4 juil 2010

« Sans théorie révolutionnaire, pas de mouvement révolutionnaire »

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Qu’est-ce qui définit les communistes ? Ce qui définit les communistes, c’est le socialisme scientifique et par conséquent l’organe de presse, expression organisée du socialisme scientifique.

Quand on veut juger l’activité de communistes, on doit donc regarder deux choses :

a)l’établissement de points de vue systématiques, dans une démarche scientifique ;

b)l’existence d’un organe de presse, portée par une structure politique assumant la ligne directrice posée par la démarche scientifique.

Cela est ainsi depuis Lénine ; lorsque des gens affirment une ligne révolutionnaire, leur premier acte est la constitution d’un journal et la diffusion de celui-ci. Et ce journal est conçu comme un organe de presse : il exprime le point de vue scientifique d’une organisation.

Comme on le voit, cela n’a rien à voir avec la démarche du courant anarchiste, qui lui pose comme principal la propagande par le fait, l’action, la participation aux mouvements sociaux, etc.

Pour les communistes, le caractère scientifique de l’idéologie a une dimension centrale ; par conséquent, l’existence de l’organe de presse est l’aspect central. Tout cela est expliqué par Lénine dans son ouvrage Que faire? ; d’où on tire habituellement cette citation pour résumer sa conception : « Sans théorie révolutionnaire, pas de mouvement révolutionnaire. »

Cette démarche, nous l’avons bien évidemment : voilà pourquoi Contre-Informations existe. C’est cela qui nous distingue du reste de l’extrême-gauche, excepté de rares structures réellement productives et ayant un réel organe de presse (notamment Lutte Ouvrière).

Lorsqu’à l’extrême-gauche, il existe des publications, celles-ci n’ont en effet, dans l’écrasante majorité des cas, pas un caractère léniniste : les articles n’engagent pas l’organisation. Il ne s’agit pas de publications partidaires.

A l’inverse, certains groupes ont une publication de type partidaire, mais l’on voit que chaque numéro de la publication est l’équivalent du précèdent, et cela pouvait remonter jusqu’à très loin dans le passé. La publication n’est ici que prétexte à la « promotion » de la structure politique.

La conception léniniste rejette ces deux conceptions : elle rejette le spontanéisme, c’est-à-dire le fait que l’on puisse être une personne révolutionnaire conséquente sans faire partie d’une structure et sans agir conformément à cette structure.

C’est le principe de la responsabilité collective : il faut construire l’organisation révolutionnaire, et les attitudes individuelles sont inconséquentes et sectaires, elles sont improductives, car ne contribuant pas à la vie de l’organisation.

Et puisque l’organisation vit, la conception léniniste rejette le style stéréotypé, qui produit le conservatisme, et par conséquent une forme de sectarisme également, s’exprimant par le mépris du nouveau.

Mao Zedong a ainsi expliqué que : «Le subjectivisme, le sectarisme et le style stéréotypé du Parti sont antimarxistes tous les trois ; ils ne répondent pas aux besoins du prolétariat, mais à ceux des classes exploiteuses. Ils sont, dans notre Parti, un reflet de l’idéologie petite-bourgeoise. »

Voilà pourquoi Contre-Informations existe sous cette forme. Contre-Informations est né sous la forme de principes théoriques, puis s’est transformé en un organe de presse.

Cet organe de presse a progressé : il a donné naissance aux articles de Révolution, articles représentant un succès indéniable pour notre organisation.

Les articles de Révolution sont à la fois clairs, résolument moderne et de haut niveau ; ils affirment la science MLM tout en se fondant sur le concret.

Des thèmes comme la contradiction entre les villes et les campagnes représentent une actualité mondiale ; la crise écologique fait qu’il est impossible, si l’on est révolutionnaire, de ne pas prendre position.

Pareillement, des thèmes comme l’influence de la pensée bourgeoise, avec par exemple la thèse de l’animal-machine de Descartes et la conception de la nature qui va avec, sont on ne peut plus concret quand on veut faire la révolution en France.

Tout cela nous distingue de l’extrême-gauche qui, dans sa quasi totalité, refuse de reconnaître le caractère scientifique de la question révolutionnaire, et se précipite dans l’économisme, considérant que la révolution sera une simple question économique et qu’elle progresse, inévitablement, spontanément.

Or, nous, communistes, nous disons que sans théorie révolutionnaire, pas de mouvement révolutionnaire ; si le contenu révolutionnaire n’est pas mis en avant de manière partidaire, la révolution ne peut pas avancer.

Toute autre conception est une conception spontanéiste, qui s’imagine que la révolution avance de manière mécanique, automatique, c’est-à-dire : spontanément.

Telle n’est pas la conception de Lénine, qui nous rappelle:

« On dit souvent : la classe ouvrière va spontanément au socialisme; cela est parfaitement juste en ce sens que, plus profondément et plus exactement que toutes les autres, la théorie socialiste détermine les causes des maux de la classe ouvrière; c’est pourquoi les ouvriers se l’assimilent si aisément, si toutefois cette théorie ne capitule pas elle-même devant la spontanéité, si toutefois elle se soumet cette spontanéité.

Cela est généralement sous-entendu, mais le Rabotchéïé Diélo oublie justement ou dénature ce sous-entendu. La classe ouvrière va spontanément au socialisme mais l’idéologie bourgeoise la plus répandue (et constamment ressuscitée sous les formes les plus variées) n’en est pas moins celle qui, spontanément, s’impose surtout à l’ouvrier.
»

Voilà pourquoi Contre-Informations existe en tant qu’organe de presse, en tant que reflet de la compréhension scientifique marxiste léniniste maoïste du monde assumée par le PCMLM.

Assume la science MLM, participe à l’organe de presse MLM, rejoins le PCMLM! 

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