Médecin, Wilhelm Reich adhère aux thèses de la psychanalyse et il est l’un des premiers disciples de Sigmund Freud. Mais il décide assez vite de rompre avec lui : pour Freud en effet la sexualité en elle-même n’a aucune valeur, et sa satisfaction va à l’encontre de la civilisation, car la culture est le fruit d’une énergie sexuelle déplacée vers la culture.
Wilhelm Reich s’oppose formellement à cette conception et dans La révolution sexuelle, prône la libération complète de la sexualité. Pour Reich, l’amour libre est la condition sine qua non d’une vie épanouie. Il rejoint alors les rangs socialistes puis communistes, et quitte alors l’Autriche pour l’Allemagne, où il rejoint les rangs du Parti Communiste d’Allemagne, qui mettait systématiquement en place de grandes structures populaires.
Reich organise alors la Sexpol, c’est-à-dire une organisme d’agit-prop traitant des conditions de vie des masses et de leur sexualité : l’Association allemande pour une politique sexuelle prolétarienne. Reich constate notamment l’impossibilité matérielle d’avoir une sexualité, en raison de la pénurie de logements...