Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !

Les communistes de l'Équateur lancent un salut fraternel et combatif au prolétariat du pays et du monde, aux partis communistes et aux organisations révolutionnaires de nouveau type en cette date historique et de classe.

Notre lutte est connectée avec le grand torrent rouge de la lutte révolutionnaire contre l'impérialisme, la réaction et le révisionnisme qui dans les différentes latitudes de la planète mènent le combat contre le prolétariat et les peuples opprimés.

D'un continent à un autre vacillent les fondements mêmes du capitalisme, des vagues de luttes populaires traversent des pays entiers et si jusque-là l'impérialisme se vantait d'être inébranlable, il commence maintenant à se désagréger. C'est un fait, le monde porte en lui la révolution

Dans les décennies à venir se produira une tempête révolutionnaire qui va balayer l'impérialisme de la surface de la Terre : le XXIe siècle est le siècle de la victoire finale du prolétariat à l'échelle mondiale.

En ce sens, les Guerres Populaires qui se développent en Inde, au Pérou, aux Philippines et en Turquie sont l'avant-garde du mouvement révolutionnaire du prolétariat au niveau international.

Avec des victoires et des défaites, des avancées et des reculs, détruire l'ordre ancien pour construire le nouveau, à travers des rivières de sang, en battant les génocides, avancent contre vents et marées le prolétariat et les peuples unis au Parti communiste dans ces pays. Dans ce sens, c'est une tâche prioritaire pour le Mouvement Communiste International de combattre le révisionnisme, les « accords de paix » qui sont le plan de l'impérialisme, le centrisme qui est fonctionnel à la réaction et, finalement, de soutenir la ligne rouge.

Depuis l'Équateur, nous disons : ils ne sont pas seuls, les camarades et les compagnons, ils ne sont pas seuls les prolétaires et les peuples des pays en Guerre Populaire, en divers endroits sur la planète, les communistes marxiste-léniniste-maoïstes sont en train de préparer les conditions pour le déclenchement de la GP, nous avons travaillé pour nous joindre à ce grand torrent rouge armé international.

Notre soutien à vos processus est précisément de redoubler d'efforts pour que bientôt en Équateur commence la longue marche pour la libération sociale et nationale.

Peuple équatorien : il est de notre devoir d'avertir du grave danger qui pèse sur toi. Le gouvernement de Correa représente la synthèse de la plus rétrograde des classes dominantes. Le camarade Mao Zedong a enseigné ainsi : « Il ne suffit pas de le dire une fois, il faut le dire cent fois, il ne suffit pas de le dire à certains, il faut le dire à beaucoup. »

En cette occasion, nous prenons ce jour historique afin de réaffirmer la caractérisation scientifique et de classe du gouvernement actuel en termes de forger les outils idéologiques et politiques nécessaires pour démasquer et le combat contre le régime.

Le gouvernement de Correa apparaît en 2007 comme la nécessité d'un secteur des classes dominantes pour freiner la lutte croissante du peuple, pour assassiner le vieil Etat et garantir la stabilité et la gouvernance pour ainsi approfondir le capitalisme bureaucratique en Equateur.

C'est un gouvernement représentant de la grande bourgeoisie et des grands propriétaires terriens : dans ces cinq années il a été du côté des banquiers, des grands hommes d'affaires et des propriétaires fonciers qui se sont enrichis comme jamais auparavant, ce qui se démontre même selon les chiffres officiels.

Pendant ce temps, les masses de travailleurs, en particulier les ouvriers et les paysans, continuent d'affronter des salaires de misère, le sous-emploi, l'absence de droits du travail et de droits politiques, dans une situation de pauvreté croissante.

Correa dirige un gouvernement soumis à l'impérialisme : le pays a l'apparence d'une économie primaire / d'extraction, 45% des exportations vont aux USA, tandis que près de 15 milliards de dollars forment la dette externe que la Chine nous a imposé ; les mines d'or et de cuivre, le pétrole, le bois et les ressources halieutiques sont la cible de disputes pour les Nord-Américains, les Chinois et les Européens.

Le gouvernement de Correa est fasciste, corporatiste, appliquant ces lignes directrices : la concentration de tous les pouvoirs de l'État dans l'exécutif, la destruction progressive des droits démocratiques-libéraux, la propagande démagogique massive suivant les critères de Joseph Goebbels (ministre de la Propagande nazie), la division des syndicats et des associations et la création d'organisations réactionnaires sous le contrôle du vieil Etat, la création d'un système juridiquo-policier hautement répressif et déguisant derrière des phrases « révolutionnaires » et « nationalistes» pour confondre et disperser le peuple.

