Lambertistes

8 nov 2014

Au tout début des années 2000, les trotskystes sont à leur apogée. Leur influence sur la société française est au plus haut ; parler d'extrême-gauche politique, c'est parler d'eux.

Le pic sera atteint aux élections présidentielles de 2002 : Olivier Besancenot du courant frankiste-pabliste fait 4,25 %, Arlette Laguiller du courant Lutte Ouvrière 5,72 %, les deux dépassant le candidat « communiste », Robert Hue, qui n'obtient que 3,37 % des voix...

5 nov 2014

Les trotskystes ont tous étudié le Programme de transition, et toutes leurs stratégies sont fondées dessus. Mais les différences d'interprétation modifient les démarches.

Les partis trotskystes sont ainsi des agrégats de tendances, pas un parti communiste organique fondé sur une idéologie.

Les partis trotskystes sont des « centres » d'agitateurs syndicaux, car la révolution selon Trotsky passe nécessairement par les syndicats au départ, d'où la bataille pour le contrôle des syndicats par les trotskystes et les appels à la « démocratie prolétarienne »...

15 aoû 2014

Le triomphe des forces centrifuges

Submitted by Anonyme (non vérifié)

C'est une vérité qui s'est étalée au grand jour ces dernières semaines avec les manifestations de « soutien » à Gaza : les forces centrifuges ont triomphé des organisations. Le phénomène était déjà lisible au début des années 1990 : l'apparition du semi-syndicat CNT en a été l'expression la plus nette.

La CNT a été un syndicat, mais a agi comme une organisation politique, sans les exigences de celle-ci. C'était une organisation « décentralisée », à la carte. Elle a réussi à agglomérer des milliers de personnes justement de par son mode de fonctionnement. Le prix à payer en a été bien entendu la division multiple de ces dernières années, accompagné d'un effondrement profond...

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