Jeudi, le quotidien économique Les Echos annonçait les estimations de dividendes qui doivent être versées cette année par les grand groupes composant le CAC 40, au titre des résultats de l’exercice 2011. 

Malgré la crise et le contexte de récession économique qui s'annonce, les grands groupes impérialistes français n'oublient pas leurs actionnaires.

Total devrait être le plus plus gros fournisseur de dividendes, avec 5,3 milliards d'Euros attendus pour ses actionnaires. Suivent derrière France Télécom, Sanofi, GDF Suez et EDF avec respectivement 3,71 milliards, 3,48 milliards, 3,38 milliards et 2,13 milliards à distribuer. 

La BNP Paribas, les groupes Vivendi, AXA, LVMH et L'Oreal devraient eux distribuer entre 1 et 2 milliards d'euros chacun.   

En tout, les 40 groupes qui composent l'indice CAC 40 devraient verser 37 milliards d'euros de dividendes à leurs actionnaires. 

Ces chiffres énormes n'évoque pas grand chose en tant que tel du point de vue des masses populaires. Mais ils représentent une tendance et montrent l'importance de l'accumulation capitaliste de richesses sur le dos des masses populaires. 

Les dividendes d'actions ne forment qu'une partie de la richesse que s'accapare la Bourgeoisie, à coté d'autre moyens également rentables comme par exemple l'usure immobilière ou bien les pourcentages perçus sur les obligations – des sortes d'actions concernant les dettes des États.

Pour 2011, sur les 40 entreprises du CAC40, 31 devraient donc voir la masse des dividendes distribuées au mieux hausser, au pire stagner. Le total cumulé des dividendes devrait lui être légèrement inférieur à celui de l'exercice 2010, qui avait constitué un « record », à près de 40 milliards d'euros.  

Cela signifie que malgré la crise du système capitaliste, malgré que ce système s'emballe et s’effondre sur lui même, malgré que le chômage et la précarité s’abat sur les masses populaires, malgré que la planète Terre suffoque des conséquence terrible de l'accumulation capitaliste, la Bourgeoisie n'entend pas renoncer à ses profits.  

Et plus la crise du capitalisme se généralisera et prendra de l'ampleur, plus la Bourgeoisie se montrera agressive, brutale, guerrière, impérialiste, fasciste, pour tenter de maintenir son taux de profit.

La Bourgeoisie est incapable d'autre chose que d'accumuler des richesses, produites par l'exploitation prolétaire et au dépens de l'ensemble du Peuple et de la Biosphère. Il n'y aura pas d'autre issue à la lutte des classes que l'écrasement violent d'une classe par une autre. 

Soit la Classe Ouvrière abat la Bourgeoisie et mène la Dictature du Prolétariat pour sauver la Civilisation ; soit la Bourgeoisie fait sombrer l'Humanité dans le chaos et les fracas de la guerre impérialiste, pour tenter de maintenir ses privilèges.