Placer la discipline révolutionnaire au coeur de sa vie quotidienne
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La discipline est un élément fondamental pour les communistes qui, jusque dans leur vie privée, doivent matérialiser leur rupture avec les vieilles conceptions réactionnaires héritées du capitalisme et à cette fin, pratiquer intensément la critique et l’auto-critique. Les communistes doivent être capables de se remettre en question pour incarner le monde nouveau qui chasse l’ordre ancien de la bourgeoisie. Et ce processus historique se concrétise à l’intérieur du parti porteur de l’idéologie d’avant-garde, c’est-à-dire en France le PCMLM. Le projet du Manifeste du Parti Communiste Marxiste-Léniniste-Maoïste explique ainsi :
« Le membre du Parti participe à la vie du Parti et n’adopte jamais une attitude passive ; dans sa vie quotidienne, son style de vie correspond à la morale communiste. Adhérer au Parti signifie être capable de mener une révolution culturelle à son échelle, de se renouveler, de ne jamais céder à la nostalgie ou aux valeurs du passé. Les membres du Parti se façonnent à l’image du Parti et le Parti se forge dans l’identité communiste de ses membres. »
En France, en raison du chauvinisme petit-bourgeois qui glorifie l’art de vivre à la française, Il est souvent opposé à la discipline révolutionnaire la figure fantasmée du « bon vivant ». Ainsi, les communistes, qui représentent la rupture sans concession avec le capitalisme, sont souvent décriés comme des personnes austères, sévères, qui « ne savent pas prendre la vie du bon côté ».
Mais en vérité, la petite-bourgeoisie, sous couvert du masque de « bon vivant », exprime là son aigreur devant la détermination des communistes à renverser le système d’oppression capitaliste, en comparaison avec leur propre incapacité à sortir de la soumission complète à l’ordre ambiant.
En fait, quand le petit-bourgeois parle de sa soi-disant mentalité d’épicurien, il ne fait qu’obéir aux principes qui forgent l’exploitation. capitaliste Par exemple, le petit-bourgeois « bon vivant » a tendance à fétichiser son alimentation et son style de vie à base de cigarettes/joints/alcool, selon l’adage répandu « qu’il faut bien mourir de quelque chose ». Le petit-bourgeois pense de ce fait qu’« il profite de la vie », alors qu’en réalité il se raccroche à son style de vie décadent pour survivre dans l’enfer capitaliste. Dépourvu d’idéologie révolutionnaire, le petit-bourgeois est en fin de compte contraint à s’inventer une image de rebelle sur la seule base de son style de vie.
L’existence du petit-bourgeois « bon vivant » est entièrement dominée par le besoin de se réfugier dans des fétiches pour « tenir le coup » et ne pas sombrer dans la dépression. Cette fausse joie de vivre est en réalité une course à rebours pour rattraper une époque révolue et idéalisée. De plus, le « bon vivant » prétend favoriser la convivialité alors qu’il suit une logique individualiste qui se construit contre les autres.
L’idéologie dominante produit ainsi dans la vie quotidienne de véritables caricatures de beauferie franchouillarde, qui parlent fort, aiment la « gaudriole » (toujours à forte consonance patriarcale), ont toujours raison et sont toujours prêts à fustiger « ceux qui ne profitent pas de la vie » autant qu’eux, en les qualifiant de « tristes ». Cette logique fondamentalement contre-révolutionnaire peut se traduire individuellement par le fait de vouloir « rester comme on est », de ne surtout rien changer, de se soumettre mécaniquement aux traditions du monde ancien.
A l’opposé, les communistes ne vivent pas dans la frustration permanente mais la volonté de progresser tous les jours sur la voie de la révolution. Au contraire des « bon vivants » réactionnaires, les communistes sont donc ceux qui vivent véritablement bien, observent et apprécient la vie sous toutes ses formes. Les communistes incarnent le nouveau, ils ne se laissent pas couler dans la soumission à l’idéologie dominante mais remettent en question leur environnement, leurs préjugés et leur façon de vivre, « pour transformer activement le monde ».
« La philosophie marxiste estime que l’essentiel, ce n’est pas de comprendre les lois du monde objectif pour être en état de l’expliquer, mais c’est d’utiliser la connaissance de ces lois pour transformer activement le monde ». (Mao Zedong)
Les communistes étudient et sont curieux de tout, ils mènent leur enquête, ils puisent l’énergie révolutionnaire au cœur des masses, créatrices de l’histoire universelle.
La discipline est une responsabilité par rapport à son époque, cette époque qui est notre époque, notre époque qui est celle de la révolution. Le marxisme-léninisme-maoïsme constitue une base idéologique inébranlable pour affronter les offensives réactionnaires du quotidien, comme la promotion de la figure du « bon vivant », qui accompagnent la progression du fascisme à mesure de la putréfaction du capitalisme.