Telle est la réalité du gouvernement Correa. Mais pourquoi malgré tant d'inégalités sociales, les masses sont engourdies et confuses dans la direction à prendre?

Voilà le rôle noir du révisionnisme de type vieux et nouveau.

Ont été, sont et seront les partis révisionnistes et réformistes ceux qui remplissent leur rôle en tant que cinquième colonne du capitalisme bureaucratique, qui ont désorienté les masses populaires par rapport au Nord révolutionnaire.

Pendant des décennies, ces partis ont joué à la pendule dans la lutte de classe : parfois avec les intérêts populaires et le plus souvent au service des classes dominantes. Le PCE (révisionniste) et le PS-FA sont les meilleurs alliés du fascisme dans le pays, ceux qui à travers la CTE [Confederación de Trabajadores del Ecuador], la FEI [Federación Ecuatoriana de Indios], la FENOCIN [Federación Nacional de Organizaciones Campesinas e Indígena] et d'autres organisations manipulées ont amené les masses au projet de la bourgeoisie bureaucratique.

Alors que le MPD-PCMLE et PK sont ceux qui servent le même script, mais avec d'autres acteurs : ces partis ont également travaillé pendant trois ans à légitimer le projet de l'Alliance Pays, par rapport à la mauvaise répartition des postes et des espaces, aujourd'hui ils se sont alliés avec des figures opportunistes et réformistes comme Alberto Acosta et Paúl Carrasco.

Le révisionnisme, avec ses thèses électoralistes, opportunistes et réformistes, a affaibli et dispersé les masses populaires, leurs organisations et les luttes. Ces traîtres et des agents des classes dominantes ont une énorme part dans le retard de la révolution en Équateur, ils sont un obstacle à éliminer.

Ce premier mai, nous réaffirmons notre ferme détermination à combattre idéologiquement, politiquement et organisationnellement le révisionnisme ; en nous on trouvera un bataillon communiste prêt pour une guerre sans quartier.

Au révisionnisme, nous disons, ce n'est qu'une question de temps avant que le Maoïsme ne fusionne avec le mouvement ouvrier, paysan et populaire, ce n'est qu'une question de temps avant que le Parti Communiste du nouveau type se renforce de l'union de toutes les organisations marxistes-léninistes-maoïstes, et alors le peuple comprendra la moindre des trahisons réalisées.

Le vieil État bourgeois - grand propriétaire terrien et le capitalisme bureaucratique dans leur ensemble sont pourris jusqu'à la moelle, se rapprochant peu à peu du moment où les mettre à bas, pour commencer à construire le Nouveau sur la base de la force armée des masses révolutionnaires.

Communistes, nous luttons pour balayer la domination de l'impérialisme, le capitalisme bureaucratique et le semi-féodalisme, nous avons comme objectif la révolution de Nouvelle Démocratie, celle qui apportera une véritable indépendance et la souveraineté nationale, de meilleures conditions économiques et les droits politiques pour les travailleurs, qui donne les terres et l'eau aux agriculteurs et industrialise le pays en fonction des intérêts nationaux et des masses populaires.

Que ce Premier Mai serve à réaffirmer les obligations de l'internationalisme prolétarien parmi les partis communistes et les organisations révolutionnaires de nouveau type dans le monde entier ; qu'il serve à affirmer le Maoïsme comme une nouvelle étape, troisième et supérieure, du Marxisme, qu'il serve à exposer et à combattre le gouvernement fasciste de Correa, qu'il serve en définitive à faire avancer la lutte pour la révolution.

COMITÉ DE RECONSTRUCCIÓN DEL PARTIDO COMUNISTA DEL ECUADOR

PARTIDO COMUNISTA DEL ECUADOR-SOL ROJO

Réaffirmer le caractère et le contenu de classe du premier mai !

A bas l'impérialisme et tous les réactionnaires !

Vive les Guerres Populaires en Inde, au Pérou, aux Philippines et en Turquie:
avancées de la Révolution Prolétaire Mondial !

Combattre le fasciste Correa, suppôt de l'impérialisme !

Combattre le révisionnisme avec une profonde haine de classe !

Vive le Marxisme-Léninisme-Maoïsme !