la pensée

8 juin 2017

Le matérialisme dialectique est une science et il est donc tout à fait normal d'en parler comme d'une découverte. C'est même la science absolue, qui touche tous les aspects de la vie ; c'est la clef pour la compréhension générale de la nature et de la société, de tous les phénomènes.

Mao Zedong rappelle de la manière suivante ce qu'est l'idéologie communiste : « Depuis la découverte de la conception matérialiste-dialectique du monde par les grands fondateurs et continuateurs du marxisme, Marx, Engels, Lénine et Staline, la dialectique matérialiste a été appliquée avec le plus grand succès à l'analyse de nombreux aspects de l'histoire humaine et de l'histoire naturelle, ainsi qu'à la transformation de nombreux aspects de la société et de la nature (par exemple en U.R.S.S.) ; l'universalité de la contradiction est donc déjà largement reconnue et nous n'aurons pas besoin de l'expliquer longuement. »...

30 nov 2016

Le Discours de la servitude volontaire est incompréhensible sans saisir la définition de la nature humaine qu'on y trouve. S'il est parlé de servitude volontaire, c'est qu'à la suite d'Aristote et de l'averroïsme, la pensée est considérée comme une page blanche.

On est ici très proche de la théorie matérialiste dialectique du reflet...

22 mai 2016

Le matérialisme dialectique et le concept d'écho

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Le terme d'écho désigne un son renvoyé de manière plus ou moins distincte. Jusqu'à présent, ce terme n'a pas été utilisé au sein du matérialisme dialectique et c'est sans doute un tort de par la formidable conceptualisation qu'on puisse en faire.

Comme on le sait, en effet, le matérialisme dialectique considère que l'esprit reflète la matière ; la pensée n'est qu'une synthèse plus ou moins développée de la réalité...

12 mai 2016

Le décalage entre le mouvement général de la matière et l'humanité est à l'origine de ce qu'on appelle la science. On ne peut pas se fier aux apparences, car les choses sont en mouvement. Si l'on prend en compte un phénomène uniquement par rapport à soi, alors on est en décalage avec l'essence réelle de ce phénomène.

Mao a ainsi pu dire : « Il faut analyser le fond de chaque chose et ne considérer les manifestations extérieures que comme une avenue menant à la porte dont il faut franchir le seuil pour saisir vraiment le fond du problème. C'est là la seule méthode d'analyse, sûre et scientifique. »
(Une étincelle peut mettre le feu à toute la plaine)...

1 nov 2015

Tout comme chez François de La Rochefoucauld, on trouve chez Jean de La Bruyère cette combinaison entre catholicisme et exigences de la bourgeoisie. Ce qu'il dit dans la préface de son œuvre intitulée Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle est impossible à comprendre sans le rapprocher de la civilité bourgeoise, de la rigueur protestante, de la pression catholique, de la bienséance propre à la monarchie absolue.

La Bruyère explique ainsi, dès le départ, faisant de la correction des mœurs la tache de la littérature : « Je rends au public ce qu’il m’a prêté ; j’ai emprunté de lui la matière de cet ouvrage »...

22 aoû 2015

Le matérialisme anglais - 11e partie : David Hume

Submitted by Anonyme (non vérifié)

L'écossais David Hume (1711 - 1776) est, avec John Locke, Francis Bacon ou encore George Berkeley, la grande figure de l'empirisme, et plus précisément ici de l'empirisme dit « relativiste ». Il connut la fraction radicale du matérialisme français, car alors qu'il fut secrétaire d'ambassade à Paris, de 1763 à 1766, il fréquenta pas moins que Dens Diderot, Jean le Rond D’Alembert, Helvétius, Paul-Henri Thiry d'Holbach, et également Jean-Jacques Rousseau.

Un rapport plus continu et davantage élaboré fut par contre réalisé avec le grand théoricien du libéralisme économique, son ami Adam Smith, écossais comme lui...

13 aoû 2015

Jean (ou John) Duns Scot (1266-1308) fut un Écossais surnommé le « Docteur Subtil », et s'il fut en effet subtil, c'est parce qu'il a défendu la dignité du réel face au dogme idéaliste de l'abstraction défendue par l’Église catholique.

Ainsi, si Jean Duns Scot a été incapable d'avoir une vision scientifique générale comme l'ont eu Avicenne et Averroès, il a parcouru un chemin inverse y contribuant : au lieu de défendre le matérialisme sur le plan de l'universalité (comme Avicenne, Averroès, Spinoza), il l'a fait sur le plan du particulier...

10 mai 2013

En affirmant que Dieu a des attributs dont la réalité fournit les « modes » d'existence, Baruch Spinoza dit la chose suivante : le monde n'existe pas sans Dieu et inversement, car Dieu éternel ayant fait quelque chose le fait forcément à la base et pour l'éternité (sinon il serait un homme divin « choisissant » et pas Dieu).

Mais alors, forcément, on retombe sur la théorie averroïste de ce que nous appelons le « reflet »...

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