anti-américanisme

14 mar 2017

En raison de l'importance du Parti Communiste en France, Charles De Gaulle a été obligé d'élaborer un programme de la Résistance impliquant de nombreuses nationalisations et des mesures sociales importantes, comme la sécurité sociale. En raison également de l'importance des Partis Communistes en Europe de l'Ouest, les États-Unis d'Amérique ont été obligés de lancer un plan Marshall d'investissements économiques massifs, allant de pair avec le projet libéral de construction européenne, de fédération des États dans une étroite alliance militaire avec les États-Unis, qui amènera la constitution de l'OTAN.

Le plan américain a réussi sans commune mesure et pour cette mesure, Charles De Gaulle a été isolé politiquement à partir de 1951.

Venant de la droite dite « souverainiste », François Asselineau considère que tout part de là et présente son parti, l'Union Populaire Républicaine, comme la réémergence du gaullisme historique. Il met de côté tout ce qui s'est passé par la suite, considérant que sa substance se résume uniquement au plan américain de l'après-guerre. Il nie ainsi que le gaullisme lui-même a accepté la construction européenne, tout en privilégiant une « Europe des nations »...

16 fév 2017

Jean-Luc Mélenchon, avec son projet « L’avenir en commun  », applique en France les recettes du populisme tel qu'il a existé ces quarante dernières années en Amérique latine : il faudrait galvaniser la nation pour qu'elle redevienne « forte ».

Le pays serait menacé par des forces extérieures causant une instabilité économique marquée par l'austérité : les États-Unis d'Amérique et l'Allemagne, alors que la Russie est mise en avant comme un contre-poids nécessaire. Il serait nécessaire de répondre à cela de passer, selon les mots de Jean-Luc Mélenchon, par une « révolution citoyenne », permettant une réelle indépendance et un réel développement. La France est ici réduite au statut de pays pratiquement colonisé...

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