18 aoû 2009

Woodstock 1969, une forme de contestation dépassée à notre époque, l’époque de la révolution

Submitted by Anonyme (non vérifié)


Il y a 40 ans, le 18 août 1969, s’achevait le festival de Woodstock sur un dernier concert de Jimi Hendrix.

Ces derniers jours, les médias bourgeois ont beaucoup parlé de l’évènement, symbole du mouvement hippie. En 2009, la bourgeoisie en 2009 insiste en particulier sur l’ « esprit » de l’époque, l’ « insouciance » et la « libération des moeurs ».

Mais nous, communistes, ne vivons pas dans la nostalgie et refusons de surfer sur la vague réactionnaire du « bon vieux temps ». Les révolutionnaires ne refusent pas le monde d’aujourd’hui, ils l’affrontent pour le transformer radicalement, dans le sens du communisme.

Le mouvement hippie, lui, construisait des communautés, et non le communisme. Le mouvement hippie comportait une forme de contestation, mais pas la révolution en elle-même à laquelle n’échappe aucune parcelle de la société. La fraternité, le partage, le respect de la nature, la destruction du patriarcat et du vieux monde perclus d’idées réactionnaires, prônés fort justement par les hippies, ne peuvent se concrétiser que dans le communisme.

Les hippies ne faisaient que s’échapper de la société pour créer un idéal « à part ».

Finalement, c’était l’addition de « bonnes volontés » individuelles qui créaient les communautés.

Et ces bonnes volontés finissaient par s’écrouler très rapidement car le mouvement hippie ne partait pas d’une base populaire et n’était pas ancré dans les masses, au contraire même, il faisait tout pour s’en détacher et inventer de toute pièces un mode de vie alternatif.

Une telle illusion anti-matérialiste ne peut conduire qu’à la capitulation contre-révolutionnaire et la réaction sur toute la ligne au final. Aujourd’hui, à l’instar du Comité Invisible, les petits-bourgeois qui s’imaginent se retirer à la campagne pour bâtir un style de vie en rupture avec le capitalisme, suivent une logique de renonciation faite de l’accumulation de désirs individualistes, dans la lignée du mouvement idéaliste hippie.

D’ailleurs, l’usage massif de drogues chez les hippies témoigne aussi de la volonté de s’échapper du monde, en somme « de ne pas être là où on est ».

Les révolutionnaires, quant à eux, sont dans la réalité de leur époque, ils sont « dans le peuple comme des poissons dans l’eau », car ce sont les masses qui créent l’histoire, on ne change pas le monde à l’extérieur du peuple, comme le pensaient les hippies.

Les communistes veulent la fin du patriarcat et du saccage de la nature, la paix et la fraternité entre les humains, mais pour cela, une lutte à mort doit s’engager contre l’horreur capitaliste, impérialiste et sa progéniture dégénérée : le fascisme.

Cette lutte à mort, c’est la guerre populaire, puis la dictature du prolétariat inflexibles envers les exploiteurs du peuple!

L’addition de bonnes volontés est une construction bancale, inutile, s’effondrant au moindre souffle de répression bourgeoise. Le Parti marxiste-léniniste-maoïste, au contraire, est la référence idéologique, forgée dans le matérialisme et la lutte de classes, de notre époque, celle de la révolution.

En France, seul le PCMLM est capable de transformer l’aspiration collective des masses au communisme en une force révolutionnaire indestructible.

La bourgeoisie instrumentalise aujourd’hui la nostalgie des années 60-70 pour désarmer la révolution qu’elle voit venir inéluctablement, mais le prolétariat révolutionnaire disloquera de ses propres mains le vieux monde de l’oppression capitaliste pour élever le communisme!  

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