Le mode de production est la forme sociale selon laquelle l'humanité tente de répondre à ces besoins. La nature de tous les modes de production que nous avons connue jusqu'ici, depuis la fin de la période du Communisme primitif, est la division de la société en classes antagoniques.
Le Communisme est l'étape encore supérieure où l'humanité est unifiée et pendant laquelle la contradiction humanité/nature se synthétise afin que la production soit orientée selon les besoin de la Biosphère elle-même.
En attendant, l'impérialisme pervertit, dénature et aliène les besoins de l'humanité. C'est à dire que l'accumulation de valeurs d'échange boulverse la réalité des valeurs d'usage.
Concrètement, l'impérialisme tend à rendre utiles des choses qui sont en fait nuisibles. C'est le cas par exemple avec la construction d'une ligne TGV entre Turin et Lyon. Et inversement, l'impérialisme réduit les possibilités pour l’ensemble des masses d’accéder aux marchandises requises, c'est le cas par exemple avec la fermeture de certaines lignes de chemin de fer ou bien des augmentations régulières du prix des billets de train.
Deux types de réponses peuvent être apportées à cette contradiction. L'une de type économique, économiste, individualiste, bourgeoise. L'autre réponse est de type marxiste, scientifique, universelle, prolétarienne.
Selon la vision économique, le problème de l'accès aux transports - et à l’ensemble des marchandises - est essentiellement une question de distribution. Il s'agirait de mieux répartir les marchandises dans la population. Cette vision est incarnée dans le syndicalisme.
Selon la vision marxiste, c'est l'ensemble du mode de production et de circulation des richesses qui doit changer. Cette vision est incarnée dans le Communisme.
Certains économistes se croient marxistes et entretiennent la confusion, car ils s'appuient en partie sur des travaux de Karl Marx. Mais ils commettent une erreur d'économie-politique essentielle : ils confondent les notions de sur-travail et de plus-value.
La plus-value consiste en la valeur créée par l'exploitation des prolétaires.
La plus-value est un surcroit de valeur crée, grâce au travail, lors de la production des marchandises. Mais elle n'est réalisé entiremement que lors de la vente, lorsque une marchandise reçoit sa forme argent.
Cela est simple. Avec un capital argent (A) il s'agit d'acheter des marchandises (M) et de les revendre plus cher, afin d'en retirer une masse d'argent plus importante (A'), selon le mouvement A > M > A'. La plus-value consiste en la différence entre A' et A.
Mais dans le mode de production capitaliste, de manière générale, la plus-value n'est pas réalisée en vendant les marchandises au dessus de leur valeur. C'est le travail des prolétaires (qui est une marchandise dans le capitalisme) qui permet d'accroitre la valeur des autres marchandises (matières premières, etc.)
Le Capital extorque en fait sa plus-value en s'accaparant du travail non-payé, le sur-travail.
Le sur-travail est une notion élaborée par Karl Marx pour expliquer précisément en quoi les richesses accumulées par la bourgeoisie sont le résultat du vol des fruits du travail des prolétaires. La notion de sur-travail est une représentation abstraite de la partie de la journée de travail pendant laquelle le prolétaire n'est pas employé à reproduire sa force de travail mais produit gratuitement pour le compte du capitaliste.
Dans une journée de travail, une partie des richesses créées par le prolétaire correspondent à son salaire. Le salaire sert à reproduire sa force de travail, c'est à dire à satisfaire suffisamment les besoins des prolétaires afin qu'ils reviennent travailler le lendemain.
a b c
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La distance de a à c représentant une journée de travail, la distance de a à b représente le travail nécéssaire ( à la reproduction de la force de travail), la distance de b à c représente elle le sur-travail.
Mais l'essence de l'analyse développée dans le Capital de Karl Marx ne consiste pas en une critique du sur-travail, cela est en fait le rôle du syndicalisme (qui ne remet pas en cause le capitalisme).
Le cœur de la critique communiste du mode de production capitaliste, c'est la compréhension du rôle central de la plus-value dans l'ensemble des moyens mis en œuvre par l'Humanité pour la production et la reproduction de ses conditions d'existences.
Pour schématiser :
- critique du sur-travail = redistribution des richesses = réformisme.
- critique de la plus value = nouvelle civilisation = Communisme.
À ce moment, la critique prend une toute autre ampleur puisqu'elle ne concerne plus seulement la sphère restreinte de la production des marchandises - ou encore pire, le rapport individuel entre le producteur et le Capital.
Non, la critique communiste du mode de production capitaliste est totale. Elle embrasse tous ses aspects.
L'impérialisme est une réalité sociale, c'est à dire qu'il est une forme de fonctionnement particluère de la société. C'est un moment de l’histoire de la société. La critique de l'impérialisme prend donc en compte tous ses aspects : politiques, économiques, culturels et idéologiques.
Ainsi, pour illustrer tout ceci, lorsque l'on produit une analyse critique de EDF, l'un des principaux monopoles impérialistes français, il convient d'étudier la question sous tous les angles. Notre média, voie-lactée, permet cela. C'est là sa cohérence.
Si l'on veut analyser et critiquer EDF donc, il s'agit de ne pas borner l'analyse à une question d'économie.
EDF est une forme sociale historique particulière, pour une partie de l'humanité, de fonctionner par rapport à l’électricité.
Notre analyse d'EDF pour être complète doit donc être incluse dans une étude plus large, un dossier qui reprend tous les aspects de cette réalité sociale qu'est l'électricité.
Cette étude comprendra par exemple le travail produit par le ministère Épicurisme, qui traitera du confort permis par l'électricité, celui du ministère Mécatronique qui évoquera les possibilités techniques qu'offre l'électricité, ainsi que les études du ministère Big-Bang qui explique le fonctionnement de l'électricité. Et à cela il faudrait entre autre rajouter, et développer, les analyses anti-nucléaire déjà présentes sur notre ancien média contre-informations. Ces travaux entrent évidemment dans les prérogatives du ministère Biosphère.
Ainsi seulement notre critique de l'impérialisme est complète, matérialiste, pertinente, scientifique, en un mot : communiste !
Et aujourd'hui, seul le marxisme-léninisme-maoisme permet de saisir la profondeur de la critique communiste du mode de production capitaliste. Seul le marxisme-léninisme-maoisme permet d'étudier convenablement et d’abattre l'impérialisme français, notre principal ennemi en France.