17 nov 2011

Augmentation du nombre de jour de carence avant indemnité pour arrêt maladie, la bourgeoisie s'en prend à la santé des prolétaires

Submitted by Anonyme (non vérifié)

A cause de la pression populaire, l’État n'a pas pu réduire frontalement le montant des indemnités journalières pour arrêt maladie, comme cela était prévu dans le budget de la Sécurité Sociale. En fait, certains députés UMP sont montés au front et ont fait avorter cette mesure, pour des raisons électoralistes et populistes bien sûr.

 

Mais qu'à cela ne tienne, la bourgeoisie n'entend pas cesser ses mesures d'austérité pour autant ; elle est bien décidée à continuer de saccager la vie des prolétaires. Ce qu'elle n'a pas réussi à faire passer d'une manière, voilà qu'elle contourne le problème pour continuer dans sa lancée, en pire.

 

Alors Mardi, le gouvernement est revenu à la charge à propos des arrêts-maladie et il a été décidé de rallonger la période avant laquelle les salariés peuvent toucher ces indemnités, le nombre de jours non-payés passant ainsi de 3 à 4 jours et de aucun jusque là à 1 jour maintenant pour les salariés du service public.

 

Encore un coup dur pour les masses populaires les plus pauvres. Sur un petit salaire, c'est plus de 100€ qui vont disparaître en cas de maladie. C'est énorme, c'est atroce, intenable. Alors les prolétaires, qui ont déjà l'habitude de se rendre au travail même malades pour ne pas perdre d'argent, sont encore plus pris à la gorge. La bourgeoisie veut les envoyer travailler de force, même malades.

 

Voilà où nous en sommes aujourd'hui, voilà où en est la civilisation en ce début de XXIème siècle. Alors que les techniques dans le domaine médical ont continué d'augmenter de manière fabuleuse depuis des siècles, que les connaissances se sont accumulées, depuis les études du savant de la Grèce antique Hippocrate de Cos jusqu'aux vaccins de Louis Pasteur en passant par le formidable apport des médecins de la civilisation arabo-musulmane au Moyen-Age comme Al-Razi (Rhazes), Ibn-Sina (Avicenne) ou Ibn Rouchd (Averroès), voilà qu'aujourd'hui l'Humanité est en train de reculer, de plier face à la science.

 

Ce qu'ont prouvé les sciences médicales depuis ces siècles de pratique, d'observations et d'expériences, c'est que les soins de qualité et l'hygiène la meilleure sont les bases du combat contre la maladie.

 

Mais la bourgeoisie empêche les prolétaires de se soigner correctement. Par manque de moyens et d'information, par peur de trop perdre d'argent en cas d’arrêt-maladie donc, mais même aussi souvent à cause de l'angoisse de devoir se justifier face à sa hiérarchie, les prolétaires se soignent mal.

 

Et les laboratoires pharmaceutiques profitent bien de cette situation. C'est l'occasion pour eux de refourguer tout un tas de marchandises - dont la nocivité est parfois avérée, parfois cachée – qui relèvent parfois plus du produit dopant que du réel médicament. Ce genre de marchandises qui ne nécessite pas d’ordonnance sont très prisées dans les masses populaires, à défaut d'un véritable traitement.

 

Et d’ailleurs, si ces produits ont autant de succès, c'est aussi qu'ils évitent de devoir passer devant un médecin, ces bourgeois souvent arrogants et méprisants envers lesquels les masses n'ont souvent pas confiance. Et de toute façon, les délais pour consulter un médecin sont très longs, surtout pour les spécialistes. Une enquête publié par le JDD ce dimanche affirmait que « 58% des Français ont renoncé à consulter un spécialiste à cause des délais » et il y est même parlé d'un délai de 1 an dans le département de la Sarthe pour consulter un ophtalmologiste ! Cela est effroyable, scandaleux !

 

Il y a la question des soins donc, qui se dégradent (surtout pour les plus pauvres) à mesure que la société capitaliste plonge dans sa décadence, mais il faut aussi ajouter à cela la question de l’hygiène elle même.

 

Car quand des personnes malades se retrouvent obligées d'aller au travail pour ne perdre d'argent, c'est une source de contamination pour l'entourage. Au travail, mais aussi dans les transports ou à la cantine.

 

En rallongeant encore d'un jour la durée avant laquelle percevoir les indemnités d’arrêt-maladie, la bourgeoisie se rend responsable de dégrader encore plus l’hygiène publique.

 

 

La bourgeoisie est totalement irresponsable. La seule chose dont elle est capable face à la crise, c'est d'accentuer la pression sur les masses pour tenter de sauvegarder sa position privilégiée.

 

Mais cela doit cesser ! La bourgeoisie doit céder sa place devant l'Histoire, elle doit plier face à la civilisation !

 

Les prolétaires doivent renverser l'ordre capitaliste et faire triompher le socialisme, la science, le progrès, le bonheur pour tous. Et vite! Car ce qui guette aujourd'hui, c'est une dégradation massive des conditions de vie, c'est un plongeon dans la misère pour les larges masses populaires.

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