UOC MLM: Les traîtres révisionnistes au Népal toujours au service de l'Etat réactionnaire
Submitted by Anonyme (non vérifié)Voici un article du 13 septembre 2011 tiré de Revolución Obrera, publié en Colombie par l'Union Ouvrière Communiste (MLM), au sujet de la situation actuelle au Népal.
Le 8 Novembre 2006 s'est confirmée la signature d'un accord de paix entre le Parti communiste du Népal (maoïste) - PCN (M)- et le gouvernement intérimaire du Népal.
Jusqu'à cela, 10 ans la guerre populaire dirigée par le dit parti avait réussi à acculer dans la capitale Katmandou la monarchie vieille de plusieurs siècles dans le pays et son armée réactionnaire, forçant le roi à placer le contrôle du gouvernement directement dans les mains des classes dominante, la bourgeoisie et les propriétaires terriens.
Mais contre toute attente, les dirigeants du PCN (M) décidèrent d'arrêter la guerre populaire, et d'abandonner le projet programmatique de destruction du vieil État réactionnaire avec la violence révolutionnaire des masses, et de construction d'un État de Nouvelle Démocratie, comme une forme de dictature du prolétariat dans un pays semi-féodal et semi-colonial.
Au lieu de cela, les dirigeants du PCN (M) ont entrepris de négocier, avec les partis politiques réactionnaires des classes exploiteuses et les partis réformistes de la petite- bourgeoisie, la participation de celui-ci à l’État réactionnaire vieux pour le "remodeler", s'engageant dans l'accord paix à démanteler les bases du pouvoir populaire, à désarmer le peuple, à conserver les armes de l'Armée Populaire de Libération dans des containers de l'ONU, à fusionner leurs soldats dans l'armée réactionnaire (l'armée royale elle-même qui était sur le point de se rendre), pour former un nouveau parlement, un gouvernement intérimaire, où les maoïstes ont des responsabilités de direction dans certains ministères et convoquer une Assemblée constituante.
Un crime abominable que les dirigeants du PCN (M) ont présenté sous le nom de « théorie tactique pour la révolution au 21ème siècle », pour laquelle ils ont reçu les applaudissements de tous les réactionnaires au Népal et la bourgeoisie impérialiste, louant le soutien de l'opportunisme international comme un signe de bon sens et la sagesse des «maoïstes», avec le soutien tacite dans le silence du défunt MRI - Mouvement révolutionnaire internationaliste et le soutien ouvert de certains de leurs partis selon qui il s'agissait d'un «exemple de flexibilité tactique» et d'un «développement du marxisme» dans les conditions du nouveau siècle, jusqu'à l'argument ridicule, d'un chef de groupe communiste révolutionnaire de Colombie lors d'une assemblée publique organisée par Revolucion Obrera, a justifié l'Accord de paix comme un « grand stratagème pour tromper les réactionnaires et les impérialistes. »
De leur côté, des partis et organisations marxistes léninistes maoïstes de différents pays ont immédiatement dénoncé la trahison du PCN (M), tout comme le camarade Azad, porte-parole du Parti communiste d'Inde (maoïste), qui plus tard a été lâchement assassiné, parce que ses idées et sa pratique étaient totalement opposés à la capitulation des dirigeants maoïstes du Népal, comme déclaré publiquement le 13 Novembre 2006:
« Un nouveau Népal ne peut émerger que de la victoire sur l’État réactionnaire. Le dépôt des armes de l'Armée Populaire de Libération sous la supervision de l'ONU conduira au désarmement des masses. » « Il n'y a rien de plus dangereux pour l'impérialisme et les réactionnaires que les masses armées et donc savourent tout accord de désarmement », « L'accord des maoïstes de faire partie du gouvernement intérimaire du Népal ne peut pas transformer le caractère réactionnaire de la machine d’État qui sert pour l'exploitation par les classes dominantes et l'impérialisme. » « Un principe fondamental du marxisme est qu'il en peut y avoir changements fondamentaux dans le système social sans démolir les rouages de l'État. »
Aussi le Comité exécutif de l'Union Ouvrière Communiste (MLM) a publiquement appelé, le 14 Novembre, "à combattre l'Opportunisme Traître dan la direction du Parti communiste du Népal (maoïste)" "La décision de la direction du parti de signer un accord de paix avec l'engagement de déposer leurs armes et de participer au gouvernement bourgeois et à une Assemblée constituante est une trahison claire du peuple et du prolétariat international. Renoncer à détruire l'Etat réactionnaire avec la guerre populaire est une prosternation devant la puissance de la bourgeoisie et la pire manifestation de méfiance dans le pouvoir qui émane des masses armées et organisées. Nous rejetons catégoriquement la décision du Parti communiste du Népal (maoïste) de désarmer et de renoncer à la voie de la Guerre Populaire."
