Chatellerault: «Les bouteilles de gaz sont dans l’usine. Tout est prévu pour que ça saute» disent les travailleurs de New Fabris, spécialisés dans l’usinage de pièces automobiles. Les clients de leur boîte, PSA et Renault, doivent payer 30.000 euros par personne, sinon cela sera la colère prolétarienne!

Firminy s’embrase après le « suicide » en garde à vue d’un jeune de la cité de cette ville de la Loire. La vengeance fait partie de la culture de notre classe.

Le peuple, le peuple réel, les masses laborieuses qui vivent dans les barres HLM de « Le Corbusier » sans verdure manifestent, sa jeunesse brûlent les symboles du capitalisme dont le centre commercial et un tabac. Bien entendu le maire P« C »F social-chauvin s’insurge claque la langue en manifestant son indignation… sur l’incendie du centre commercial et demande l’aide de Brice Hortefeux…

Voilà le mentalité réformiste. Les faux communistes expliquaient dans les années 1960-1970 que le capitalisme à visage humain aboutirait au socialisme si on s’y prenait bien, aujourd’hui ils sont ouvertement les valets des flics, et leur mentalité se résume à un : « Qu’on laisse la classe laborieuse en proie à la crise, aux lendemains qui déchantent dans la mélasse. »

Pendant ce temps, nos intellectuels au coeur à gauche, et au portefeuille à droite, nos pseudos révolutionnaires du NPA, ce qu’il reste des Verts, les militants associatifs « de terrain » en somme tout ce que la France compte de renégats, chauvins et quasi-fascistes, font toute une histoire de l’attaque d’une librairie parisienne connue pour ses sympathies « de gauche » mais aussi sa grande porosité avec les thèses conspirationnistes, délirantes, petites-bourgeoises.

Attaquée par un commando sioniste d’une organisation raciste juive, la librairie devient un véritable enjeu pour la petite bourgeoisie pré-fasciste. Le responsable de la librairie y est allé de ses remerciement lors de la manifestation promouvant « la liberté d’expression », le « sens républicain »…

Voilà le seul « choix » qu’ils voudraient donner aux masses: le légalisme ou le légalisme, le racisme anti-arabe ou le racisme anti-juif, Charybde ou Scylla, le fascisme ou le fascisme!

D’une part donc un maire « communiste » qui condamne la juste révolte en défendant les petits commerçants, d’autre part l’intelligentsia rive gauche qui défile main dans la main.

Partout présent le préfascisme: se concentrer sur des idéaux de « liberté » bourgeoise, garantie par la contrainte renvoyant une population contre une autre, divisant le peuple, l’empêchant d’aller à la révolution!

La révolution, ce mot maudit par la bourgeoisie, que désormais la petite-bourgeoisie elle-même n’ose plus ni prononcer, ni même penser!

Où est passée la lutte des classes? Qui se fait le porte-voix des masses exploitées? Ce n’est pas classe contre classe que propose les petit-bourgeois et tous les renégats de la classe ouvrière, mais bien une lutte « caste » contre « caste », une logique d’opposition a l’autre, â ce qui est différent de soi, tout simplement pour diviser nos rangs et ainsi espérer conserver leur place, notamment de pseudos porte-paroles, pour parler à la place du peuple!

La classe ouvrière doit être unie et métisse, parce qu’elle est de toutes les couleurs du monde: elle doit s’opposer à cette petite-bourgeoisie vérolée fascistoïde (qui tend au fascisme dans sa manière d’être et d’oeuvrer), qui ne compte que sur ces incidents pour tirer la couverture à elle: le P « C » F condamne les sionistes pour avoir l’air de gauche pendant que la CGT expulse comme une milice politique, et les bandes de Mélenchon et du NPA cherchent les caméra!

Et on déblatère sur le scandale des « scandaleux incendies » de Firminy, de la « liberté d’expression bafouée » à la librairie Resistances, le tout formant une grande campagne pour encercler le prolétariat!

Le prolétariat se moque des centres commerciaux capitalistes détruits et des petits-bourgeois offusquées qui en perde leur monocle! Le prolétariat veut sa liberté! Les masses veulent la guerre populaire!