Action française

10 oct 2016

Croix de Feu et P.S.F. - 13e partie : la mystique

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Il faut bien être conscient que si le principe de « profession organisée » est une aberration technocratique, un corporatisme relevant du fascisme, ce principe sert avant tout une mystique que François de La Rocque a réussi à développer puissamment en profitant du fait que les ligues ont dû cesser d'exister. Le processus a été accompagné d'une de maître, avec une grande finesse politique.

Depuis 1935, les Croix de Feu s'appuient sur un Mouvement Social Français des Croix-de-Feu, avec une base idéologique ayant largement quitté l'approche unilatérale du nationalisme du type « anciens combattants ». Le 22 juin 1936, François de La Rocque faisait passer une circulaire indiquant aux adhérents qu'ils doivent rester en contact avec leur chef de « dizaine », expliquant le 24 juin dans une communication interne : « Le gouvernement… a prononcé dans l'arbitraire un nouveau décret de dissolution des Croix de Feu et des Volontaires Nationaux. Nous nous y attendions… Nous créons le « Parti Social Français ». »

4 oct 2016

Le Parti Communiste français n'avait pas compris le caractère spécifique des Croix de Feu et du P.S.F., les assimilant avec François de La Rocque à l'extrême-droite ayant existé jusque-là sous la forme de groupes de pression nationalistes, favorables à un coup d’État. Il le paiera cher, car la conséquence sera l'incompréhension du gaullisme, qui est dans la continuité directe de la position de François de La Rocque.

Pourtant, les événements de 1934 auraient dû l'amener à comprendre cela. On sait que le 6 février 1934 a été un événement capital de l'Histoire de notre pays, avec plusieurs dizaines de milliers de manifestants des « ligues » d'extrême-droite tentant de marcher en direction du parlement, pour le prendre d'assaut...

8 sep 2014

Le « Cercle Proudhon » fut une source d'inspiration pour le fascisme tentant de cimenter après 1918 en France, mais il n'a pas fourni de cadre idéologique bien déterminé. Tel était le prix à payer pour le proudhonisme.

Cependant, l'antisémitisme comme anticapitalisme romantique était tout à fait conceptualisé. Le premier article des « Cahiers », qui suit la « Déclaration », commence immédiatement par un antisémitisme très net. On lit ainsi :

7 sep 2014

Les « Cahiers » du « Cercle Proudhon » ne sont pas parvenus à une synthèse fasciste à laquelle sont parvenus en Italie le fascisme et en Allemagne le national-socialisme. Ces synthèses fascistes possédaient par ailleurs un tiraillement profond entre des tendances conservatrices et plébéiennes.

C'est précisément cet aspect qui a posé problème au fascisme français. Ce dernier a été incapable de dépasser la dynamique anti-démocratique pour arriver à proposer un projet de société. Le nationalisme a été proposé comme seul horizon, sans que soit proposé l'idéologie conséquente d'une société organique...

6 sep 2014

A partir du moment où Pierre-Joseph Proudhon proposait un romantisme économique, il était inévitable qu'il serve les utopistes et la bourgeoisie au XIXe siècle, et le fascisme au début du XXe siècle. Sa conception d'un « retour en arrière » coïncide avec l'exigence de la bourgeoisie de prétendre faire partir en arrière la roue de l'histoire, face au communisme.

De la même manière, l'ultra-modernisation de la fraction la plus agressive de la bourgeoisie ne pouvait avoir l'accord des masses, ainsi même qu'une mobilisation de soutien, que s'il existait idéologiquement un projet de société protectrice, et pas seulement conquérante...

13 mai 2013

Les manifestations fascistes à Paris, ainsi que d'autres villes, ont été la fois une nouveauté, car bien plus ordonnées qu'avant, mais finalement relativement hors contexte. Seulement la France est à l'aube des années 1930, et si la France a l'air encore d'être dans sorte d'étrange ouate, demain tout va changer...

12 mai 2013

Face au matérialisme dialectique, la bourgeoisie a produit des thèses racialistes, puis elle a tenté de formuler une idéologie de mobilisation nationaliste, butant toutefois sur l'épineux problème du modèle: Royauté idéalisée à la manière romantique ou bien République élitiste?

1 fév 2007

Brochure ANTIFASCISME - Ernst Nolte

Submitted by Anonyme (non vérifié)

L’Allemand Ernst Nolte est un universitaire allemand ; ultra-conservateur, il est le chef de file de ce qui est le courant dominant idéologiquement dans l’Etat allemand. Il est une référence pour un auteur comme Stéphane Courtois.

Selon Nolte, le fascisme n’est qu’une « réaction » ; il est un « totalitarisme » qui n’est apparu qu’en réponse à un autre totalitarisme considéré comme une menace : le communisme. Le fascisme est « une copie brouillée du bolchevisme »...

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