Emile Zola

31 mai 2016

Le premier point qu'il faut comprendre au sujet du réalisme en peinture en France au XIXe siècle est qu'il n'y a pas eu de mouvement réaliste, seulement une tendance. Cette tendance a été relativement puissante selon les moments et est indéniablement liée aux luttes de classes, avec les chocs populaires de 1848 et de 1871, avec également en perspective la lutte anti-aristocratique de la bourgeoisie elle-même.

Pour cette raison, le second point à comprendre est qu'il existe au sein du réalisme français en peinture deux aspects : le premier est populaire, allant au typique, dans un esprit synthétique, le second étant bourgeois, allant au particulier, dans un esprit expérimental...

30 mai 2016

Avec Jules Breton (1827-1906), on a un titan du réalisme. Il est intéressant de voir comment Emile Zola l'attaque pourtant, à l'occasion de l'exposition de 1878, en rejetant ce qui serait un réalisme idéalisé :

« Jules Breton, de son côté, s'est acquis une célébrité en peignant des paysannes idéales. Il faut voir au Champ-de-Mars les beautés qu'il habille de toile grossière et qui ont l'allure de déesses. » ...

8 Jan 2014

Dans l'affaire Dieudonné, on retrouve aujourd'hui les mêmes lignes que dans l'affaire Dreyfus.

Regardons en arrière, cette fameuse affaire Dreyfus. A l'époque, il y avait trois tendances : les dreyfusards qui refusaient catégoriquement l'antisémitisme. En face d'eux, les anti-dreyfusards ne voulant pas que l'on remette l'armée française en cause, voire le plus souvent étant franchement antisémites. Et à côté, toute une extrême-gauche refusant de défendre Alfred Dreyfus, car c'est un soldat et un bougreois, rejetant la lutte contre l'antisémitisme qui dévierait des luttes économiques, syndicales...

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