En effet, en signant l'Accord de TRAHISON au Népal, ses dirigeants à l'unanimité se sont consacrés à jour avec la bourgeoisie et ses congénères opportunistes, en particulier avec la charge de Premier ministre, qui depuis a tourné entre Koirala (le parti bourgeois du Congrès), M. Prachanda (le révisionniste PCN (M) qui a démissionné après 8 mois ne parvenant pas à supprimer le commandement militaire de l'armée, Khanal (du parti petit-bourgeois petit-bourgeois UML) et maintenant Bhattarai (de nouveau pour les révisionnistes du PCNU (M ) [Parti Communiste du Népal Unifié (maoïste), produit de la fusion le 13 janvier 2009 du PCN (maoïste) et du PCN (Ekata Kendra Masa)]) qui a été élu fin août dernier par l'Assemblée constituante.
Ainsi, Prachanda et Bhattarai, hier chefs de la guerre populaire, maintenant avec le soutien de leur parti, sont passé en tant que Premier ministre pour diriger l’État réactionnaire, la mise en œuvre de la dictature des classes exploiteuses sur le peuple.
C'est la continuation de la trahison et de son aide directe à l’État réactionnaire, à travers la pratique du ministérialisme, déjà dénoncée à l'époque de la seconde Internationale à la fin du XIXe siècle, mais qui est toujours saluée par des partis "maoïstes" qui voient en elle des « pas en avant de la révolution au Népal. »
Le programme actuel PCNU (M) est le programme réactionnaire bourgeois de compléter le processus de paix et de convenir de la nouvelle Constitution, défendu tant par le bloc de Prachanda-Bhattarai, que par celui de Kiran-Badal-Gaurav-Basanta, ce dernier étant mis en avant par certains partis maoïstes comme la ligne révolutionnaire du PCNU (M) qui nient son caractère révisionniste, alors qu'en réalité, les différences entre ces deux blocs en concernent que la forme de l’accomplissement de la trahison convenue dans l'Accord de 2006.
Alors que les premiers ont ajouté à la trahison la remise symbolique des clés des containers avec les armes de l'APL, à un comité spécial pour intégration dans l'armée, les seconds exigent «l'intégration des dignes PLA [à l'armée réactionnaire] ... avec des armes et en groupe ... l'esprit de l'Accord de paix global » (voir le communiqué de presse de Kiran et Badal du 2 septembre: Let us oppose the decision of handing over the keys! Let us implement the decision of dignified army integration!).
C'est une différence tout à fait secondaire et surtout stupide, car en fait les armes ont déjà été saisi des mains du peuple avec l'Accord de Novembre 2006 qui a amené leur remise sous la supervision de l'ONU!!!
Exécrable trahison consommée il y a cinq ans! Mais le MRI depuis, et la majorité de ses partis depuis, s sont efforcés de nier, d'esquiver et de garder le silence!, dans une conciliation avec le révisionnisme que le prolétariat mondial en leur pardonnera jamais.
Et maintenant, certains émettent des voix surprise, avec la colère et la condamnation des nouvelles infamies du PCNU (M), et implorent de nouveau , comme face à M. Prachanda en 2006, dans une attitude centriste, de « ne pas se précipiter » dans la confrontation avec le bloc de Kiran tout aussi traître.
Le fondement théorique officielle du PCNU (M) n'est pas le marxisme léninisme maoïsme, mais le révisionnisme!
Le ligne politique théorique officielle du PCNU (M) n'est pas n'est pas la destruction violente de l’État réactionnaire, mais sa défense, son «remodelage» et finalement, la soumission à la dictature bourgeoise!
La simple dénonciation de la camarilla Prachanda–Bhattarai n'est pas suffisante pour la démarcation entre le marxisme et le révisionnisme, il est indiscernable de reconnaître le caractère révisionniste et traître du PCNU (M) et d'abandonner la prétention centriste de promouvoir l'unité des MLM avec ce parti !
Une véritable ligne révolutionnaire au Népal est obligé de rompre avec la ligne révisionniste de PCNU (M), pour dénoncer sa trahison commis dans l'accord de paix de 2006, et soulever de nouveau les drapeaux de la lutte à mort contre la bourgeoisie, le propriétaires fonciers, les impérialistes et tous les réactionnaires!
Nous sommes pleinement confiants du fait que les communistes du Népal honnête et ferme, armés du marxisme léninisme maoïsme, trouveront de nouveau les ouvriers et les paysans comme base sociale de la révolution qui renversera avec les armes, brisera et de balaiera l’État réactionnaire qui opprime le peuple pour garantir les privilèges des exploiteurs, État que dirige aujourd'hui le «maoïste» Bhattarai au poste de Premier ministre.