12 mar 2010

Le ciel va nous tomber sur la tête, ou est-ce une tempête qui s’annonce?

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Le ciel va nous tomber sur la tête: c’est une évidence. Ou bien est-ce une inévitable tempête, qu’il était possible de prévoir?

Nous n’avons pas cessé de souligner depuis depuis cinq ans que le fascisme progresserait, que Sarkozy n’était qu’une sorte de manager conservateur et que bien pire se profilait derrière.

Aujourd’hui les faits sont là: comme prévu la bourgeoisie impérialiste installe ses pions, depuis les nombreux groupes d’extrême-droite de plus en plus actifs et violents jusqu’à Villepin.

La crise générale du capitalisme exacerbe les contradictions, tant entre les différentes composantes de la bourgeoisie française, qu’entre les bourgeoisies des différents pays impérialistes. Nous sommes les seuls à l’avoir vu.

Le temps de l’âge d’or du capitalisme, qui s’est reconstruit après 1945 dans un nouveau cycle d’accumulation, est bien passé. Tout ce qui se passe découle de là.

Voilà pourquoi aujourd’hui, en mars 2010, le président du conseil d’administration de la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) est obligé de reconnaître que « l’ensemble de l’institution est proche de l’implosion ». Et on sait désormais qu’en 2009, selon les différentes statistiques bourgeoises, entre 320.000 et 430.000 emplois ont été détruit dans le secteur privé !

Telle est la réalité, que nous n’avons cessé d’annoncer. Comprenons-nous bien, il ne s’agit pas ici de souligner que nous avons prévu parfaitement la tendance générale, au moyen du marxisme – léninisme – maoïsme.

Ni de rappeler qu’en raison de cela nous avons dû supporter l’opprobre de quantité de petit-bourgeois hystériques pour qui, puisque nous ne suivions pas leur délire fantasmatique sur le caractère « totalitaire » de Sarkozy, nous étions forcément des « sionistes » et des partisans de la soumission aux USA.

Ceci dit, ici l’anticommunisme a clairement montré son visage antisémite, son esprit délateur, son hystérie anti-scientifique, anti-matérialiste.

Car nos documents sont nombreux et pourraient être discutés, le cas échéant réfutés. Mais non: les seules réactions des éléments petit-bourgeois sont la diffamation, l’insulte, la prise d’un élément séparé du reste et une critique générale brodée autour de ce petit point particulier. C’était dans leur nature de classe; cela tient à leur manque de dimension historique.

Non, ce qu’il faut souligner, c’est que les choses vont empirer. L’anticommunisme a un prix, et ce prix c’est le fascisme. Celui-ci suinte de tous les pores de la société.

Le mérite du PCMLM, c’est d’avoir affirmé qu’il fallait établir de solides fondements, et de les construire. Dans la tempête qui vient, il faut de solides fondations.

Il faut se préparer au futur, qui sera un futur de combat. Il faut se forger, se construire pour être à la hauteur.

Le mérite du PCMLM se fonde sur le refus de participer, en 2005, à la campagne du « non » lors du référendum sur la constitution européenne. Nous avions bien vu qu’il y avait là l’ouverture de la boîte de Pandore du social-chauvinisme, de la critique du capitalisme faite sur des bases romantiques, « patriotes » et donc pavant la voie au renforcement des idéologies fascistes, avec l’appui de la bourgeoisie impérialiste.

Là est la véritable clef politique. Bien entendu, lors de la rébellion de la jeunesse en octobre et novembre 2005, nous avons affirmé le caractère juste de celle-ci. Mais cela était dans l’ordre des choses, puisque nous voulons la révolution.

Avec la campagne du « non » au référendum se posait la question de l’autonomie populaire par rapport aux institutions et à la social-démocratie.

A l’opposé de l’extrême-gauche qui est aujourd’hui faussement divisée principalement en deux: une partie qui veut s’allier à la social-démocratie, le front de gauche, une autre partie qui veut la remplacer (le NPA, ou les différents groupes d’extrême-gauche « ultra »).

Seule une petite partie, dont nous faisons partie, entend construire une nouvelle culture, une nouvelle démarche authentiquement révolutionnaire, assumant la rupture avec l’idéologie dominante, et à tous les niveaux.

Oui, le ciel va tomber sur la tête de l’extrême-gauche, parce que sur le plan culturel l’extrême-gauche n’a cessé de perdre ses valeurs depuis 10, 20, 30 ans.

Résultat: le fascisme et la social-démocratie prennent sa place.

Les élections de ce week-end seront une preuve de cela.

Et quand nous disons « social-démocratie » nous pensons également, et surtout, aux Verts.

Car il ne suffit certainement pas de dire que les capitalistes ne sont pas « écolos », encore faut-il avoir un programme révolutionnaire concernant la planète; l’extrême-gauche n’en a pas, d’où le prestige des Verts.

Le PCMLM lui se diffère de toute l’extrême-gauche justement car il a un programme révolutionnaire concernant l’écologie: la résolution de la contradiction entre les villes et campagnes.

Le principal mérite historique du PCMLM jusqu’à présent est d’avoir réaffirmé cette thèse du communisme, dans son cadre moderne, 40 années après que les communistes de Chine l’aient fait.

La question du rapport à la nature sera le défi principal du 21ème siècle.

Après avoir bétonné le monde, l’humanité comprend qu’il faut qu’elle change son rapport au monde végétal et animal, à la vie en général. Sans quoi le résultat inéluctable, c’est la destruction.

Il faut donc comprendre la nature animale de l’être humain, sa dimension naturelle, et comprendre le caractère matériel de la nature, sa dimension organisée suivant la loi de la contradiction.

La dialectique de la nature, là est la clef de notre idéologie, là est la clef de la science MLM, c’est là-dessus que se fondent l’identité et le programme du PCMLM!

Voilà pourquoi l’avenir nous appartient: parce que nous sommes en mesure de comprendre la dialectique de la nature, de comprendre les travaux d’Engels et de Vernadsky, et bien entendu de Mao Zedong.

Si on ne comprend pas la dialectique de la nature, on ne comprend pas les lois régissant le monde, si l’on ne comprend pas les lois régissant le monde, on va à la défaite.

La vie avance en spirale, et l’avant-garde est le reflet de ce mouvement; la matière grise obéit à la loi à laquelle obéit la matière en général, et ainsi le PCMLM se construit comme expression du dépassement du capitalisme et de ses valeurs, à tous les niveaux.

La compréhension de la dialectique de la nature est la clef pour commencer à faire vivre le monde nouveau, qui s’exprime dans la guerre populaire contre le monde ancien et comme fruit de la réalisation du PCMLM dans le feu de la lutte des classes.

Que le vent gonfle le pavillon, inéluctablement la vie triomphera, la matière dans son éternelle transformation aboutira inéluctablement au communisme! 

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