12 juil 2009

L'influence du nihilisme et sa signification à l'époque de la crise générale du capitalisme

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Aujourd'hui, dans n'importe quel débat ou discussion, sur n'importe quel commentaires d'article bourgeois, toute expression d'une idée progressiste est immédiatement qualifiée de "bien pensante" ou "politiquement correcte". Par exemple, alors que le fascisme progresse indéniablement, que les forums et sites fascistes pullulent, il est de plus en plus malvenu d'employer le terme de  "fasciste".

Dans ce cas, l'interlocuteur/l'internaute dit qu'il s'agit là d'une attitude "bien-pensante" ajoutant qu'"il ne faut pas exagérer quand même" (dans la version sociale-démocrate), ou alors il rétorque "qu'il faut arrêter de jouer les pleureuses" (dans la version patriarcale ouvertement fasciste).

Mais au fond, les deux attitudes reviennent au même et les réactions social-démocrates jouent leur rôle historique de protection du fascisme qui couvre sa progression. C'est en raison de la conjugaison de ces comportements réactionnaires que le féminisme, entre autres, est désormais systématiquement décrié voire insulté.

De même, alors que le capitalisme pourrissant banalise l'antisémitisme (c'est à cela qu'a servi la par exemple la candidature Dieudonné aux européennes), toute évocation de l'antisémitisme est elle aussi qualifiée de "bien-pensante", "politiquement correct". L'antisémitisme se banalise d'autant plus facilement sous la couverture opportuniste d'"antisionisme" dont se servent les lèche-bottes de l'impérialisme français drapés dans leur idéologie républicaine bourgeoise (en gros tous les gens gravitant autour de Dieudonné-Soral-Seba et toute la gauche institutionnelle française) et qui ne parlent d'ailleurs absolument jamais de la lutte révolutionnaire de la nation arabe.

Le fascisme, qui se nourrit du capitalisme en décomposition, instaure donc un climat nihiliste où "tout est relatif". Ce comportement est particulièrement répandu en France, pays où est cultivé la figure de la grandes gueule se complaisant dans l'individualisme. De là à la figure fasciste du rebelle qui ne vit que pour lui et se croit toujours plus malin que les autres, il n'y a souvent qu'un pas....

Pour le fasciste, le monde est rempli de naïfs incapables de réfléchir  par eux-mêmes, toujours prêts à "gober les manipulations des médias". Le fasciste se crée ainsi une image de rebelle, à l'esprit critique surdéveloppé, un aventurier redevable de rien ni personne, seul capable avec d'autres élites de se faire une opinion par lui-même.

Le fasciste s'appuie pour cela sur une approche idéaliste qui récupère le légalisme bourgeois, d'où l'habitude d'avancer masqué sous le prétexte de la "liberté d'expression". Comme tous les concepts bourgeois, la liberté d'expression  est une notion, irrémédiablement abstraite pour les prolétaires, qui sert à enchaîner les masses à des options politiques contre-révolutionnaires et anti-communistes dérivant forcément vers le fascisme. La "liberté d'expression" est ainsi indissociable de l'individualisme qui rejette la lutte de classes.

Dans la société capitaliste dominée par la lutte de classes, la "liberté d'expression" est uniquement celle de la bourgeoisie  qui écrase le prolétariat dépossédé de tout pouvoir. Au contraire, d'un point de vue matérialiste, la libération des masses passe nécessairement par la répression impitoyable des fascistes sous la direction du prolétariat révolutionnaire en armes guidé par  le Parti communiste ; et aujourd'hui, le Parti communiste en France doté de l'idéologie révolutionnaire de notre époque, le marxisme- léninisme-maoïsme, est le PCMLM.

Les communistes ne sont donc pas des individus qui méprisent le peuple et veulent "se prouver quelque chose" , mais des révolutionnaires qui ont comme mot d'ordre "servir le peuple"! C'est le peuple, le peuple seul, qui fait l'histoire.  C'est la raison pour laquelle les communistes exercent la critique et l'auto-critique de manière matérialiste et dans la compréhension de la lutte de classes pour servir le peuple.

Les communistes ne sont pas des nihilistes qui ressentent la vie comme "une grande aventure individuelle sans signification", mais des révolutionnaires qui, avec discipline, se mettent au service du collectif et qui savent ce qu'ils veulent : une société sans classe et sans Etat, où les êtres humains vivent dans une communauté universelle épanouie et le respect de la  planète.

Voilà précisément ce que le prolétariat exige, l'harmonie que les masses exigent, car les prolétaires, qui subissent l'exploitation capitaliste tous les jours, ne sont pas des petits-bourgeois nihilistes qualifiant le besoin de communisme de "naïveté", de "bien pensance" ou de "politiquement correct".

D'ailleurs, ces petits-bourgeois, par leur nihilisme, ne sont rien d'autre que des esclaves autosatisfaits du capitalisme, dont ils accompagnent la chute en devenant fascistes. C'est pourquoi les fascistes éprouvent une fascination pour la mort qu'ils désirent tutoyer pour exalter leur vie rabougrie par le nationalisme, le racisme, le sexisme, le passéisme, etc. Céline, l'écrivain fasciste de référence pour l'éducation nationale-prison de l'État bourgeois, disait ainsi que "la vraie inspiratrice est la mort".

Les communistes, eux, brandissent fièrement le drapeau rouge de la révolution, symbole de l'anéantissement des fascistes et des capitalistes qui n'ont que leur logique de mort à revendre. Le drapeau rouge de la révolution est le symbole de la vie!

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