupes capitalistes restructurent la production pour intensifier l'exploitation et tenter de maximiser leur taux de profit. La bourgeoisie se montre de plus en plus agressive, car elle ne peut rien faire pour empêcher contre la chute tendancielle du taux de profit.
Le mode de production capitaliste est fondamentalement instable. Les crises économiques succèdent inlassablement les périodes d'accumulation capitalistes.
Depuis cette été, c'est la crise de la dette souveraine des États qui a de nouveau accéléré le processus de la crise du capitalisme, en cours depuis les années 90. Les États vivent à crédits et se retrouvent de plus en plus endettés, le capital financier commence à demander des comptes, et voilà que tout le système s’effondre, explose.
Les dirigeants des puissances impérialistes se retrouvent faces à un dilemme insolvable. Soit des plans de rigueurs permettraient d'équilibrer les comptes et de repartir sur de nouvelles base, soit les investissements permettrait de relancer un cycle, tout du moins une période, d'accumulation capitaliste, de croissance économique.
Seulement, dans les deux cas, aucune solution n'est véritablement envisageable et c'est le chaos qui règne. Le capital financier veut récupérer sa mise et fait pression pour que les États remboursent leur dette et font monter le coût des crédits. Les investissements capitalistes sont alors de plus en plus difficile et les économies ralentissent, sombrent.
La menace [l'annonce] par l'agence de notation Standars & Poors de dégrader le triple A (la note AAA) de la France est l'expression de la pression du capital financier qui veux garantir ses revenus. Les notes des agences de notations sont des indices à partir desquels les Banques définissent le taux auxquelles elles consentent un prêt.
Au milieu des ces tergiversations bourgeoises, il y a les masses populaires et l'ensemble de la Biosphère, qui doivent subit les effets dévastateurs du mode de production capitaliste.
Dans le Capital, Marx disait de manière ironique que « la seule partie de la soit disant richesse nationale qui entre réellement dans la possession collective des peuples modernes, c'est leur dette publique !»
Pour les masses populaires, les conséquences sont simples : augmentation du chômage ou durcissement des conditions de travail, baisse des salaires, généralisation de la misère et intensification de l'exploitation pour les Prolétaires.
Pour la Biosphère, les perspectives sont terribles et les conséquences de l'échec totale sommet de l'ONU sur le réchauffement climatique à Durban font froid dans le dos. À mesure que la crise s’accélère, le mode de production capitaliste rejette toujours plus ouvertement les impératifs écologiques.
Les monopoles impérialistes profitent de la crise, se concentrent, grossissent et fusionnent au fure et à mesure que les plus petits groupes font faillites ou sont endettés. Avant-hier, par exemple c'est le groupe monopoliste français Lactalis qui annonçait sa volonté de racheter la coopérative laitière Skanemejerier, très endétée. Cette coopérative est numéro deux du secteur en Suède, derrière le monopole Arla (75% du marché). Le monopole Danone avait déjà pris le contrôle de la branche jus santé ProViva de Skanemejerier cette été.
À mesure que s'intensifient les concentrations monopolistiques, les contradictions inter-impérialistes s'accentuent, pour le contrôle des ressources et des marchés. Plus les monopoles nationaux grossissent, plus ils entrent en conflit avec les monopoles des autres puissances impérialistes, plus ils se montrent agressifs.
Ce qui se profile c'est la guerre.
L'arrière plan de la crise du capitalisme, c'est la dictature ouverte des éléments les plus agressifs du capital. Sur le plan international, c'est l'asservissement et le pillage des Peuple et l’augmentation des conflits : la guerre impérialiste. Sur la plan national, c'est l'exploitation, la ruine et l'appauvrissement de la majorité de la population et la militarisation de l'économie : le fascisme.
Nous sommes au seuil des années 1930. Alors soit les masses populaires prennent d'assaut le vieux monde bourgeois, soit le fascisme prend l'initiative et restructure l'impérialisme, violemment.
Le mode de production capitaliste ne se réforme pas, il se détruit. La crise du capitalisme est généralisée, elle traverse tout les aspects de la société. C'est l'ensemble du monde capitaliste qui sombre, ses valeurs, son idéologie sa culture, sa morale. La faille du système capitaliste positionne l'humanité face à un choix décisif, un choix de civilisation.
Il n'y a que deux issues, le socialisme ou la barbarie.
Soit l'impérialisme persiste et continue à répandre la mort ; soit la classe ouvrière entraîne les masses dans la guerre populaire et érige la dictature du prolétariat, pour le socialisme.
La formation du Parti Communiste Marxiste-Léniniste-Maoïste est la première étape de la dictature du prolétariat. C'est l'arme fondamentale, obligées, de l'avant garde ouvrière pour prendre le pouvoir.
L'humanité est à l'aube d'une étape nouvelle de son histoire, elle doit comprendre sa place dans la Biosphère, composante de la voie lactée. Elle doit entamer sa marche radieuse vers le communisme universel.