Joséphin Peladan

18 juil 2015

Le romantisme français était un cul-de-sac. Né comme produit idéologique de la restauration monarchique, alors que son équivalent allemand était né à la base contre le formalisme aristocratique, il devait se révéler toujours plus improductif avec le triomphe du capitalisme et la disparition de l'aristocratie.

Certains, tel Victor Hugo, rejoignirent alors le camp de la république, mélange de démocratie-chrétienne et de réformisme social-républicain. D'autres, par contre, basculèrent dans une décadence « fin de siècle » aux relents mystiques, qui sera appelé le « symbolisme »...

12 mai 2013

Le romantisme en France (8ème partie) : l'Orient

Submitted by Anonyme (non vérifié)

L'orient, ou plutôt l'Orient, est ici un Orient mythique en grande partie, celui des mille et une nuits, celui des tapis volants et de l'amour courtois, celui de la fusion avec l'idéal, avec la totalité (divine ou naturelle). Aller vers l'Orient, c'est retourner à la dignité du réel, c'est se débarrasser des formes sociales habituelles et de ses exigences, pour célébrer l'ivresse de l'amour total, de la « fusion. »
Dans son œuvre de 1808 intitulée « Sur la langue et la sagesse des Indiens », Friedrich Schlegel explique ainsi que « C'est en Orient qu'il nous faut chercher le romantisme suprême. »

S'abonner à Joséphin Peladan