Le socialisme c'est la dictature du prolétariat, le triomphe de l'idéologie matérialiste dialectique.

Ainsi, dans le socialisme, les mafieux organisant la prostitution iront directement en prison ou au peloton d'exécution, et les personnes se prostituant seront réinsérées administrativement dans la société ou, si elles ne sont pas volontaires pour cela, passeront par la case rééducation en camp de travail.

C'est une vérité simple, affirmée magistralement par l'Union soviétique de Lénine et Staline, par la Chine populaire de Mao Zedong.

Le socialisme, c'est le collectivisme, la soumission de l'individu aux intérêts de la société. Ce n'est d'ailleurs qu'ainsi que l'individu peut s'épanouir : en s'appuyant sur la culture et la nature, combinées dans le projet communiste de dépassement des contradictions entre travail manuel et travail intellectuel, entre villes et campagnes.

Le communisme réfute par conséquent les thèses individualistes bourgeoises affirmant que la sexualité est une « liberté » pouvant aller en direction de la prostitution, de la pornographie, du sado-masochisme, de la zoophilie, etc.

La bourgeoisie décadente prétend s'affranchir de toute la nature et des corps eux-mêmes, au nom de l'esprit libre – le communisme combat ces prétentions barbares.

Le débat actuel sur la pénalisation des « usagers » de la prostitution en dit d'ailleurs long sur la panique existant au sein même de l’État bourgeois. La prostitution connaît, avec la crise générale du capitalisme, une expansion faramineuse, bouleversant la société.

Depuis les étudiantes jusqu'aux mères de famille, le coût de la vie force des personnes à la prostitution comme moyen de s'en sortir, alors que celle-ci est célébrée dans tous les domaines culturels, depuis les séries à succès comme Game of thrones jusqu'aux jeux vidéos comme « GTA V ».

Vendre son corps, selon la bourgeoisie soutenue par les anarchistes qui ne sont que des ultra-libéraux, serait un « choix » relevant de « l'individu ». C'est d'ailleurs le sens du manifeste fasciste du manifeste des 343 salauds.

Mis en avant par la revue de droite ultra-conservatrice et décadente Causeurs, ce « manifeste » reprend le slogan antifasciste « Touche pas à mon pote » pour le transformer en « Touche pas à ma pute », tout comme son titre lui-même est une reprise de l'appel féministe Manifeste des 343 salopes de 1971 à lutter pour la décriminalisation de l'avortement.

On y retrouve les affirmations libérales traditionnelles, qui sont également celles des anarchistes, des post-modernes, etc. :

« Nous considérons que chacun a le droit de vendre librement ses charmes – et même d’aimer ça. Et nous refusons que des députés édictent des normes sur nos désirs et nos plaisirs.

Nous n'aimons ni la violence, ni l'exploitation, ni le trafic des êtres humains. Et nous attendons de la puissance publique qu'elle mette tout en œuvre pour lutter contre les réseaux et sanctionner les maquereaux.

Nous aimons la liberté, la littérature et l'intimité. Et quand l’État s'occupe de nos fesses, elles stout les trois en danger.

Aujourd'hui, la prostitution, demain la pornographie : qu'interdira-t-on après-demain ? »

Après-demain, lorsque la révolution socialiste aura triomphé et que les fascistes auront été exécutés, la bourgeoisie expropriée, effectivement la prostitution et la pornographie seront écrasés, au profit de la romance et de l'érotisme, car l'épanouissement ne peut aller qu'avec la dignité et le caractère authentique des sentiments.

Le prétendu refus de la violence des bourgeois ayant signé ce « manifeste » décadent et criminel rappelle que dans la situation actuelle, le capitalisme tente de sauver sa peau en conquérant toujours davantage de marchés, quitte à liquider les avancées de la civilisation.

Plutôt que de vouloir des personnes épanouies tournées vers la nature et la culture, célébrant l'érudition et la sagesse, le travail et les arts, le capitalisme décadent veut des gens soumis au moyen de faire du profit, par l'exploitation.

Le capitalisme décadent sombre, et est obligé de justifier idéologiquement toutes les déviances, afin de se légitimer auprès des masses. Ces dernières sont prises en étau entre la décadence post-moderne, du « queer » à « l'art contemporain », et le romantisme fasciste, notamment religieux.

C'est par l'affirmation de la culture que le socialisme triomphera, comme appel de la civilisation face au capitalisme décadent : SOCIALISME OU RETOMBÉE DANS LA BARBARIE !

 

Parti Communiste Marxiste Léniniste Maoïste [France]

Novembre 2013

 

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ANNEXE: le « manifeste des 343 salauds »