La fin du jour ne peut juger l’aube
Submitted by Anonyme (non vérifié)« En fin de compte, le régime socialiste se substituera au régime capitaliste; c’est une loi objective, indépendante de la volonté humaine.
Quels que soient les efforts des réactionnaires pour freiner la roue de l’histoire dans son mouvement en avant, la révolution éclatera tôt ou tard et sera nécessairement victorieuse. » (Mao Zedong)
Être révolutionnaire, c’est savoir distinguer le nouveau de l’ancien, c’est savoir se remettre en cause, c’est savoir en quelque sorte être au bon moment, au bon endroit.
Or, bien sûr, dans la société française en 2009, être au bon moment au bon endroit est un pari difficile.
Mais tout change, inéluctablement. Ainsi, impossible de comparer ne serait-ce qu’avec il y deux, trois cinq ans, sans parler d’il y a dix ou vingt ans.
Le calme s’effiloche, de manière de plus en plus rapide; aujourd’hui tout le monde sait très bien que les choses ne resteront pas telles qu’elles sont. L’individualisme qui prédomine aujourd’hui est un traumatisme, qui demain cédera la place à la rage.
D’ailleurs c’est la règle: on prend conscience, ensuite on agit en fonction.
Mais dans ce processus, il faut savoir rester authentique, ne jamais céder à l’aigreur, bref, il ne faut jamais en arriver la situation où l’on conçoit les choses telles qu’elles sont finalement, mais tout en ne ressentant plus rien.
Le danger est là: le capitalisme tape tellement fort, tellement brutalement, qu’il produit une fausse révolte, qu’il donne naissance au dégoût, au spleen, au malaise, à la brutalité, au repli sur soi-même.
Pas de ça! Voilà pourquoi il y a le Parti. Sans Parti, pas d’oxygène et on étouffe.
Il y en a bien entendu beaucoup qui prétendent fournir cet oxygène. Mais ce sont de vaines prétentions.
Seule une démarche scientifique permet la juste compréhension – et la victoire.
Voilà pourquoi le terme de Parti Communiste Marxiste Léniniste Maoïste a été choisi.
Il a été choisi car demain commence dès aujourd’hui, car notre identité ne vient pas du passé, mais du futur.
Les communistes viennent du monde de demain, du communisme qui s’élèvera sur les décombres du capitalisme et sur les fondements du socialisme.
Et, comme pas en avant dans ce processus, dans cette longue marche propre aux caractéristiques de la France impérialiste et de sa société décadente en train de s’effondrer sur elle-même parallèlement à la crise générale du capitalisme, voici le projet de Manifeste du PCMLM.
Évidemment, la route est encore longue. Mais ce Manifeste est une étape vers des conférences, vers le Congrès de fondation, vers les Congrès témoins de la lutte révolutionnaire, dans le combat pour la révolution socialiste.
Oui, la révolution, ce mot de plus en plus banni à l’extrême-gauche, alors qu’il devrait résonner chaque jour davantage. Le projet de Manifeste est le fruit du travail d’hier et de demain… Qu’il soit notre identité aujourd’hui!
Chaque jour nous rapproche de la victoire!
« Seuls l’idéologie et le régime social du communisme se répandent dans le monde entier avec l’impétuosité de l’avalanche et la force de la foudre; ils feront fleurir leur merveilleux printemps. » (Mao Zedong)